Hormis le fait que CGG est dirigée par une ingénieure, cette société manque d'un gros investisseur comme chez Vallourec. Apollo détient 28% du capital risque est majoritaire au conseil d'administration.
CGG, n'a pas réellement de boss au conseil d'administration. Un investisseur qui soit en position de mettre la pression chez les dirigeants. SZ et ça clique, ont fait du bon travail au niveau de la réorientation métier avec la diversification, mais qui n'a pas porté ses fruits financiers....aucun profit pour les actionnaires avant 2027....minimum.
Peut être que les coûts sont trop élevés, qu'il faut les reduire, tailler dans les effectifs, délocaliser. Je sais, c'est pas bien, mais a t'on un autre moyen ?
C'est pour cela que l'entrée d'un gros actionnaire, pourrait changer les choses, mettre la pression sur une direction qui finalement n'en a pas tant que cela au vu de leur salaire. Ils n'ont pas l'air de se préoccuper ou de s'en faire pour la valeur boursière. Peut être qu'il serait temps de se préoccuper de leur tranquillité.
On parle de recovery pour CGG, ok la boîte a été réorienté tout en gardant un mix avec le coeur de métier, ok franchement je le redit, bravo. Mais comparons avec le retournement de situation chez Vallourec ?
Les actionnaires ont viré une équipe dirigeante et en ont mis en place une autre en 2022. ( L'équipe en place chez CGG y est depuis 2018 )
Regardons le résultat en seleument 1 an ( allez comparer les résultats 2022 et 2023 dans l'onglet: " société" et puis "chiffres clés" de bourso
Après une thérapie de choc, Vallourec espère avoir retrouvé un avenir
information fournie parBOURSORAMA AVEC AFP•01/03/2024 à 12:46
Le logo du groupe de tubes sans soudure Vallourec, photographié le 12 mai 2017 ( AFP / ERIC PIERMONT )
Le logo du groupe de tubes sans soudure Vallourec, photographié le 12 mai 2017 ( AFP / ERIC PIERMONT )
Après une thérapie de choc sur le plan industriel et social -la fermeture de ses usines allemandes et la suppression de 3.000 emplois- le groupe centenaire de métallurgie de pointe Vallourec qui avait frôlé la faillite en 2021, espère avoir retrouvé un avenir.
Vallourec, spécialisé dans les tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière et gazière, est sorti du rouge l'an passé. Il a annoncé vendredi un bénéfice net de 496 millions d'euros pour 2023 contre une perte nette de 366 millions d'euros en 2022.
"Ces résultats sont un tournant dans l'histoire de l'entreprise, Vallourec tourne définitivement la page de son redressement, ce qui lui permet de remaîtriser son destin et d'investir dans son futur", a déclaré le PDG du groupe centenaire, Philippe Guillemot, lors d'un bref entretien téléphonique avec la presse vendredi.
Vallourec affiche son "meilleur résultat d'exploitation depuis 15 ans" (...) et une dette nette "réduite de moitié en un an", a notamment indiqué M. Guillemot, qui affirmait dans une interview aux Echos en septembre dernier que le groupe était passé "tout près de la faillite en 2021".
Passé par Michelin, Valeo, Faurecia, Areva Transmission et Elior, et arrivé aux commandes en mai 2022, M. Guillemot estime que "la vitesse, c'est la clé du redressement d'une entreprise".
"Quand je suis arrivé chez Vallourec, j’ai dit aux équipes: "Ce que vous aviez l'habitude de faire en années, on va le faire en mois. Ce que vous faisiez en mois, on le fera en semaines", expliquait-il il y a cinq mois sur le réseau social Linkedin.
Les fermetures des deux usines de tubes en Allemagne à Mülheim et Duesseldorf, annoncées mi-2022 ont été réalisées l'an passé, avec le transfert de leurs activités vers le Brésil. Un terrain allemand a été vendu, il n'en reste plus qu'un à céder.
Au passage, 3.000 emplois ont été supprimés, avec un plan d'accompagnement des salariés visés. Le groupe a réorganisé son fonctionnement en supprimant trois niveaux de hiérarchie.
Le plan de redressement permet la naissance d'un "nouveau Vallourec" malgré le coût de la restructuration, a estimé le dirigeant.
- Avec TotalEnergies en Irak -
Sur l'année, le résultat brut d'exploitation s'est élevé à 1,19 milliard d'euro, "supérieur à la limite haute de la fourchette" annoncée par le groupe qui a bénéficié d'un "environnement commercial favorable" l'an passé à l'international.
"La demande au Moyen Orient est très forte", a noté M. Guillemot, en citant les programmes de forage de ses clients "en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et en Irak".
"Aux Etats-Unis, les volumes ont progressé depuis le point bas atteint au troisième trimestre et nous anticipons une stabilisation imminente des prix dans la région", a-t-il ajouté.
Vallourec a remporté de nouveaux contrats jugés "significatifs", avec TotalEnergies pour la fourniture de tubes en Irak, et en Norvège dans le cadre d'un développement de projet gazier en eau profonde en mer du nord.
Sur le plan des développements futurs, il mise aussi sur l'adaptation de ses tubes pour des activités liées à la transition énergétique, comme le stockage d'hydrogène vert ou de CO2.
L'an passé, la dette nette a été réduite à 570 millions d'euros contre 1,13 milliard au 31 décembre 2022. "Nous sommes en bonne voie pour atteindre une dette nette nulle fin 2025 au plus tard", a assuré M. Guillemot, qui pense aussi pouvoir revenir au versement d'un dividende aux actionnaires "potentiellement en 2025".
Au total, le chiffre d'affaires s'est élevé à 5,11 milliards d'euros contre 4,88 milliards en 2022. Le chiffre d'affaires du segment tubes a augmenté de 3% et la production vendue de minerai de fer s'est élevée à 6,9 millions de tonnes, en hausse de 71% par rapport à 2022 après la reprise de l'activité dans une mine au Brésil, touchée par un accident en 2022.
Pour 2024, Vallourec prévoit "une nouvelle année de fort résultat brut d'exploitation", celui du premier semestre devrait être "similaire" à celui du second semestre 2023, à 502 millions d'euros.
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