
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a du mal à contenir la hausse des prix dans la zone euro, qui remontée à 7% en avril. (© AFP)
Le resserrement monétaire devrait se poursuivre après la dernière hausse des taux directeurs. L’inflation n’est pas encore endiguée.
La décision de la Banque centrale européenne (BCE), le 4 mai, de relever ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base, à 3,25% pour la rémunération des dépôts, est tout sauf une surprise.
On s’attendait à ce qu’elle réduise à nouveau le rythme de la hausse des taux, entamée en juillet 2022, notamment pour tenir compte de la récente crise bancaire, qui devrait conduire à un certain durcissement des conditions du crédit (voir Le Revenu n°1734).
La présidente Christine Lagarde a néanmoins souligné, lors de sa conférence de presse, qu’il ne s’agissait pas de faire une «pause» dans le processus de resserrement monétaire.
Mais ce dernier passe également par la réduction du bilan de la BCE. Celle-ci a en effet fait savoir, le même jour, que le portefeuille de titres détenus dans le cadre du programme d’achats d’actifs (APP) sera encore réduit. Ainsi, les montants des obligations arrivées à échéance ne seront pas réinvestis à partir de juillet prochain.
Le chômage au plus basReste que pour atteindre l’objectif d’inflation de 2% qui demeure fixé pour le moyen terme, le chemin à parcourir est encore long.
L’institution de Francfort continue à payer le retard à l’allumage du processus de resserrement monétaire, qui a commencé aux États-Unis six mois plus tôt.Dans ce pays, l’action de la Réserve fédérale a produit ses effets, puisque
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