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SOLUTIONS 30 : Podcast et QR: Le resultat 2024 sera positif malgré la baisse du CA (Amaury) | page 2

29 janv. 2025 21:27

Le CA en baisse de 5.94% est en ligne avec ce que nous avions annoncé. Cette évolution reflète les orientations stratégiques que nous avons définies pour le groupe et que nous avons détaillées lors de notre capital market day en septembre. Nous avons notamment décidé de donner la priorité aux marges plutôt qu'à la croissance du chiffre d'affaires et de réduire et arrêter des activités pas assez rentables ou déficitaires dans nos marchés les plus matures. En parallèle, nous nous sommes concentrés tout au long de l'année sur nos relais de croissance. Premièrement l'Allemagne, pays qui génère actuellement la meilleure performance de l'ensemble du groupe, aussi bien en termes de croissance à 34% sur l'année que de marge. Et cette performance est portée par la montée en charge rapide des activités fibres et devrait encore s'accélérer dans les trimestres à venir. Deuxièmement, nos activités dans le secteur de l'énergie sont portées par les investissements de nos clients dans la transition énergétique. Ces activités bénéficient de tendances structurelles très favorables et ont progressé de 29% sur l'année. En seulement deux ans, elles ont presque doublé leur croix relatif dans notre mix de chiffre d'affaires, en passant de 11% à 19% du chiffre d'affaires du groupe entre le premier trimestre de 2023 et le quatrième trimestre de 2023. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 251,8 millions d'euros, en baisse de 12,4% par rapport à une base de comparaison élevée au quatrième trimestre 2023. Ce recul reflète la continuité des tendances déjà décrites à l'ordre des trimestres précédents et qui sont l'impact des mesures de sélectivité mises en œuvre au deuxième trimestre en France et en Espagne. Une activité toujours réduite à la fibre en Belgique du fait des négociations en cours entre opérateurs de télécom et qui concerne la mutualisation de leurs investissements dans les déploiements. Ça s'ajoute à l'impact de la fusion entre deux clients importants, Proximus et Feinberglar, qui nous conduit à revoir avec eux en ce moment même certains de nos processus opérationnels. Et enfin, des coissances très fortes dans nos relais prioritaires que j'évoquais à l'instant, plus 51% en Allemagne et plus 30% d'enénergie au quatrième trimestre. Nous confirmeons aujourd'hui notre objectif de progression de nos marges pour l'ensemble de l'année 2024, en dépit de la baisse du chiffre d'affaires, ce qui témoigne de la pertinence de notre stratégie de sélectivité en 2024. Examinons plus en détail l'évolution de notre chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'exercice 2024. Au total, je disais une légère baisse de 5,9%, dont moins de 6,5% organique, à quoi s'ajoute la contribution des acquisitions récentes dans le domaine de l'énergie, aux 2,5 millions d'euros, c'est-à-dire 0,2% du chiffre d'affaires du groupe, et un impact de change positif de 3,8 millions d'euros, et un impact sur le chiffre d'affaires de 0,4%. Le bénéfice termine l'année en territoire légèrement négatif, à moins de 2,8% organique, pour les raisons que je viens de invoquer, et avec, il est important de le rappeler, une base de comparaison très élevée, puisque la raison avait régistré une croissance de 72% en 2023. La France en résiste un recul organique de 11% dans un marché du déploiement de la fibre, arrivé à maturité, et plus concurrentiel. Nous avons fait le choix de privilégier les marges en réduisant délibérément notre activité, pour nous concentrer sur le contrat dont le potentiel de marge est conforme à nos standards. Dans les autres pays, le chiffre d'affaires est un des surléniques de 5% sur l'année, en raison des choix stratégiques similaires en Espagne et au Royaume-Uni, qui masquent la forte dynamique de l'Allemagne. Ce marché affiche une croissance impressionnante de 34%, portée par l'essor du réplément de la fibre. L'Allemagne bénéficie d'une dynamique exceptionnelle, et nous y sommes désormais solidement entamptés, comme partenaires privilégiés des principaux opérateurs du Télécom LeCou. Regardons maintenant l'évolution du chiffre d'affaires par activité, qui illustre le rééquilibrage progressif de notre mix en faveur de l'émergile. Notre chiffre d'affaires dans la connectivité a baissé de 12,3% sur l'ensemble de l'année, en raison de nos choix stratégiques, et nous avons privilégié la rentabilité. Toutefois, cette baisse a été atténuée par la forte dynamique de nos activités fibres en Allemagne et en Pologne, qui enregistre des performances remarquables. Les activités technologies progressent de 5,9%, portées par des tendances solides en France au Benelux. Nos activités d'énergie affichent une croissance remarquable de près de 29% sur l'ensemble de l'année, portées par des tendances de marché très favorables, en particulier dans les énergies renouvelables. En ce temps quelques années, nous avons développé nos savoir-faire de premier plan, et notre expansion continue de manière soutenue dans ce domaine qui s'impose comme un relais pour le groupe. Ce qui concerne plus spécifiquement le quatrième trimestre 2024, le chiffre d'affaires ressort à 251,8 millions d'euros, en baisse de 12,4%. Cette évolution s'inscrit dans la continuité de la tendance observée au troisième trimestre, avec en plus une base de comparaison particulièrement élevée au T4 2023. Les tendances sous-jacentes sont restées les mêmes, impact de la mesure de sélectivité mise en œuvre au deuxième trimestre dans les télécoms en France et en Espagne, un ralentissement temporaire de l'activité fibre en Belgique induit par les opérateurs télécoms locaux, et une dynamique très forte de nos relés de croissance en Allemagne et dans l'énergie. L'évolution de nos activités au quatrième trimestre reflète les tendances observées tout au long de l'année, c'est-à-dire la poursuite de l'adéquatissance sélective dans les activités connectivité à moins de 4% sur le trimestre, et la poursuite de l'expansion des activités énergie à plus de 30% sur le trimestre. Par ailleurs, les activités technologie enregistrent une bonne performance, en hausse de près de 32% sur le trimestre. Amaury reviendra sur ces éléments d'usant des tailles. Le rééquilibrage progressif de notre activité se voit de façon très claire, trimestre après trimestre, sur le graphique de droite. Ainsi, au T4 2024, l'énergie représente 19% du chiffre d'affaires du groupe, contre 11% au terme 2023, moins de deux ans auparavant. Voici pour cette introduction, je passe maintenant la parole à Amoury pour plus de détails par région.

Merci Gianbeppi, et bonsoir à toutes et à tous. Au quatrième trimestre, le Benelux a réalisé un chiffre d'affaires de 92,7 millions d'euros, en baisse de 17%. Sur le segment connectivity, l'activité s'est contractée de 25% au quatrième trimestre, en raison de deux facteurs, comme l'expliquait Gianbeppi. D'une part, les activités fibres en Belgique restent fortement ralenties. Les négociations entre les opérateurs Télécom pour mutualiser leurs investissements dans les infrastructures se poursuivent et continuent de peser sur le rythme des déploiements en cette fin d'année. À ceci s'ajoute l'acquisition de FiberClar par Proximus, qui nous conduit à adapter nos processus opérationnels dans les activités de raccordement. Les discussions avec FiberClar sont toujours en cours actuellement, avec à la clé un ralentissement temporaire de l'activité, jusqu'à ce que les nouveaux processus soient pleinement opérationnels. Ces éléments ont certes freiné notre activité au cours de l'exercice 2024, mais nous restons confiants quant aux perspectives à moyen terme. Le potentiel de marché reste intact et la reprise des déploiements en Belgique, une fois les négociations entre les opérateurs finalisés, devraient redynamiser l'activité. Le segment énergie progresse quant à lui de 1,8% sur le trimestre. Le déploiement des compteurs intelligents en Flandre atteint un plateau, mais la poursuite de cette activité en Wallonie, ainsi que la montée en charge des services au réseau électrique, devraient soutenir la dynamique des prochains trimestres.
Aux Pays-Bas, les services énergétiques ont ralenti en raison des contraintes liées à la congestion du réseau électrique. Toutefois, les investissements à venir dans ces infrastructures devraient progressivement lever ses freins et permettre la reprise de la croissance.
Enfin, l'activité technologie au Benelux est en forte croissance de 67% grâce au démarrage d'un nouveau contrat pan-européen d'assistance informatique.
S'agissant de la France, au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 90,5 millions d'euros, en baisse de 14%. Dans l'activité connectivity, face à un marché de la fibre désormais mature, avec en particulier une baisse des salariés de la baisse de la baisse de la baisse de la baisse et une baisse des volumes dans le déploiement, nous n'avons pas dévié de notre approche sélective. Notre chiffre d'affaires dans cette activité recule de 38%, en ligne avec la tendance du troisième trimestre. Je rappelle que nous avons réduit notre exposition aux contrats les moins rentables, de façon à nous concentrer uniquement sur ceux dont le potentiel de marge répond à nos standards. Cela a eu un impact positif sur nos marges, comme escompté. À l'inverse, notre croissance dans l'énergie accélère à près de 54% au quatrième trimestre. La dynamique est particulièrement soutenue dans le photovoltaïque, qui progresse de 72%. Nous y accumulons les succès commerciaux et opérationnels, à l'image de notre participation récemment annoncée à la construction de la centrale solaire flottante de Gravière-de-la-Rue, en Bourgogne, d'une puissance de 23 MW crête. C'est un chantier dont nous sommes particulièrement fiers, car il est exemplaire tant sur le plan technique environnemental.
En parallèle, nous bénéficions également d'une bonne dynamique dans les services aux réseaux énergétiques, qui progresse de 61% au quatrième trimestre. Sous l'effet conjugué de ces deux évolutions, notre mixe d'activités évolue très rapidement, puisque l'énergie représente désormais près de 30% de notre chiffre d'affaires en fin. Enfin, l'activité technologie maintient une bonne trajectoire, avec une croissance de près de 24%. Les services d'assistance informatique continuent d'afficher une solide progression, et les solutions liées à l'Internet des objets connaissent également un fort développement, notamment l'installation des thermostats intelligents. Dans les autres pays, le chiffre d'affaires s'est élevé à 68,6 millions d'euros, en légère baisse de 1,6%.

En Allemagne, le chiffre d'affaires est en hausse de 51%. L'activité sur le réseau coaxial reste soutenue, tandis que la croissance des activités fibres continue d'accélérer. Solutions 30 dispose en Allemagne d'une organisation de compétences et de ressources optimales pour jouer un rôle clé dans l'intensification des activités de déploiement au cours des trimestres à venir. En dehors de l'Allemagne, les performances sont restées contrastées. La Pologne poursuit sa croissance à 6,4% au quatrième trimestre. Jusqu'à présent, principalement actif dans les télécoms, Solutions 30 Pologne a récemment remporté deux contrats dans les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques, auprès d'EcoEnergetica et d'Inbalance Grid, deux acteurs clés du secteur en Pologne.

En Italie, l'activité télécom a retrouvé le chemin de la croissance, et celle-ci s'établit à plus de 6,2% sur le trimestre. En Espagne, le chiffre d'affaires est en baisse de 44%. Nous poursuivons dans ce pays la mise en œuvre de notre plan de restructuration des activités connectivity, et nous concentrons nos efforts de développement sur les activités énergie et technologie. Au Royaume-Uni, enfin, nous enregistrons un recul de l'activité de 28%. Le recentrage sur les marchés de la fibre et des services énergétiques se poursuit sous l'impulsion d'un nouveau management local.

Je remercie pour votre attention, et je repasse maintenant la parole à Amaury. Merci Amaury. Nous confirmons aujourd'hui notre objectif d'amélioration de la marge d'Ebitda ajusté du groupe, et également une légère hausse d'Ebitda ajusté du groupe en valeur. Cet objectif est la conséquence directe de la stratégie de sélectivité accrue qui a été menée en 2024, ainsi que des différentes transformations parfois profondes réalisées dans plusieurs de nos filiales, qui se sont traduites notamment par l'arrêt de certaines activités peu rentables, entrainant une baisse de chiffre d'affaires qui, je le rappelle, est de 5,9% sur l'année 2024. Les premiers bénéfices de ces choix stratégiques sur les marges sont aussi visibles dès cette année, en 2024, et je tiens à remercier l'ensemble des équipes de Solutions 30 qui ont rendu possible l'atteinte de ces résultats. Nous publierons le compte 2024 détaillé le 31 mars prochain, et avec ceci je suis arrivé à la fin de notre présentation.

Nous vous remercions pour votre attention et sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.

Alors, sur quel trimestre la croissance du Ménélux devrait reprendre ? Peut-on attendre une reprise en 2025 ?

La réponse est oui. Ces négociations entre opérateurs sont arrivées à la fin en 2024, donc là la machine est en train de se remettre en route. C'est juste le temps de la faire repartir, mais on prévoit une croissance sur un an et demi 2025. Et également concernant les discussions que nous avons avec FiberClar qui a fusionné avec Toximus, ce qui a entraîné un changement de stratégie et du coup un changement de processus opérationnel, je pense que nous arriverons à la fin des discussions au premier trimestre, et donc du coup l'activité devrait reprendre un rythme normal à partir du deuxième trimestre de cette année, certainement la deuxième partie de l'année.

Deuxième question, allez-vous continuer à rembourser une partie de la dette au deuxième semestre 2024 et premier semestre 2025 ? Amaury, est-ce que tu peux répondre à cette question ?

Oui, parfaitement. Nous avons une approche assez saine de la gestion de notre dette, donc nous continuons à rembourser nos dettes de manière régulière avec nos banques. Ce désensêtement sera moins marqué sur le deuxième semestre 2024, mais il va se continuer de manière régulière au cours du premier semestre 2025.

Autre question pour toi, Amaury, le chiffre d'affaires en France, ça va-t-il se stabiliser pour 2025 ou continuer avec 4 ?

Je dirais que les tendances qu'on observera en 2025 vont s'inscrire un petit peu dans la continuité de ce qu'on a vu en 2024. Une activité télécom qui va continuer à décroître un petit peu en France, et une activité énergie qui va progressivement prendre le relais, mais au cours de l'année 2025, la décroissance globale du chiffre d'affaires en France va s'arrêter. Alors, autre question, comment parvenez-vous à vous différencier dans le marché du solaire en France ? Je dirais qu'il y a deux raisons principales. La première raison est une connaissance importante de cette technologie, parce que c'est une activité qui a été menée pendant au moins une dizaine d'années par notre filiale du Sud-Ouest. C'est une entreprise que nous avons rachetée en 2018, qui avait déjà une activité historique dans le solaire. C'était d'ailleurs une des raisons qui nous ont amené à faire cette opération. Et c'est une compétence assez rare. Donc nous avons une compétence technique importante qui s'allie ensuite avec notre présence sur le territoire. Je rappelle que nous avons beaucoup de nos intervenants qui ont des compétences à l'électricité importantes un peu partout sur le territoire. Et donc on a la capacité de faire intervenir des gens compétents partout en France. Et c'est ça qui nous permet d'avoir une hauteur d'avance sur d'autres entreprises qui ont vu cette opportunité dans le solaire un peu en retard, qui sont en train maintenant d'acquérir les compétences et déployer du personnel compétent sur le territoire.

Autre question, la croissance en Allemagne va-t-elle encore accélérer davantage en 2025 ?

Alors on a fait un quatrième trimestre très fort, vraiment très fort. Donc je ne sais pas si en 2025 on va accélérer encore plus. Mais en Allemagne, en 2025, on va rester sur un rythme de croissance très important, donc une belle croissance d'arbre-digite importante. Le marché est très gros et le pays est vraiment en train de déployer son plan fibre à premier régime.

Autre question, la situation en Italie est-elle définitivement assainie ?

Alors la réponse est oui dans le sens que la restructuration a été faite. Les négociations ont été menées avec les clients et ils ont abouti à des situations qui sont tout à fait condamnables. Donc je dirais que l'opération de restructuration a été terminée positivement. Ça reste un marché fragile parce que les clients sont fragiles. Team, l'opérateur national, a séparé ses activités infrastructures et commerciales en 2024. C'est maintenant deux organisations différentes qui sont en train de prendre leurs marques. Le PDG de la partie infrastructure est parti avec le directeur des opérations. Donc voilà, malheureusement, c'est encore une clientèle qui n'est pas complètement stable. Donc c'est un marché dans lequel nous investissons avec prudence. Il est reparti en croissance avec… on a arrêté d'avoir des comptes déficitaires, mais ça reste un marché fragile. Ce n'est pas l'endroit où nous allons investir en priorité.

Autre question, êtes-vous confiant pour 2025 ? Pourrait-on avoir une idée du résultat, savoir s'il sera positif ou négatif ? Amaury, je ne sais pas si tu veux commenter. C'est une publication qui concerne le chiffre d'affaires, donc je ne sais pas ce que tu peux dire.

Oui, absolument. Je dirais que ce qu'on réappuie aujourd'hui dans notre communication, c'est que malgré la contraction du chiffre d'affaires, nous sommes parvenus à améliorer notre marge d'Ebitda ajustée au cours de l'exercice en valeur absolue, ce qui était un exercice pas évident, mais qui confirme que notre stratégie était la bonne. Ça, c'était notre principal objectif. Pour les commentaires sur le résultat, j'aurais le plaisir de les commenter beaucoup plus en détail lors de notre publication des résultats annuels fin mars.

Alors, restez-vous confiant dans les perspectives du marché de l'énergie au Benelux, malgré les tendances observées au T4, plateau dans les smart-meter en Belgique et ralentissement au Pays-Bas ?

Alors la réponse est oui, on continue à être confiant. On a déjà des contrats signés qui ne sont pas encore entrés en production dans le secteur de l'énergie, notamment le Smart Grid, donc le réseau, et c'est juste parce que la utility locale n'est pas particulièrement rapide dans la mise en place, mais les perspectives sont bonnes. C'est un secteur dans lequel il y aura de la croissance en Belgique et au Pays-Bas, c'est pareil. Il y a eu un engouement au Pays-Bas au niveau de la voiture électrique et également du solaire, dans une moindre mesure, mais il y a eu beaucoup de travail qui a été fait, donc le réseau en ce moment est saturé, mais le pays continue à avoir des besoins importants en termes d'électricité, et là il y a maintenant la utility locale qui est en train d'augmenter les investissements pour rattraper le retard. Donc on a trouvé des belles opportunités dans la partie réseau en 2025 à cause de ces investissements, et ensuite également ça va repartir dans le solaire et dans le véhicule électrique. Donc on reste positif sur toute la géographie en 2025.

Autre question, la croissance en Pologne a ralenti au OT4, le marché reste-t-il bon pour les prochaines trimestres ?

Le marché reste bon, on a eu quelques ralentissements ponctuels au OT4, mais on a gagné des parts de marché, et donc ça devrait se voir dans les chiffres de 2025, et en 2025 également on devrait pouvoir remonter le poids de nos activités énergiques parce que nous avons remporté de nouveaux contrats et on est en train de délargir notre offre de services dans le secteur de l'énergie. Donc ça reste une belle géographie dans laquelle nous avons maintenant une plantation plutôt solide avec une bonne équipe.

En quoi consiste exactement votre activité sur le réseau coaxial en Allemagne et pourquoi celle-ci reste bien orientée malgré le déploiement de la fibre ?

Alors l'activité consiste à installer une connexion Internet coaxiale chez des clients qui la souhaitent, en sachant que oui la fibre est en cours de déploiement mais le taux de penetration est très faible. Je crois qu'en Allemagne nous sommes autour de 10%, donc il y a encore beaucoup de gens qui veulent avoir une Internet rapide et là où ils sont, ils n'ont pas le choix d'avoir la fibre pour l'instant, ils prennent du coaxial, donc nous installons des clients. Et après il y a toute la maintenance du réseau coaxial qui est une activité stable et portante qui va rester là pendant beaucoup de temps. Donc c'est vraiment l'activité d'installation et maintenance sur le réseau coaxial qui va rester active je pense 10 ou 20 ans encore. C'est une activité entre guillemets pérenne.

Qu'attendez-vous du marché britannique en 2025 ?

Alors en Angleterre nous avons réduit l'activité dans les télécoms réseaux villes qui n'étaient pas intéressantes et nous avons réorienté les équipes sur la partie réseau-fibre. En ce moment le marché britannique de la fibre n'est pas aussi dynamique qu'il y a six mois, c'est temporaire. En revanche un enjeu principal en 2025 en Angleterre est le développement des services dans le secteur de l'énergie. L'Angleterre comme tous les autres pays européens ont besoin d'électricité. C'est vraiment la tendance forte en ce moment partout en Europe. Donc l'Angleterre ne fait pas exception. Nous n'avions pas les compétences et les certifications nécessaires. Nous avons obtenu les certifications et maintenant nous sommes en train de déployer les compétences et faire entrer les premiers contrats. Nous avons signé des contrats dans le secteur de l'énergie qui vont commencer à rentrer en production en 2025. C'est avec ça un enjeu principal en Angleterre en 2025.

Comment se présente le marché du démantèlement du réseau cuivre en France ?

Amori, je pense que vous pouvez répondre à ça. Absolument. Vous le savez certainement mais aujourd'hui le calendrier d'arrêt du réseau cuivre en France a été arrêté par vague en fonction des zones. L'arrêt du réseau cuivre est bien inscrit dans la durée et les activités de retrait du cuivre vont démarrer. Solution 30 est déjà positionnée sur cette activité. On poursuit les projets pilotes sur lesquels nous sommes engagés. Nous répondons actuellement aux premières consultations qui ont été initiées pour la conduite de ce chantier de démantèlement du réseau cuivre à plus grande échelle. L'entrée de ce chantier en phase industrielle ne devrait l'éviter qu'à partir de la fin de cette année ou début 2026 avec une montée en charge progressive jusqu'à 2028. La taille annuelle de ce marché est encore à définir. Elle va surtout dépendre de la durée dans laquelle Orange souhaitera inscrire ce chantier. Mais solution 30 est résolument positionnée pour adresser ce besoin.

Alors, autre question. Allez-vous sortir du marché en Espagne ? Si oui, est-ce que cela améliorera les finances de l'entreprise ?

Alors non, on ne va pas sortir du marché parce qu'on a réalisé une restructuration entre fin d'année et tout début d'année 2025. Une restructuration importante en sacrifiant de l'activité Télécom Résofix. Vous l'avez vu déjà dans les chiffres du dernier trimestre. On doit encore faire un peu de ménage là au premier trimestre. Mais l'activité en Espagne sera rentable. Donc on ne perd pas d'argent. Et on se laisse cette année du coup pour décider si on y reste ou on n'y reste pas. L'enjeu en Espagne, comme dans d'autres géographies, je viens de parler de l'Angleterre, c'est vraiment le développement des activités dans le secteur de l'énergie. C'est une décision qu'on prendra cette année.

Autre question, au premier semestre il y a eu 7,2 millions d'amortissements intangibles alliés aux acquisitions d'entreprise dans le passé. Ce chiffre va-t-il encore se perpétuer en 2024, en 2025 ? En 2004, S2 et 2025. Amaury, tu peux dire ce que tu veux sur cela ?

Oui, effectivement, sur cet élément-là d'amortissement des relations clientels liées aux sociétés qu'on a acquises ces dernières années, les amortissements s'étalent sur une durée assez longue. Donc l'impact sera similaire à ce qu'on a observé au cours du premier semestre, sur le deuxième semestre et en 2025. Je rappelle juste que cet élément-là n'a pas de réalité opérationnelle, il n'a pas d'impact sur la trésorerie du groupe non plus.

Autre question, je voudrais savoir où en est la génération de cash et votre situation de trésorerie ? Amaury, je pense que tu peux dire un mot peut-être sur la position fin d'année, même si c'est un communiqué sur le chiffre d'affaires, on peut peut-être donner une tendance.

Disons que le deuxième semestre confirmera un petit peu la saisonnalité habituelle qu'on voit dans nos activités sur le BFR, avec une bonne maîtrise du BFR au cours du deuxième semestre qui nous permet d'afficher une position de trésorerie confortable à la fin de l'année 2024. Merci Amaury.

Quelles sont les activités inintéressantes que vous avez encore en portefeuille ?

Il n'en reste pas beaucoup. Je parlais de l'Espagne tout à l'heure où on doit décider avec deux clients importants ce qu'on va faire. Il s'agit de l'activité région mobile qui est à notre goût un peu trop fluctuante et donc du coup c'est difficile de la rendre rentable. Je pense à ça et ensuite je pense que le ménage est terminé. On l'a fait sur l'année 2024, vous avez vu, on a pas mal de secteurs d'activité, de géographie qui ont baissé un chiffre d'affaires. On a vraiment fait un gros ménage. Je ne vois pas encore d'autres choses importantes à part cette petite partie en Espagne. Amaury, est-ce que tu veux donner un complément à ce que je viens de dire peut-être ?

Non, je pense que tu as très bien répondu.

Ensuite, comptez-vous augmenter votre taux de marge en 2025 ? Amaury, je te laisse répondre à ça aussi.

La stratégie qu'on a mise en œuvre cette année en étant sélectif dans les nouveaux contrats auxquels on répond, les nouvelles activités sur lesquelles on mise, va demeurer, va rester en vigueur et donc on va continuer à avoir un focus. Et tous les efforts menés au cours de l'exercice 2024 pour nous restructurer et transformer nos activités vont produire davantage d'effets encore en 2025. On entend poursuivre cette amélioration de la marge d'Ebitda en 2025. Tu peux peut-être également répondre à ça. Merci de préciser ce que vous voulez dire par progression de la marge des bid'as ajustés du groupe ?

Oui, alors là ce qu'on veut dire c'est que notre marge d'Ebitda ajustés va progresser dans notre publication des résultats annuels à la fois en valeur absolue, en euros, mais également en pourcentage. Malgré la diminution du chiffre d'affaires.

Et autre question, mais je ne pense pas que tu pourras répondre. Le résultat net 2024 sera-t-il meilleur qu'en 2023 ?

Je crois que là on ne le voit pas. Je vous renvoie à ma réponse de tout à l'heure. On en reparlera le 31 mars.

Je crois que nous avons terminé avec les questions. Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir. Je rappelle juste notre objectif pour l'année 2024 qui est celui d'une amélioration de la marge d'Ebitda ajusté du groupe et de l'égérance de l'Ebitda ajusté. Merci tout le monde et bonne soirée à tous.

46 réponses

  • 24 février 2025 23:25

    OK, vous êtes confiant dans l'avenir de cette action mais dans quel horizon de temps, 1, 2, 5, 10 ans ...??


  • 25 février 2025 00:36
    24 février 2025 23:25

    OK, vous êtes confiant dans l'avenir de cette action mais dans quel horizon de temps, 1, 2, 5, 10 ans ...??

    Rodan en mars on sera fixé mais si ça passe convenablement on peut retrouver un cours décent.


  • 27 février 2025 19:10
    24 février 2025 08:57

    Je suis en moins value en effet pru proche de 6e, je ne vois pas bien le sens de ta remarque rodan... si on se trompe 1 fois, alors on a toujours tort peut-etre ?

    Bah, si c'est le cas, pourquoi ne pas avoir fait une MàB lorsque le titre naviguait sous les 1 € soit plus de 5 fois moins ce qui selon votre vœu de sortir et d'en finir avec la bourse, ce qui dans le pire des cas sortir en "opération blanche " et récupérer vos billes et au mieux une légère PV... c'est cela, que je ne comprends pas de votre part, à moins bien sûr que vous ne soyez rincée au point de regarder le train passer et de subir ad aeternam..!!

    Les MV çà arrive à tout le monde et des fois il ne reste plus que ses yeux pour pleurer mais d'autres fois on repousse---repousse et renonce et c'est fini.!


  • 27 février 2025 22:04

    Rodan t juste pathétique avec des annonces à 2 balles et le ton catastrophique d'une vad qui augmente de...0,01%....et le seul à ne pas voir le ridicule dont tu fais preuve.


  • 27 février 2025 22:40
    27 février 2025 22:04

    Rodan t juste pathétique avec des annonces à 2 balles et le ton catastrophique d'une vad qui augmente de...0,01%....et le seul à ne pas voir le ridicule dont tu fais preuve.

    Kek il a le manitou de la RDLC..?? -- Quand justinfake annonce un retrait de vade, même minime, tout le monde monte au plafond et lâche une volée de recos mais quand c'est le contraire, il faudrait mettre l'annonce sous le tapis avec la poussière.??

    Vous et vos potes vous êtes tellement embourbés dans vos MV dantesques jusqu'à la glotte qu'il vous faut une victime expiatoire pour vous rassurer comme vous l'avez fait avec Frake et gabière jusqu'à finir par les faire bannir.


    Là pour le coup, vous êtes tellement aveuglé par votre déficit financier que vous n'arrivez pas à percevoir un trait d'humour bénin et le prenez comme du bashing au premier degré..

    Mais, je peux le comprendre vu que en bourse vous ne gagnez pas une thune contrairement à moi sur d'autres valeurs...

    Heureusement que Warren est là pour vous caresser dans le sens du poil avec ses objectifs fabuleux dont d'ailleurs il n'hésite pas à ignorer quans ila besoin..


  • 27 février 2025 22:58

    sinon, n'oubliez pas de rentrer avant minuit pour rendre la pantoufle de verre et finir comme Cendrillon..


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