ORANGE : Orange: récupération des câbles en cuivre

M8785439

27 janvier 2025 •10:01

peut etre demander aux gens du voyage?

adnstep

27 janvier 2025 •10:54

Tu laisses faire la "nature", tout va disparaitre rapidement.😂😂😂

corsaire67

27 janvier 2025 •12:38

A mon avis ils connaissent précisément la valeur du cuivre à récupérer. Reste à savoir où va aller l argent ? Réduction de la dette, retour aux actionnaires ou investissement ?

hinojosa

27 janvier 2025 •13:06

Oui. reste à savoir où va aller l'argent, comme tu le soulignes justement.

-Paul-

27 janvier 2025 •13:23

hinojosa

27 janvier 2025 •13:06

Oui. reste à savoir où va aller l'argent, comme tu le soulignes justement.

Argent il y aura si cela compense les couts.

Il est important de noter que ces coûts sont répartis sur plusieurs années et que les bénéfices à long terme, tels que la réduction des coûts de maintenance et l'amélioration de la qualité de service, devraient compenser ces investissements . Un gros chantier indispensable qui aura ses contraintes règlementaires, contractuelles et politiques. Accompagner les clients pro et non pro ne sera pas toujours simple (voir l'affaire linky).

Si c'était une manne, un trésor, on entendrait la direction sur le sujet.

corsaire67

27 janvier 2025 •15:59

Il a été annoncé 8, 8 milliiards par La Tribune notamment mais la somme est exagérée selon Orange. Reste que l entreprise n a pas intérêt à annoncer des sommes énormes car elle souhaite une augmentation de la prise en charge par les opérateurs de la boucle locale cuivre et donc du coût de son démantèlement

Coucou-merevoilou

27 janvier 2025 •17:50

Plusieurs milliards , j'ai des doutes.
On connaît le poids total et le prix du kg de cuivre sur le marché des ferrailleurs.
Mais pas le coût des entreprises de récupération.
A mon avis, il ne restera pas grand chose en terme de bénéfice,....alors où ira cette plus value....
Mystère, si on ne sait pas combien.

hinojosa

28 janvier 2025 •10:45

Reste que la filière française est plombée par plusieurs handicaps majeurs. Si les recycleurs ont développé des outils pour séparer le métal des autres matières. Leurs grenailles de cuivre ne sont pas assez pures pour repartir directement dans une fonderie et, surtout, il n'y a plus de fours en France, en dehors de celui de Nexans à Lens (Pas-de-Calais), avec seulement 160.000 tonnes de capacité.

Voilà quinze ans que la dernière fonderie de cuivre a fermé en Haute-Vienne. Ce énième symptôme de la désindustrialisation est l'un des boulets de la France dans la course mondiale au cuivre recyclé. On a la réglementation pour trier le cuivre, mais pas l'outil pour valoriser cette ressource, qui est massivement exportée.

La réglementation reste donc lacunaire, mais un écueil technique demeure, qu'ont résolu les autres pays européens limitrophes. Pour atteindre la pureté nécessaire à une bonne conductivité électrique, il faut une dernière étape de recyclage avant la fonderie, un procédé d'affinage chimique qui porte le cuivre à 99,9 %. Il y aurait donc encore un peu de travail à faire.

adnstep

28 janvier 2025 •10:55

Supprime les règlementations écolos, et tu verras des usines pousser. Sinon...

peavey

28 janvier 2025 •11:02

n'y a t'il pas une redevance aux communes ou aux régions par rapport à ces cables ?

hinojosa

28 janvier 2025 •11:07

adnstep

Pas seulement. Ce qui troublerait les industriels du recyclage, c'est la composante temporelle des volumes à traiter, la fin du programme d'extinction du réeau cuivre étant planifiée pour 2030.

M5971643

28 janvier 2025 •12:48

Le cuivre, surnommé « or rouge », a longtemps été le pilier du réseau téléphonique français. Mais avec l'essor de la fibre optique, Orange amorce un tournant historique. L’entreprise prévoit l'arrêt complet de son réseau cuivre d'ici 2030 et son démantèlement progressif jusqu'en 2032. Ce réseau, qui relie actuellement 44 millions de foyers, représente un million de kilomètres de câbles, dont 80 % sont destinés à être valorisés.
La fin d’une ère pour le cuivre
Le recyclage de ces câbles constitue un enjeu économique majeur. Avec un cours du cuivre dépassant les 9.000 dollars la tonne ces dernières années, Orange estime que ce chantier pourrait générer un pactole de plusieurs milliards d'euros. Toutefois, la démarche vise avant tout à financer le coût logistique du démontage. « Notre projet est de financer le décommissionnement du réseau par le recyclage du cuivre», souligne aux Échos Bénédicte Javelot, directrice des projets stratégiques d’Orange France.