SOCIETE GENERALE : Deutsche Bank bénéfice net +51% au T2 et c'est pas des foudres de guerre ...

Shamrock888

27 juillet 2022 •09:41

Si vous lisez régulièrement les "valeurs à suivre" du forum d'accueil Boursorama, vous aurez vu ce matin que la grande majorité des résultats des nombreuses entreprises qui publient ces jours-ci sont nettement au dessus du consensus.
Vous avez dit "récession globale", krach et autres joli qualificatifs de l'habituelle déprime estivale de tous ceux qui voudraient bien ne rien louper pendant qu'ils seront out ?

Jermaup

27 juillet 2022 •09:54

@Shamrock888 oui effectivement, de bonne facture. D'ailleurs je ne comprends toujours pas comment on peut être en récession avec des pénuries de salariés. Un délais d'attente de 1 an pour recevoir sa voiture ... Y a que Jamie DAMON de JP Morgan qui s'est pris les pieds dans le tapis. 

rouveli2

27 juillet 2022 •14:29

La baisse des cours est en effet déconnectée des anticipations de résultats.
 En 2022, les analystes attendent des bénéfices des banques européennes au même niveau qu'en 2021, mais pour les années suivantes, ils anticipent toujours des résultats en forte hausse grâce à l'augmentation des marges d'intérêts - la différence entre les coûts auxquels les banques se financent et celui auquel elles prêtent - provoquée par la hausse des taux. "
Sur les années 2022 et 2023, les banques de la zone euro devraient toucher 85 milliards d'euros de revenus d'intérêts supplémentaires". "Leurs marges d'intérêts devraient passer de 1,68% en 2021 à 1,95% en 2022 et 2,16% en 2023".
Même l'arrêt des opérations de refinancement à long terme (TLTRO) de la banque centrale européenne ne devrait pas poser de grandes difficultés au système bancaire de la zone euro dans son ensemble car, "à court terme, les banques n'ont pas foncièrement besoin de se refinancer", insiste Antonio Roman.
 Ainsi, les bénéfices des banques sont en moyenne attendus en hausse de 15% en 2022 et de 15% supplémentaires en 2023. Dans d'autres circonstances, elles pourraient être achetées pour leur croissance, ou pour leur rendement, qui atteint aujourd'hui 7,2% pour les institutions de la zone euro. Pour l'heure, elles sont vendues pour leur caractère cyclique.