RALLYE : lire analyse + cercle inance

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03 oct. 2014 •18:55

CercleFinance.com) - L'année boursière avait pourtant bien commencé pour Rallye. L'action de ce holding français, dont le principal actif est une participation de contrôle dans Casino, est passée de 30 à 41 euros entre le début de l'année et le 3 juillet. Puis la mécanique s'est enrayée : revenu dans la zone des 33 euros, le titre semble à ce jour excessivement sanctionné.

En effet, Rallye, qui va racheter les parts qu'il ne détenait pas de Go Sport, contrôle près de 50% du capital de Casino : ce distributeur capitalisant 9,4 milliards d'euros réalise désormais plus de la moitié de son activité hors de France, principalement en Amérique latine et en Asie.

Certes, la panne de croissance que connaît actuellement le Brésil alimente des doutes sur une grande filiale de Casino, Pao de Açucar, et le risque lié au réal, la devise brésilienne, est souvent pointé du doigt.

Reste que structurellement, les marchés de la consommation sont mieux orientés dans les pays émergents vers lesquels Casino a su se tourner. Et en France, le groupe contrôle maintenant la totalité de ses filiales (Casino, Franprix, et Monoprix principalement), alors que le redressement des hypermarchés Géant se confirme.

Enfin, selon des sources de presse, le groupe dirigé et contrôlé par Jean-Charles Naouri aurait l'intention d'introduire en Bourse de New York, cet hiver, sa filiale de commerce en ligne baptisée Cnova, qui comprend notamment Cdiscount. L'opération devrait permettre de mieux valoriser Cnova, qui selon des sources de marché pourrait capitaliser environ quatre milliards d'euros. En effet, le secteur est porteur à Wall Street actuellement, comme en témoigne le récent succès d'Alibaba.

Rallye, qui ne capitalise que 1,6 milliard d'euros, pourrait profiter indirectement de cette éventuelle opération. Derniers arguments : le dividende stable de 1,83 euro assure un rendement supérieur à 5%, et la décote est forte. Fin juin dernier, l'actif net ressortait à 58,6 euros par action Rallye. On peut donc se demander s'il ne serait pas l'heure d'étoffer les p