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CARMAT : chu montpellier

19 mars 2024 18:08

L’établissement s’affirme dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque avancée. Il est un des rares centres habilités en France pour l’implantation du cœur Carmat. Deux patients ont déjà bénéficié de cette prothèse de dernière génération.

Si une vingtaine de transplantations cardiaques ont lieu chaque année au CHU de Montpellier, seuls deux patients ont bénéficié ces derniers mois de l’implantation du cœur artificiel total Aeson de la société française Carmat, le seul agréé en Europe.

Aeson est le premier cœur artificiel physiologique à être à la fois hautement hémocompatible, afin de ne pas altérer les cellules sanguines, pulsatile, afin d’imiter les flux sanguins du cœur, et autorégulé, grâce à des microprocesseurs et des capteurs dans la prothèse.

Seule une cinquantaine d’opérations de ce type a eu lieu dans le monde depuis la première, il y a dix ans. En France, au sud de Lyon, seul l’hôpital de Montpellier est habilité à pratiquer ce genre d’opération.

"Elle est destinée aux patients en attente d’une transplantation cardiaque ou qui ne peuvent pas y avoir recours", explique le Pr Philippe Gaudard, chef du service d’anesthésie réanimation de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve au CHU de Montpellier.

Les deux interventions de haute technicité menées à Montpellier par les Dr Philippe Rouvière et Alexandru Nigolean ont duré entre 8 et 9 heures, dont 4 heures de circulation extracorporelle. Entre 10 et 15 personnels, formés au préalable, ont été mobilisés à chaque fois.

"Ce sont des gestes à risque qu’une dizaine d’équipes en France, uniquement dans des CHU, sont capables de réaliser, a souligné le Pr Patrice Taourel, président de la Commission médicale d’établissement du CHU.

Pour la première fois, les interventions menées à Montpellier ont été précédées par la mise en place d’un capteur miniature dans l’artère pulmonaire des patients par l’équipe de cardiologie, afin de suivre l’évolution des pressions artérielles pulmonaires.

La réanimation postopératoire est progressive, avant que le patient ne parte en rééducation. Une nouvelle vie commence, dans l’attente d’une future transplantation cardiaque.
Jean-Bernard et Patrick, les premiers à Montpellier

Jean-Bernard, le premier patient, opéré le 13 décembre dernier, était âgé de 70 ans. "Sa situation se dégradait et il n’avait plus le temps d’attendre une transplantation, explique le Professeur. Il a eu des difficultés respiratoires après l’opération mais il s’en est sorti après plusieurs mois de réanimation. Il est actuellement en centre de rééducation au CHU de Nîmes."

"Avant le Carmat, j’étais fatigué, j’étais sous oxygène en permanence, ce n’était plus une vie", nous avait-il expliqué le mois dernier. Quand il aura récupéré, il deviendra prioritaire sur les listes d’attente, selon le protocole établi dans l’étude clinique.

Patrick, le second patient, âgé de 60 ans et originaire de Béziers, a été transplanté le 23 janvier. "Il est toujours en réanimation. Il était arrivé en situation d’insuffisance cardiaque très avancée, avec des répercussions sur la fonction rénale. Il est toujours dialysé. Il n’aurait probablement pas survécu à la transplantation d’un greffon cardiaque naturel en raison du risque de surinfection."

"Le Carmat m’a sauvé la vie", avouait-il après son opération. Il revenait de loin : infarctus en 2011, double pontage, hospitalisation en soins intensifs juste avant la pose du Carmat…

"Ces patients attendaient depuis plusieurs mois l’ouverture du programme à Montpellier, rappelle le Pr Gaudard. Ils ont vécu cette opération comme une délivrance. Nous n’avons pas encore de recul sur la longévité de la prothèse". Pour l’instant, la durée maximale de survie est de deux ans.

Mais les perspectives sont intéressantes. "Il y a un greffon pour deux patients en attente d’une greffe cardiaque. L’attente peut être longue. D’où l’intérêt pour le cœur Carmat".
Voir les commentaires

3 réponses

  • 20 mars 2024 08:43

    Pourquoi attendre la quasi-mort des patients alors qu'on pourrait les sauver avec bien plus de pronostic favorable ?
    Où est-ce que le bât blesse ? Finance ? Administration ? Ressources humaines ? Formation ? Commercial ? Production ? Technique ?

    On apprend même que l'Aeson est mieux qu'une transplantation dans certaines situations médicales...


  • 20 mars 2024 17:06

    Montpellier. Vidéo : le CHU au cœur de la greffe artificielle

    Acteur majeur dans la prise en charge d'insuffisance cardiaque, le CHU de Montpellier a intégré le groupe des centres habilités pour l'implantation du cœur artificiel de CARMAT.
    Cœur artificiel CARMAT
    Cœur artificiel CARMAT (©CHU de Montpellier)
    Par Antoine Hereu Publié le 20 Mar 24 à 16:17
    Voir mon actu

    Le CHU de Montpellier est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs en France pour la prise en charge de patients atteints d’insuffisance cardiaque. Il est depuis peu habilité par la Haute Autorité de Santé, pour réaliser des implantations du cœur artificiel total Aeson de la société française Carmat. À ce jour, deux patients ont été opérés dans la capitale héraultaise pour bénéficier de cette prothèse de dernière génération qui permet de remplacer les ventricules du cœur natif en attente de greffe. Rencontre avec Phillipe Gaudard, chef du service d’anesthésie-réanimation à l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve au CHU de Montpellier.

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    Montpellier : “Infirmières bosseuses mais pas voleuses”

    8 à 9 heures d’intervention

    À ce jour, seule une cinquantaine d’opérations de ce genre ont eu lieu dans le monde, dont deux à Montpellier. Réalisées les 13 décembre 2023 (Jean-Bernard, 70 ans) et 23 janvier dernier (Patrick, 60 ans), les interventions ont duré entre 8 et 9 heures et ont nécessité la mobilisation de 10 à 15 personnes spécialement formées au préalable (chirurgiens cardiaques, anesthésistes-réanimateurs, infirmiers de bloc opératoire, anesthésistes et perfusionnistes) toutes sous la supervision de l’équipe de Carmat.

    Le premier a eu des difficultés respiratoires à la suite de l’opération mais a réussi à s’en sortir après quelques mois de réanimation et est actuellement au centre de rééducation du CHU de Nîmes. Quant au deuxième, toujours en réanimation, « il n’aurait pas survécu si une greffe comme celle-ci n’avait pas été réalisée », estime le professeur Gaudard.
    Bloc opératoire pour implantation du cœur artificiel Aeson de Carmat
    Bloc opératoire pour implantation du cœur artificiel Aeson de Carmat (©CHU de Montpellier)
    Un cœur artificiel de haute technicité

    Permettant de prendre le relai de la circulation artificielle en seulement quelques minutes grâce à des battements similaires à ceux d’un cœur normal, le cœur artificiel Aeson est implanté chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque avancée en attente d’une greffe de cœur. Ce dispositif de haute technicité est le premier cœur artificiel physiologique au monde qui permet à la fois de :

    Éviter l’endommagement les cellules sanguines et de réduire le risque de formation de caillots grâce à une haute hémocompatibilité.
    Contrôler précisément en temps réel, en fonction des besoins physiologiques du patient, à travers l’électronique intégrée (microprocesseurs et les capteurs présents dans la prothèse).
    Produire des flux sanguins imitant finement ceux du cœur organique.

    Admis en réanimation postopératoire, les patients sont par la suite contrôlés de près par les équipes. Une réhabilitation est alors entamée en parallèle d’une éducation thérapeutique permettant d’apprendre à gérer le câble d’alimentation du dispositif qui sort de l’abdomen. Ils doivent ainsi apprendre à vivre différemment en l’attente d’une future transplantation cardiaque.

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    Pour la première fois dans le monde, à Montpellier, les interventions de ce type ont été précédées par la mise en place d’un capteur miniature dans l’artère pulmonaire des patients. Un moyen efficace de suivre l’évolution des pressions artérielles pulmonaires sous l’effet du nouveau cœur artificiel, chose habituellement impossible. Ainsi, la capitale héraultaise se positionne comme une ville innovante dans la cardiologie mondiale et renforce son statut d’acteur majeur du milieu.
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    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-video-le-chu-au-coeur-de -la-greffe-artificielle_60841962.html


  • 20 mars 2024 18:03

    Le CHU de Montpellier dans le cercle restreint des centres habilités à greffer un cœur artificiel totalLe CHU de Montpellier est l'un des six centres en France habilités à greffer un cœur artificiel total. L'opération a déjà été réalisée deux fois, en décembre 2023 et en janvier 2024. Le dispositif innovant permet au patient d'attendre la transplantation d'un vrai cœur.C'est un cœur qui est plus volumineux qu'un vrai cœur. Et plus lourd également : 900 grammes au lieu de 200-300 grammes en moyenne. Mais c'est un cœur artificiel qui remplace totalement un cœur réel : il reproduit notamment ses battements et s'auto-régule en fonction de la situation (effort par exemple ou sommeil). À ce jour, la machine développée par Carmat a été implantée 50 fois dans le monde, dont deux fois au CHU Arnaud-de-Villeneuve de Montpellier, un des six centres français habilités à le faire.12 heures passées en salle d'opération

    Des interventions très pointues qui ont mobilisé, à chaque fois, entre 10 et 15 personnes spécialement formées (chirurgiens cardiaques, anesthésistes-réanimateurs, infirmiers). La première opération a été réalisée en décembre 2023 sur un homme de 70 ans, la deuxième en janvier 2024 sur un homme de 60 ans. Ce dernier est toujours en réanimation sous dialyse. Celui qui l'a précédé est sorti de réanimation et il a repris progressivement la marche.

    "On a déjà des assistants circulatoires ou des cœurs artificiels, mais qui sont partiels, en agissant souvent sur le ventricule gauche, là, on a une assistance qui est globale, c'est extrêmement innovant" se félicite le Dr Philippe Rouvière, chirurgien cardiaque qui fait partie de l'équipe qui a opéré les deux patients. Deux millions d'insuffisants cardiaques en France

    Pour le moment, ce dispositif est censé être temporaire explique le Dr Rouvière, "cette machine permet de stabiliser les patients, de les retaper, pour les amener vers une transplantation cardiaque (cœur réel -ndlr)", mais si l'efficacité et fiabilité se confirment sur la durée, le dispositif pourrait devenir "une thérapeutique définitive", précieuse pour pallier la pénurie de greffons.Un organe essentiel remplacé par une machine

    "C'est une aventure qui est passionnante sur le plan humain, médical et technologique" témoigne le Pr Philippe Gaudard qui pilote le programme, "et qui est à la frontière de beaucoup de choses". Il y a l'innovation tout d'abord, mais aussi la nature même de l'organe, qui est une partie essentielle de notre corps. "C'est un concept philosophique assez intéressant puisqu'on remplace quelque chose d'intime par une machine. On a un de nos patients qui l'a surnommé son ange Gabriel" rapporte le chef du service d'anesthésie-réanimation au CHU Arnaud-de-Villeneuve.
    Un des deux patients opérés au CHU de Montpellier Un des deux patients opérés au CHU de Montpellier


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