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Wall Street vue stable, l'Europe sur de faibles variations
information fournie par Reuters 25/06/2025 à 14:15

LSEG (London Stock Exchange Group) headquarters in London

LSEG (London Stock Exchange Group) headquarters in London

par Claude Chendjou

Wall Street est attendue pratiquement stable à l'ouverture mercredi et les Bourses européennes sont sur de faibles variations à mi-séance, après les récentes hausses des marchés actions, alors que les investisseurs évaluent la portée de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,07% pour le Dow Jones et de 0,03% pour le Standard & Poor's 500, tandis que le Nasdaq pourrait poursuivre sa progression en grignotant 0,06%.

À Paris, le CAC 40 perd 0,30% à 7.593,67 points vers 10h30 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,36%. A Londres, le FTSE, riche en valeurs d'hydrocarbures, profite de la remontée des cours du pétrole, pour grappiller 0,01%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 régresse de 0,26%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,34% et le Stoxx 600 de 0,26%.

Le principal indice paneuropéen, dont pratiquement tous les grands compartiments sont dans le rouge mercredi, a enregistré mardi sa plus forte hausse en une seule séance depuis plus d'un mois, grâce à l'optimisme suscité par le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Il donne lieu désormais logiquement à des prises de bénéfice, alors que des sources ont rapporté que les frappes américaines en Iran auraient seulement retardé le programme nucléaire de Téhéran de quelques mois. Au sommet de l'Otan à La Haye, le président américain, Donald Trump, a cependant affirmé mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de "plusieurs décennies".

L'émissaire de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, de son côté a déclaré mardi soir que les négociations entre les Etats-Unis et l'Iran étaient "prometteuses" et que Washington espérait un accord de paix durable. Mais des doutes persistent quant à la stabilité de la trêve, ce qui fait remonter les cours du pétrole.

"Si les inquiétudes concernant l'offre de pétrole en provenance du Moyen-Orient ont diminué pour le moment, elles n'ont pas entièrement disparu", écrivent les analystes d'ING dans une note.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

FedEx chute de 5,5% en avant-Bourse, le groupe prévoyant un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes en raison des droits de douane qui ont pesé sur la demande mondiale.

Micron Technology gagne 0,6% en avant-Bourse en amont de ses résultats trimestriels attendus après la clôture.

VALEURS EN EUROPE

Stellantis gagne 3,91%, Jefferies ayant relevé sa recommandation à "acheter" contre "conserver" sur le constructeur automobile, l'intermédiaire s'attendant à ce que le nouveau directeur général, Antonio Filosa, mette rapidement en oeuvre des décisions stratégiques.

Ferrari progresse de 3,03%. Le constructeur automobile de luxe a tenu mardi soir une conférence téléphonique avant ses résultats du deuxième trimestre et Bernstein a déclaré que le message "restait aussi confiant que jamais".

Babcock s'envole de 12,97%, la société britannique d'ingénierie de défense ayant revu à la hausse ses prévisions à moyen terme.

Sur le plan sectoriel en Europe, l'automobile (+1,19%) est recherchée alors que les ventes de voitures dans le bloc ont augmenté de 1,9% sur un an en mai, selon les données de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).

Les valeurs liées à la défense (+1,26%) sont également bien orientées, tandis que le compartiment des médias recule de 1,12%.

TAUX

Les rendements obligataires souverains en zone euro montent alors que le gouvernement allemand a adopté mardi le projet de budget 2025 et le cadre pour 2026, prévoyant des investissements records sur les deux années.

Le rendement du Bund allemand à dix ans prend 2,2 points de base, à 2,557%, tandis que le 30 ans s'adjuge près de trois points, à 3,066%, après avoir gagné cinq points mardi pour toucher un sommet d'un mois à 3,081%. Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans est pratiquement stable, avec une hausse de 1,3 point de base, à 4,3063%. Les investisseurs sont dans l'attente de l'audition du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, devant le Sénat après une intervention la veille devant une commission de la Chambre des représentants où il a redit que les baisses de taux pouvaient attendre.

CHANGES

Le dollar progresse mercredi de 0,22% face à un panier de devises internationales, mais il regagne à peine le terrain perdu la veille lorsque les investisseurs ont décidé de prendre davantage de risques avec la trêve entre Israël et l'Iran.

L'euro recule de 0,02%, à 1,1606 dollar, mais la monnaie unique européenne reste proche de son plus haut niveau depuis octobre 2021.

La livre sterling s'échange à 1,3605 dollar (-0,08%) et est aussi proche de son plus haut niveau depuis janvier 2022.

PÉTROLE

Le marché pétrolier repart à la hausse, les investisseurs évaluant la stabilité du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, tandis que des données montrent que la demande américaine de brut a été relativement forte la semaine dernière.

Le Brent gagne 1% à 67,81 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 1,03% à 65,02 dollars.

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(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Augustin Turpin)

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