ORANGE : Retour au plus haut de 5 ans

-Paul-

27 mai 2025 •12:22

Depuis plusieurs années, l'Autorité de la Concurrence française et la Commission Européenne ont clairement exprimé leur opposition à une consolidation du marché qui ramènerait le nombre d'opérateurs à trois. Leur argument principal est que la concurrence intense à quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) a bénéficié aux consommateurs grâce à des prix plus bas et une meilleure qualité de service. Un retour à trois serait perçu comme une diminution de cette concurrence, potentiellement au détriment des consommateurs. Les régulateurs ont déjà bloqué des tentatives de fusion par le passé.

-Paul-

27 mai 2025 •12:22

Il est ridicule de spéculer sur un retour à trois opérateurs télécoms en France pour plusieurs raisons, et l'affirmation selon laquelle cela justifierait une hausse de 35% sur le cours d'une action semble déconnectée de la réalité du marché :

La position ferme de l'Autorité de la Concurrence
Depuis plusieurs années, l'Autorité de la Concurrence française et la Commission Européenne ont clairement exprimé leur opposition à une consolidation du marché qui ramènerait le nombre d'opérateurs à trois. Leur argument principal est que la concurrence intense à quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) a bénéficié aux consommateurs grâce à des prix plus bas et une meilleure qualité de service. Un retour à trois serait perçu comme une diminution de cette concurrence, potentiellement au détriment des consommateurs. Les régulateurs ont déjà bloqué des tentatives de fusion par le passé.

Les obstacles réglementaires et politiques
Même si des opérateurs souhaitaient fusionner, le processus serait semé d'embûches réglementaires et politiques. L'approbation de l'Autorité de la Concurrence est indispensable, et comme mentionné, elle est très réticente à cette idée. De plus, une telle décision aurait des implications sociales (emploi) et stratégiques (couverture du territoire, infrastructures) qui attireraient l'attention du gouvernement, rendant une approbation encore plus complexe.

-Paul-

27 mai 2025 •12:23

Le marché français des télécoms est caractérisé par d'importants investissements, notamment dans le déploiement de la fibre optique et de la 5G. Un nombre réduit d'opérateurs pourrait théoriquement alléger le fardeau des investissements, mais cela ne se ferait pas sans conséquences sur la couverture et l'innovation. La logique actuelle pousse plutôt à un maintien de la pression concurrentielle pour inciter les opérateurs à investir et à innover.

-Paul-

27 mai 2025 •12:23

L'analyste mentionne l'arrivée potentielle de Musk (Starlink) comme un risque. Cela souligne justement qu'une réduction du nombre d'opérateurs "traditionnels" pourrait ouvrir la porte à de nouveaux acteurs utilisant des technologies différentes (comme le satellite), ce qui maintiendrait la concurrence et rendrait un "retour à trois" moins pertinent comme facteur de hausse des cours.

-Paul-

27 mai 2025 •12:23

En somme, l'idée d'un retour à trois opérateurs est une spéculation infondée au vu du cadre réglementaire actuel et de la volonté des autorités de maintenir une forte concurrence. Miser sur une telle éventualité pour justifier une hausse significative d'un cours boursier relève davantage du souhait illusoire que d'une analyse réaliste du marché français des télécoms.

-Paul-

27 mai 2025 •12:24

Pourquoi les spéculateurs sur le retour à trois opérateurs télécoms en France sont-ils les meilleurs joueurs de cache-cache ?




Parce qu'ils sont les seuls à croire qu'il y a encore un coup à jouer !



Qui va payer? Les joueurs moins malins.

-Paul-

27 mai 2025 •12:25

Et le malin, il faut rechercher le sens de "malin"

s.ii

27 mai 2025 •12:44

Le retour à 3 opérateurs est une réalité dans toute l’Europe, la France et l’Espagne sont juste deux exemples parmi 26.

s.ii

27 mai 2025 •12:45

L’autorité de la concurrence en France vient de dire que ce qui est important ce n’est pas le nombre d’opérateurs mais le prix, la couverture, le service, pour les consommateurs.

s.ii

27 mai 2025 •12:49

https://www.franceinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/altice-le-geant-des-tel ecoms-va-t-il-vendre-sfr_7252782.html

ChrCsa

27 mai 2025 •13:13

Starlink comme concurrent potentiel ? L'anayste il faut qu'il arrête de fumée la moquette. Pas à grande echelle. Statlink c'est Musk. Il suffit de regarder ce qu'il se passe avec Tesla pour comprendre que ce n'est pas demain que Starlink va poser problèmes aux opérateurs historiques sauf à être vraiment compétitif en terme de coût mais c'est pas dans son adn au Musk.

Dernière phrase de Musk : 'si j'aurais su, j'aurais pas venu !"

-Paul-

27 mai 2025 •13:16

s.ii

27 mai 2025 •12:44

Le retour à 3 opérateurs est une réalité dans toute l’Europe, la France et l’Espagne sont juste deux exemples parmi 26.

la France, le Royaume-Uni ou l'Italie, sont restés à 4 opérateurs et les autorités de la concurrence y ont souvent opposé un veto à des fusions qui réduiraient ce nombre à 3.

La Commission Européenne, bien que parfois ouverte à des consolidations transfrontalières, reste très prudente face aux fusions nationales qui réduiraient significativement la concurrence sur les marchés nationaux. Elle exige souvent des remèdes importants pour compenser la perte de concurrence. Il y a un débat au niveau européen sur la nécessité de consolider pour favoriser les investissements dans les infrastructures, mais cela ne signifie pas un "feu vert généralisé" pour toutes les fusions à trois opérateurs.

Il y a 27 États membres dans l'Union Européenne. Dire que la France et l'Espagne sont juste deux exemples parmi 26 où le retour à 3 opérateurs est une réalité, alors que la France est toujours à 4 et que l'Espagne a dû réintroduire un 4ème acteur via des remèdes, est manifestement faux. La situation est bien plus nuancée et ne suit pas une règle unique de "retour à 3" partout.

La tendance à la consolidation existe en Europe, mais elle n'est ni universelle, ni systématique, et les autorités de la concurrence, notamment en France, continuent de s'opposer fermement à un passage à trois opérateurs sur le marché national si cela nuit à la concurrence. L'exemple de l'Espagne, souvent cité, est en réalité plus complexe qu'il n'y paraît, avec l'entrée forcée d'un nouvel acteur.