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NOVACYT : «C’est comme pendant le Covid»

26 déc. 2025 16:03

L’épidémie de grippe et de bronchiolite dans les Bouches-du-Rhône est si virulente qu’elle plonge plusieurs hôpitaux du département dans une forte tension, que certains comparent même à celle vécue lors de l’épidémie de Covid-19 en 2020.
«En ce moment, c’est simple : je prie pour ne pas aller à l’hôpital, tellement ça fait peur.» Kader Benayed ne cache pas son inquiétude. À en croire le secrétaire départemental des Bouches-du-Rhône du syndicat Sud santé, les hôpitaux du secteur sont en surchauffe en raison d’une importante épidémie de grippe et de bronchiolite qui balaie la région ces dernières semaines. Une situation de crise qui n’est pas sans en rappeler une autre, cinq ans plus tôt. «C’est très alarmant, affirme Kader Benayed. C’est comme pendant le Covid, et ça va être pire, car pendant le Covid au moins, on pouvait utiliser certains leviers, comme des heures supplémentaires majorées, pour faire face. Mais aujourd’hui, on fait face à un manque d’effectif chronique et, avec les congés et ces épidémies, les services saturent très vite.»

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«La part d’activité des infections respiratoires aiguës basses aux urgences est en forte hausse avec un niveau très élevé invitant les directeurs d’établissements sanitaires et médico-sociaux à rendre obligatoire le port du masque dès l’entrée dans l’établissement, confirme l’agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur sollicitée par Le Figaro. Au niveau du Samu, nous pouvons enregistrer des pics d’activités comparables à ceux connus lors du Covid.» Toujours selon cette même source, le Samu enregistre ainsi 17% de dossiers de régulation en plus par rapport à l’année dernière à la même période.

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«La forte activité épidémique se ressent au niveau des urgences avec des flux de passages importants pouvant conduire à des phénomènes de saturation, s’alarme l’ARS. Toutes les structures d’urgences sont mises sous tension en cette période avec néanmoins un point d’attention sur le secteur d’Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence. Pour la période du 15 au 22 décembre, le nombre de passages aux urgences était en augmentation de quasi 9% par rapport à l’année dernière à la même période.»

Réquisitions et demande de plan blanc
Face à ces épidémies virulentes en pleine période des fêtes, la préfecture a même ordonné la réquisition d’une quinzaine de médecins dans les Bouches-du-Rhône. «La réquisition des médecins de ville n’est pas une solution, s’agace le syndicat Sud Santé dans un communiqué de presse ce vendredi. C’est un signal d’alarme majeur, la preuve que le seuil de rupture a été franchi.»
Source : Le Figaro.fr

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