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ORANGE : Rachat de SFR : Altice relance l'hypothèse d'une vente par appartements

20 nov. 2025 17:56

pour sortir de l'ornière.

Les Echos Mehdi Laghrari Publié le 20 nov. 2025 à 17:47

Altice relance l'idée de vendre certains actifs de SFR, dont SFR Business, pour sortir de l'impasse des négociations avec le consortium Bouygues-Free-Orange. Plusieurs acteurs s'y intéresseraient, mais la stratégie de vente à la découpe n'est pas sans risques.

Un départ en fanfare et puis… un coup d'arrêt. Plus d'un mois après le dépôt d'une offre de 17 milliards du consortium Bouygues-Free-Orange pour racheter SFR, les négociations s'enlisent. L'offre des trois concurrents, jugée crédible par de nombreux analystes, mais moins par Patrick Drahi, a immédiatement été refusée par l'homme d'affaires franco-israélien.

« On s'y attendait, a réagi Thomas Reynaud, le directeur général d'Iliad, lors de la publication des résultats du troisième trimestre mercredi. C'est de bonne guerre pour le vendeur d'avoir comme réaction de rejeter la première offre qui lui est faite. »

Cinq offres sur la table pour SFR Business
Depuis, l'attentisme règne, alors qu'acheteurs et vendeur préparent le coup d'après. Celui-ci viendrait plutôt d'Altice, qui aurait relancé la vente de certains actifs, à commencer par SFR Business. Pesant près de 1,3 milliard d'euros, pour un Ebitda oscillant entre 200 millions et 250 millions d'euros, le juteux business B to B de SFR suscite depuis longtemps des marques d'intérêt. Qui semblent désormais se concrétiser.

Selon nos informations, au moins cinq offres non engageantes auraient été déposées en début de mois pour cette activité, sur un périmètre variable.

Lire aussi :
DECRYPTAGE - SFR : comment Orange pèse de tout son poids dans l'offre de rachat

DECRYPTAGE - Investissement, prix, services… Un mois après l'offre de rachat de SFR, le débat sur la consolidation des télécoms relancé

La liste des prétendants à cette branche B to B de SFR - la deuxième plus grande des quatre opérateurs derrière Orange - se composerait donc, pour le moment, de deux fonds de private equity, d'un acteur des télécoms européens, ainsi que deux acteurs déjà actifs dans le marché du B to B. Parmi ce dernier pôle figure Altitude Infra, qui lorgne une partie des activités de SFR Business, afin de compléter son activité de déploiement de fibre optique.

Pour autant, son offre aurait peu de chance d'être acceptée en l'état, a-t-on appris d'une source au fait des discussions, confirmant des révélations de L'Informé. Et pour cause : le prix proposé par Altitude Infra fait ressortir un multiple de seulement 7 fois l'Ebitda, bien en deçà des autres propositions. Ces dernières oscilleraient entre 9 et 11 fois l'Ebitda, confie cette même source. Contacté, Altitude Infra n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations.

Parallèlement au B to B, la division NetCo suscite aussi l'intérêt d'acheteurs potentiels. Pour rappel, cette structure regroupe tout ce qui concerne le réseau télécoms de SFR : les antennes mobiles, la fibre optique, et les équipements techniques. Cette division, qui génère 600 millions d'euros de revenus pour un Ebitda de 400 millions, peut attirer des fonds d'infrastructures comme KKR, GIP ou encore Ardian.

Pour le moment, les offres concrètes tardent à se formaliser sur cette division. Certaines pourraient néanmoins être déposées d'ici à la fin du mois, ou bien au début du mois prochain, selon nos informations. La valorisation pourrait atteindre 5 à 6 milliards d'euros pour NetCo, estiment des experts du secteur. Interrogée, la direction d'Altice ne commente pas ces négociations. « Nous avons des actifs de qualité, avec plusieurs options de cession, mais nous avons le temps devant nous », souffle Arthur Dreyfuss, PDG d'Altice France.

Nul doute que la maison mère de SFR ne voit pas d'un mauvais oeil le fait de ne pas s'enfermer dans un duel avec seulement le trio d'opérateurs comme acheteurs. Mais l'hypothèse de la vente par appartements comporte aussi des risques. « Il est facile de vendre les actifs les plus rentables en premier. Le problème, c'est de se retrouver ensuite bloqué avec d'autres actifs de moins bonne qualité dans son portefeuille, ce qui ne maximiserait pas la valeur globale des cessions », prévient un banquier spécialisé dans les fusions-acquisitions.

Conditions suspensives
En outre, s'engager dans un schéma de ventes successives de morceaux de SFR n'est pas le plus facile à gérer en interne pour les salariés, qui ont déjà vécu, ces trois dernières années, au rythme des secousses et des rebondissements financiers. Difficile de savoir si cet argument est pris en compte par Patrick Drahi qui, pour l'heure, ne semble pas enclin à avancer dans les négociations avec ses concurrents.

Hormis la question du prix, des conditions suspensives dans l'offre déposée - pouvant faire varier le prix ou suspendre ultérieurement les négociations - semblent poser problème à l'avancée des discussions. « Celles-ci tourneraient autour de la répartition des actifs décidée par le consortium, affirme une source proche du dossier. Conçues pour protéger le trio des aléas financiers et réglementaires, le vendeur pourrait considérer qu'elles lui font porter trop de risques économiques et juridiques. »

« Les clauses suspensives sont un classique des négociations de fusions-acquisitions, tempère un banquier d'affaires. Mais dans le scénario particulier de SFR, qui a aussi des créanciers à son tour de table, elles peuvent être un frein aux négociations. » Bougera, bougera pas ? La partie de poker continue dans les télécoms français.

Mehdi Laghrari

12 réponses

  • 20 novembre 2025 23:17

    Le problème est que Bouygues et Iliad qui ont le plus besoin de ce rachat ne veulent pas y mettre le prix.
    Ils veulent bien manger l'omelette mais ont peur de casser quelques oeufs.


  • 01:20

    SFR perd 5% de clients par an et 7% de ÇA… qui vont direct chez les 3 concurrents.

    Les meilleurs salariés vont aussi partir.

    Bref il faut jouer la montre et faire des propositions descendantes. Bientôt 15 milliards €… puis 13…


  • 08:47

    Selon le Financial Times, les opérateurs télécoms français étudient une offre élargie pour les actifs du milliardaire Patrick Drahi.


  • 08:48

    ORANGE, BOUYGUES et Iliad (Free) envisagent de faire une nouvelle proposition sur les actifs d'Altice France après le rejet d'une première offre de 17 milliards d'euros visant notamment l'opérateur SFR.


  • 09:10

    YAKA nationaliser 😎


  • 09:48

    Ce n'est plus Drahi qui décide mais bien ses créanciers.


  • 10:00

    Aux USA Altice USA capitalise 900 millions $ contre plus de 30 milliards $ il y a deux ans.

    Altice USA a 24 milliards $ de dettes.

    Charter à essayé de faire une OPA sur Altice USA mais à du renoncer.

    L’action vaut moins de 1$ mais au T3 publié récemment la perte par action était de 3.42 $ !!!

    Drahi tirera 0$ de la fin d’Altice USA, et les créanciers perdront beaucoup.


  • 10:10

    Altice USA et SFR sont les deux seuls opérateurs télécom au monde en totale déconfiture et en liquidation programmée.

    Drahi a quand même détourné un max de pognon de ces opérateurs, par exemple en étant propriétaire des locaux qui hébergent SFR et en en fixant un loyer au niveau max.

    Mais même là il va bientôt se retrouver avec des locaux vides et sans client.


  • 10:39

    Tu as 100€ à investir. Dans le pays A, on va te taxer à 35%. Dans le pays B, on va te taxer à 25%. Où decides-tu d'investir ?


  • 10:52

    Les niveaux de taxe ça va et ça vient.


  • 12:02
    10:39

    Tu as 100€ à investir. Dans le pays A, on va te taxer à 35%. Dans le pays B, on va te taxer à 25%. Où decides-tu d'investir ?

    C'est un critère mais pas le seul.
    Toyota ne semble pas regretter d'avoir investi en France.
    Demandez à Coca-Cola,Danone et consorts ce que sont devenus leurs investissements en Russie....


  • 13:20

    Il y a d'autres pays moins risqués que la Russie, pas très loin de chez nous.


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