Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer
Forum ORANGE
12,7350 EUR
-0,39% 
indice de référenceCAC 40

FR0000133308 ORA

Euronext Paris données temps réel
  • ouverture

    12,8000

  • clôture veille

    12,7850

  • + haut

    12,8250

  • + bas

    12,6875

  • volume

    2 493 255

  • capital échangé

    0,09%

  • valorisation

    33 876 MEUR

  • dernier échange

    02.05.25 / 17:05:16

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    12,3550

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    13,1150

  • rendement estimé 2025

    6,14%

  • PER estimé 2025

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    13,85

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    0,30 EUR

  • date dernier dividende

    03.12.24

  • Éligibilité

    Qu'est-ce que le SRD ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le PEA ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le BoursoVie Lux ?

    Fermer
  • Risque ESG

    Qu'est-ce que le risque ESG ?

    Fermer

    21,6 /100 (moyen)

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet ORANGE

ORANGE : Voilà pourquoi

24 sept. 2021 12:38

Après Altice (propriétaire de BFMTV), c'est au tour du groupe de Xavier Niel de quitter la cote à la Bourse de Paris. Secteur phare des années 2000, les télécoms ont perdu de leur superbe ces dernières années.
Après Altice Europe (propriétaire de BFM Business/BFMTV), Iliad/Free s'apprête à son tour à quitter la cote 17 ans après son introduction en Bourse, illustrant la difficulté pour les groupes des télécoms à être valorisés correctement, selon des experts.

"Il y a peu de croissance à attendre" côté chiffre d'affaires et "l'horizon d'une baisse des dépenses d'investissements ne cesse de reculer", résume -sous couvert d'anonymat- un analyste du secteur pour expliquer ce relatif désamour des investisseurs pour ces entreprises autrefois prisées.
Iliad, maison mère de l'opérateur Free, avait fait ses débuts en Bourse en 2004, à 16,30 euros par titre. Depuis, l'ancien trublion des télécoms, dont la renommée a bondi après le lancement en 2002 de la Freebox et son triple usage (internet, télévision, téléphonie), a connu un parcours erratique sur les marchés.

Il a ainsi d'abord connu une histoire heureuse, avec un titre grimpant de manière plus ou moins régulière jusqu'à 247,40 euros en 2014, avant de redescendre jusqu'à 74,20 euros en 2019 puis de remonter mais sans retrouver ses sommets passés.

Convaincu de la sous-valorisation de son entreprise, le milliardaire français, fondateur et actionnaire majoritaire d'Iliad, Xavier Niel, a proposé une prime de 61% pour convaincre ses actionnaires de lui céder leurs actions afin de mettre un terme à l'aventure boursière de son groupe. Son offre se termine vendredi soir.

Iliad, qui a démarré en utilisant les réseaux des autres, a payé sa mutation "en opérateur télécom classique, qui doit investir dans ses propres réseaux", souligne Jean-Michel Salvador, analyste financier au cabinet Alpha Value.
Or, la Bourse n'aime pas que des dépenses d'investissements trop importantes viennent ponctionner le revenu disponible pour la distribution de dividendes.

"Je pense que c'est quelque chose que Xavier Niel a eu du mal à comprendre et à accepter" et qu'il en a donc tiré des conclusions, estime Jean-Michel Salvador.
"Epée de Damoclès"
Le mouvement lancé par le patron d'Iliad n'est pas inédit: le fondateur d'Altice (SFR), Patrick Drahi, a suivi le même chemin, finançant longtemps son expansion avec la Bourse avant de retirer Altice Europe de la cote, en janvier 2021.

Les groupes télécoms sont aujourd'hui sous-évalués par le marché, en particulier en Europe, avec des niveaux tournant souvent autour de cinq fois leur excédent brut d'exploitation (Ebidta), un ratio plus faible que beaucoup d'autres secteurs. Et les investissements à venir restent colossaux. Côté mobile, les opérateurs déploient actuellement la 5G sans en avoir fini avec la 4G.

Sur le réseau fixe, ils sont soumis à la pression des pouvoirs publics pour que la fibre soit davantage accessible au plus grand nombre. En parallèle, le secteur se livre à une rude concurrence sur les prix pour attirer de nouveaux abonnés, ce qui limite les recettes.

Free n'a d'ailleurs pas été le dernier à afficher une politique tarifaire agressive, au bénéfice du consommateur, mais pas de l'actionnaire - du moins de celui attaché au rendement à court terme. Récemment Iliad s'est lancé en Italie, où son irruption "a fait sensiblement baisser" les factures, rappelle Jean-Michel Salvador.

Au-delà des télécoms, le retrait de la Bourse d'entreprises n'est pas rare, surtout pour celles restées dans le giron de leur fondateur, fait valoir Antoine Labbé, ancien banquier aujourd'hui spécialiste des fonds d'investissements. Selon lui, ces entrepreneurs reprochent aussi à la Bourse d'être "extrêmement contraignante au niveau des procédures, de la communication financière..."

1 réponse

  • 24 septembre 2021 17:04

    Une prime de 61% pour refiler mes titres ORA : je signe où ?


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet ORANGE

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.