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ORANGE : « N'ayons pas peur ! »

29 août 2025 16:52

l'appel de plus de 150 dirigeants à affirmer notre souveraineté européenne
Un mois après la signature contestée de l'accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union européenne, 150 dirigeants et dirigeantes d'entreprise appellent à reconstruire les conditions de notre souveraineté en soutenant nos entreprises et notre modèle européen.

Vivons-nous un moment de tétanie européenne ? Oui, l'étau se resserre, nous obligeant à nous adapter. Mais pour prospérer, nous ne pouvons nous contenter de survivre. Nous devons tracer notre propre voie. Les cartes sont largement rebattues et le signal est clair : il est urgent de reconquérir une part d'autonomie et de puissance, une véritable souveraineté européenne.

Ne nous laissons pas enfermer dans les débats d'hier ou repartir dans des guerres commerciales délétères. Nous avons tous les atouts pour construire notre propre futur en nous appuyant sur l'excellence de nos savoir-faire : des produits et services à la valeur écologique, sociale et sanitaire inégalée, des innovations qui relèvent les défis de notre époque, une énergie décarbonée et accessible, et un droit juste qui refuse la loi du plus fort. En renforçant ces fondations que le monde nous envie, nous pouvons affirmer pleinement notre puissance et notre souveraineté.

Recul des politiques publiques
Mais, si cette vision est celle d'une majorité de nos entreprises, elle peine à se traduire en actes. Nous assistons au contraire à une incertitude chronique et à un affaiblissement de nos politiques publiques les plus structurantes. Pacte vert européen, budget, mix énergétique : les hésitations et les reculs qui caractérisent les six derniers mois sont lourdement préjudiciables à notre économie.

Nous avons besoin d'un cadre européen stable pour investir, innover, transformer.

La possible remise en question de l'objectif européen de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2040 en est un nouvel exemple, alors que la sortie des énergies fossiles est, au-delà d'un impératif écologique, un impératif économique et la condition de notre indépendance. Pourtant, il ne s'agit en rien d'un chiffre abstrait et déconnecté de la réalité, mais d'affirmer un objectif clair et partagé sans lesquels nous ne pouvons bâtir de stratégie industrielle, accompagner nos PME ou soutenir l'investissement à long terme.

À court terme, ces louvoiements ralentissent nos investissements et nos recrutements. À moyen terme, ils menacent notre capacité à rester une puissance économique majeure, entretiennent nos dépendances technologiques et énergétiques et affaiblissent nos positions sur les marchés d'avenir.

Maintenir le cap
Au nom de la compétitivité et de la souveraineté européenne, nous appelons donc les dirigeants européens à maintenir le cap et à confirmer cet engagement historique. Car nous avons besoin d'un cadre européen stable pour investir, innover, transformer.



Si nous attendons les dirigeants européens sur des décisions structurantes, ce n'est pas sur des renoncements, mais sur les avancées concrètes qui sont autant de conditions de succès pour réussir : mobiliser l'épargne massive des Européens pour investir dans nos entreprises, leurs innovations et leur transformation ; orienter les 500 millions de consommateurs vers des produits et services à forte qualité écologique, sanitaire et sociale ; libérer l'investissement dans les infrastructures d'intérêt général ; soutenir massivement la décarbonation des usages pour assurer notre souveraineté durablement.

N'ayons pas peur, ni du changement, ni de l'ambition. La révolution que nous vivons est profonde et les recettes du passé ne sont plus valables. Le temps est venu d'inventer une nouvelle manière de projeter notre économie dans le futur. Nous le pouvons, et nous le devons aux nouvelles générations.

Cette tribune est signée par un collectif de plus de 150 dirigeants d'entreprises dont la liste complète se trouve sur ce lien. Parmi eux :

Pascal Demurger, Directeur Général MAIF, Co-Président Impact France

Julia Faure, Fondatrice de Loom et Co-Présidente Impact France

Daniel Baal, Président du Crédit Mutuel Alliance Fédérale

Estelle Brachlianoff, Directrice Générale de Véolia

Benoît Hamon, Président ESS France

Catherine MacGregor, Directrice Générale ENGIE

Bernard Fontana, Président-Directeur Général EDF

Catherine Touvrey, Directrice Générale du Harmonie Mutuelle

Jean-Marc Borello, Président du Directoire du Groupe SOS

Christel Heydemann, Directrice Générale de Orange

Xavier Girre, Directeur Général de Suez

Frédéric Mazzella, Fondateur BlaBlaCar et Dift, Co-Président de France Digitale

Marianne Laigneau, Présidente du directoire d'ENEDIS

Thierry Martel, Directeur Général de Groupama

Eric Chenut, Président de la Mutualité Française

Christophe Barnouin, Président Directeur Général Ecotone

Youssef Achour, président et directeur général du groupe Up Coop

Enrique Martinez, Directeur Général de Fnac Darty

Henri Godron, Président Biocoop

Gwenaelle Avice Huet, Directrice Générale Europe Schneider Electric

Tribune collective

8 réponses

  • 29 août 2025 17:55

    Je préfère le discours de C.H.
    Nous sommes bien chez Orange


  • 29 août 2025 18:05
    29 août 2025 17:55

    Je préfère le discours de C.H.
    Nous sommes bien chez Orange

    Christel est signataire de cette tribune collective.


  • 29 août 2025 18:37

    Les pauvres, on leur à dit qu'il fallait faire de l'ESG, de l'écologie, et maintenant, il va falloir qu'il fassent le contraire.

    1) Aucune pitié pour des gens qui refusaient il y a peu d'investir dans l'industrie de défense.
    2) Aucune pitié pour les soit disant patrons qui confondent entreprise et associations bienpensantes


  • 29 août 2025 18:52

    Benoît Hamon, Président ESS France.

    Merci pour ce moment de franche rigolade. 👏


  • 29 août 2025 19:08
    29 août 2025 18:37

    Les pauvres, on leur à dit qu'il fallait faire de l'ESG, de l'écologie, et maintenant, il va falloir qu'il fassent le contraire.

    1) Aucune pitié pour des gens qui refusaient il y a peu d'investir dans l'industrie de défense.
    2) Aucune pitié pour les soit disant patrons qui confondent entreprise et associations bienpensantes

    Je ne dirai qu'un mot: bravo!👏


  • 29 août 2025 19:58
    29 août 2025 16:52

    l'appel de plus de 150 dirigeants à affirmer notre souveraineté européenne
    Un mois après la signature contestée de l'accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union européenne, 150 dirigeants et dirigeantes d'entreprise appellent à reconstruire les conditions de notre souveraineté en soutenant nos entreprises et notre modèle européen.

    Vivons-nous un moment de tétanie européenne ? Oui, l'étau se resserre, nous obligeant à nous adapter. Mais pour prospérer, nous ne pouvons nous contenter de survivre. Nous devons tracer notre propre voie. Les cartes sont largement rebattues et le signal est clair : il est urgent de reconquérir une part d'autonomie et de puissance, une véritable souveraineté européenne.

    Ne nous laissons pas enfermer dans les débats d'hier ou repartir dans des guerres commerciales délétères. Nous avons tous les atouts pour construire notre propre futur en nous appuyant sur l'excellence de nos savoir-faire : des produits et services à la valeur écologique, sociale et sanitaire inégalée, des innovations qui relèvent les défis de notre époque, une énergie décarbonée et accessible, et un droit juste qui refuse la loi du plus fort. En renforçant ces fondations que le monde nous envie, nous pouvons affirmer pleinement notre puissance et notre souveraineté.

    Recul des politiques publiques
    Mais, si cette vision est celle d'une majorité de nos entreprises, elle peine à se traduire en actes. Nous assistons au contraire à une incertitude chronique et à un affaiblissement de nos politiques publiques les plus structurantes. Pacte vert européen, budget, mix énergétique : les hésitations et les reculs qui caractérisent les six derniers mois sont lourdement préjudiciables à notre économie.

    Nous avons besoin d'un cadre européen stable pour investir, innover, transformer.

    La possible remise en question de l'objectif européen de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2040 en est un nouvel exemple, alors que la sortie des énergies fossiles est, au-delà d'un impératif écologique, un impératif économique et la condition de notre indépendance. Pourtant, il ne s'agit en rien d'un chiffre abstrait et déconnecté de la réalité, mais d'affirmer un objectif clair et partagé sans lesquels nous ne pouvons bâtir de stratégie industrielle, accompagner nos PME ou soutenir l'investissement à long terme.

    À court terme, ces louvoiements ralentissent nos investissements et nos recrutements. À moyen terme, ils menacent notre capacité à rester une puissance économique majeure, entretiennent nos dépendances technologiques et énergétiques et affaiblissent nos positions sur les marchés d'avenir.

    Maintenir le cap
    Au nom de la compétitivité et de la souveraineté européenne, nous appelons donc les dirigeants européens à maintenir le cap et à confirmer cet engagement historique. Car nous avons besoin d'un cadre européen stable pour investir, innover, transformer.



    Si nous attendons les dirigeants européens sur des décisions structurantes, ce n'est pas sur des renoncements, mais sur les avancées concrètes qui sont autant de conditions de succès pour réussir : mobiliser l'épargne massive des Européens pour investir dans nos entreprises, leurs innovations et leur transformation ; orienter les 500 millions de consommateurs vers des produits et services à forte qualité écologique, sanitaire et sociale ; libérer l'investissement dans les infrastructures d'intérêt général ; soutenir massivement la décarbonation des usages pour assurer notre souveraineté durablement.

    N'ayons pas peur, ni du changement, ni de l'ambition. La révolution que nous vivons est profonde et les recettes du passé ne sont plus valables. Le temps est venu d'inventer une nouvelle manière de projeter notre économie dans le futur. Nous le pouvons, et nous le devons aux nouvelles générations.

    Cette tribune est signée par un collectif de plus de 150 dirigeants d'entreprises dont la liste complète se trouve sur ce lien. Parmi eux :

    Pascal Demurger, Directeur Général MAIF, Co-Président Impact France

    Julia Faure, Fondatrice de Loom et Co-Présidente Impact France

    Daniel Baal, Président du Crédit Mutuel Alliance Fédérale

    Estelle Brachlianoff, Directrice Générale de Véolia

    Benoît Hamon, Président ESS France

    Catherine MacGregor, Directrice Générale ENGIE

    Bernard Fontana, Président-Directeur Général EDF

    Catherine Touvrey, Directrice Générale du Harmonie Mutuelle

    Jean-Marc Borello, Président du Directoire du Groupe SOS

    Christel Heydemann, Directrice Générale de Orange

    Xavier Girre, Directeur Général de Suez

    Frédéric Mazzella, Fondateur BlaBlaCar et Dift, Co-Président de France Digitale

    Marianne Laigneau, Présidente du directoire d'ENEDIS

    Thierry Martel, Directeur Général de Groupama

    Eric Chenut, Président de la Mutualité Française

    Christophe Barnouin, Président Directeur Général Ecotone

    Youssef Achour, président et directeur général du groupe Up Coop

    Enrique Martinez, Directeur Général de Fnac Darty

    Henri Godron, Président Biocoop

    Gwenaelle Avice Huet, Directrice Générale Europe Schneider Electric

    Tribune collective

    En général lorsque l'on dit " n'ayons pas peur *

    C'est qu'il y a du souci à se faire.


  • 30 août 2025 11:14

    La raison de cette pétition :

    EXCLUSIF. L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a rendu un rapport d'évaluation des politiques publiques en matière d'énergie. Pointant les risques d’un surinvestissement dans les énergies renouvelables, le texte a provoqué la suspension in extremis de la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie.

    Le décret était prêt, les arbitrages rendus, disait-on, les relectures finalisées. Le 1er août dernier, un communiqué de presse annonçant la publication du décret de Programmation pluriannuelle de l'Énergie (PPE3) fuite dans les médias… Avant d'être rapidement démenti. « Ça bloque à Matignon », confie alors, piteux, un proche du ministre de l'Énergie.

    Rédigée par les services du ministre de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci, soutenue discrètement par l'Élysée, cette feuille de route traçant les ambitions du mix électrique français à l'horizon 2035 devait fixer les volumes à installer : relance du nucléaire, mais aussi développement massif de l'éolien off-shore et du solaire…
    ------
    Donc, Macron voulait encore plus de moulins à vent, mais pas les parlementaires. Bayrou à fait son choix. Ça n'a pas dû plaire au Rémy Bricka de la finance. D'où la situation explosive actuelle.


  • 02 septembre 2025 15:58

    Techniquement, la consommation d'électricité en France baisse (- 0,9 % sur les 7 premiers mois de 2025) et a décru de 6 % par rapport à 2017. Notre puissance de production installée toutes filières confondues est le triple de la puissance moyenne consommée, donnant des marges de manœuvre pour passer les pics annuels. La France exporte près de 20 % de sa production. Le véritable enjeu climatique est de consommer davantage d'électricité dans les voitures ou avec des pompes à chaleur par exemple, ou en minant du bitcoin, pas d'ajouter des moyens de production d'une électricité que nous ne savons pas stocker à grande échelle.

    C'est d'ailleurs pourquoi l'Académie des Sciences a recommandé de revoir à la baisse les objectifs de développement de l'éolien et du solaire, qui ont déjà augmenté de 140 % entre 2017 et 2025, pour représenter aujourd'hui 32 % de la puissance installée – à comparer aux 39 % de puissance nucléaire d'EDF.


    Société
    « Ne sacrifions pas l’avenir énergétique de la France aux lobbys »
    TRIBUNE. La rumeur d’un décret PPE avant le 8 septembre inquiète, alors que la France n’est pas en urgence énergétique. Une décision prise en catimini serait une faute technique, financière et politique.

    Henry Wallard, ancien directeur général de l'Andra (Agence nationale des déchets radioactifs)

    Publié le 01/09/2025 à 10h46

    La consommation d’électricité en France baisse (-0,9 % sur les 7 premiers mois de 2025).
    La consommation d’électricité en France baisse (-0,9 % sur les 7 premiers mois de 2025). © SICCOLI PATRICK/SIPA / SIPA / SICCOLI PATRICK/SIPA
    Temps de lecture :
    4 min

    « Aujourd'hui, la France n'a pas de politique énergétique », a déclaré la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, à la Rencontre des Entrepreneurs de France, le 27 août. De fait, la Programmation pluriannuelle de l'énergie n'a pas vu le jour : le Parlement n'a pas fini ses débats, et la tentative de passer un décret le 1er août a été bloquée par François Bayrou. Pourtant, certains acteurs évoquent la publication de ce décret avant le 8 septembre, qui n'a pas été formellement exclue par le gouvernement.




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    La Fédération nationale de l'énergie solaire appelle même à publier avant cette date le décret abaissant à 5,5 % la TVA pour les installations photovoltaïques résidentielles, alors que ce texte devait être examiné par le Conseil supérieur de l'énergie le 9, date fébrilement avancée au 4 !

    Une triple erreur
    Le débat est devenu caricatural : soutenir les renouvelables serait « progressiste » ; les critiquer, « populiste ». Alors qu'en réalité rien ne presse et que vouloir faire passer une PPE en catimini est une triple erreur : technique, financière et politique.




    Techniquement, la consommation d'électricité en France baisse (- 0,9 % sur les 7 premiers mois de 2025) et a décru de 6 % par rapport à 2017. Notre puissance de production installée toutes filières confondues est le triple de la puissance moyenne consommée, donnant des marges de manœuvre pour passer les pics annuels. La France exporte près de 20 % de sa production. Le véritable enjeu climatique est de consommer davantage d'électricité dans les voitures ou avec des pompes à chaleur par exemple, pas d'ajouter des moyens de production d'une électricité que nous ne savons pas stocker à grande échelle. C'est d'ailleurs pourquoi l'Académie des Sciences a recommandé de revoir à la baisse les objectifs de développement de l'éolien et du solaire, qui ont déjà augmenté de 140 % entre 2017 et 2025, pour représenter aujourd'hui 32 % de la puissance installée – à comparer aux 39 % de puissance nucléaire d'EDF.

    À LIRE AUSSI Énergie : la note confidentielle qui a fait basculer François Bayrou
    La surcapacité actuelle pèse sur les prix : les parcs éoliens ou solaires produisent au même moment, et se cannibalisent. Ainsi, le prix moyen de vente de l'électricité solaire décroche par rapport au marché d'ensemble. Cet écart est compensé pour les producteurs par une taxe (accise) qui se retrouve dans la facture électricité payée par les consommateurs. Les charges de soutien aux énergies renouvelables viennent d'être revues à la hausse, passant de 10,9 milliards pour 2025 à 12,9 pour 2026. Chaque parc nouveau installé et soutenu engage les finances publiques pour 20 ans et donc les charges supportées par nos enfants, pour reprendre l'argument mis en avant par François Bayrou le 25 août


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