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ORANGE : Christel veut consolider. Qu'on se le dise.

29 déc. 2025 11:44

DG d’Orange : Une offre pour SFR importante pour la puissance des télécommunications européennes

Tous droits réservés Euronews
Par Eleanor Butler & Camille Simonet & Hannah Brown

Maintenir les prix de consommation bas n'est pas la seule priorité lorsque les entreprises doivent se développer pour rester compétitives, a déclaré la DG d'Orange Christel Heydemann.

La consolidation entre les entreprises européennes de télécommunications est essentielle pour permettre aux entreprises de concurrencer les plus grands rivaux étrangers, a déclaré la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann.

« La réalité, c’est que nous avons probablement atteint la limite de la simple observation des prix pour les consommateurs. Nous devons vraiment prendre en compte la capacité des entreprises à investir dans un monde qui évolue très rapidement », a-t-elle déclaré à The Big Question.

Christel Heydemann répondait ainsi aux affirmations selon lesquelles une éventuelle reprise de la société concurrente SFR pourrait entraîner une baisse de la concurrence sur le marché français et une augmentation des prix pour les consommateurs.

Dans cet épisode de The Big Question, Christel a rejoint Eleanor Butler en studio pour discuter de la manière de créer une croissance sur un marché déjà saturé.

Y a-t-il de la place pour la croissance des entreprises de télécommunications européennes ?

En octobre, Orange s’est associée aux entreprises de télécommunications Bouygues et Free pour faire une offre conjointe pour SFR, dans l’espoir de s’approprier ses actifs. L'offre a été rapidement rejetée par Altice France, propriétaire de SFR, bien que le consortium travaille sur une nouvelle proposition.
« C'est quelque chose que nous essayons de conclure, mais il n'y a aucune garantie que cette offre non contraignante aboutisse », a-t-elle déclaré. « Ce qui est très important pour nous, c'est la rapidité et le timing, car … ce type de transactions ne peut pas se permettre des négociations interminables. »

Orange s'efforce d'obtenir l'approbation de l'autorité de la concurrence pour l'acquisition de SFR, bien que Christel Heydemann ait noté que de telles procédures sont toujours « trop longues et trop détaillées ».

Le bouleversement potentiel du paysage des télécommunications françaises intervient alors que l'UE pousse à une plus grande consolidation des entreprises. Le rapport Draghi de 2024 reproche notamment à la fragmentation du marché d'être à l'origine du manque de compétitivité de l'Europe, s'appuyant sur des recommandations antérieures du politicien italien Enrico Letta.

Comparé aux États-Unis et à la Chine, qui ont chacun moins d'une poignée d'opérateurs de téléphonie mobile, le marché des télécommunications en Europe est un patchwork disparate, composé de plusieurs acteurs plus petits.
Le manque d'échelle signifie qu'il est plus difficile pour ces entreprises de réaliser des bénéfices importants et d'investir dans les infrastructures, ce qui signifie que l'Europe est en retard sur l'innovation en matière de 5G et de fibre.

Comment pouvons-nous améliorer l'investissement dans les télécommunications en Europe ?

Selon Christel Heydemann, la consolidation est essentielle car la demande des consommateurs en matière de connectivité continue de croître. Les cybercriminels et les événements météorologiques extrêmes alourdissent le fardeau des entreprises, a-t-elle ajouté, car ils représentent des menaces croissantes pour les réseaux.
« Le trafic continue de croître de 10 à 30 % chaque année sur nos réseaux. Les gens consomment plus de vidéos, d'intelligence artificielle », a expliqué Christel Heydemann.

Pour renforcer l'industrie des télécommunications de l'UE, la Commission européenne travaille à une refonte de sa réglementation actuelle, présentée dans la nouvelle loi sur les réseaux numériques (Digital Networks Act, DNA). Initialement prévu avant la fin de 2025, le cadre a été reporté à janvier.

Alors qu'Orange accueille favorablement une modernisation des règles des télécommunications, certains États membres ont exprimé leur opposition, arguant que le DNA devrait être une directive plutôt qu'un règlement, offrant ainsi plus de flexibilité juridique aux pays.

Certaines nations sont particulièrement méfiantes face à l'appel à une plus grande consolidation, préoccupées par l'effet sur la concurrence loyale et l'augmentation des coûts pour les consommateurs.

« C'est normal d'avoir ce genre de résistance », a déclaré Christel Heydemann. « Il y a une énorme différence dans la réalité des marchés dans chaque pays d'Europe... donc nous ne disons pas que ce sera une solution unique pour tous. »
« Cela dit, le besoin de moderniser la réglementation... c'est quelque chose qui est vrai dans tous les pays », a-t-elle ajouté.

1 réponse

  • 29 décembre 2025 14:10

    C'est un pari risqué. Si cette alliance Orange-Free-Bouygues réussit à absorber SFR, on aura certes des champions européens plus forts, mais est-ce qu'on n'aura pas perdu ce petit grain de folie qui nous permettait l'innovation pour un prix compétitif? La compétitivité ne passe t elle pas par l'efficience? La consolidation ne doit elle pas être avant tout transfrontalière plus que national? La souveraineté européenne n'est elle pas plus souhaitable que la national face aux enjeux USA CHINE RUSSIE?
    Le risque que la consolidation nationale ne soit qu'un "pansement" (augmenter les prix pour survivre) plutôt qu'une véritable stratégie de conquête européenne (être plus fort ensemble pour innover)

    Si chaque pays se contentait de fusionner ses petites compagnies régionales pour qu'elles soient moins fragiles. On gagne en stabilité, mais on ne change pas d'échelle.

    On est en 2026 demain !


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