Le président américain Donald Trump s'exprime sur les droits de douane dans la roseraie de la Maison Blanche à Washington, D.C
La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé lundi, alors que le président américain Donald Trump continue ses menaces sur les droits de douane, ravivant les craintes d'une amplification de la guerre commerciale.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 50,85 points, soit 0,11% à 44.422,36 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,16% à 6.249,89 points. Le Nasdaq Composite cède 0,24% soit -50,03 points, à 20.535,496.
En ce début de semaine, l'attention se porte toujours sur le front commercial. Le locataire de la Maison blanche a annoncé samedi qu'il imposerait des droits de douane de 30% aux produits importés de l'Union européenne (UE) et du Mexique à partir du 1er août si aucun accord commercial n'est conclu d'ici là, des mesures qui s'ajouteraient à celles que les États-Unis ont déjà imposé ou menacent d'imposer à certains secteurs d'activité.
"Pour utiliser le plus grand des clichés, ce sont toujours les montagnes russes pour tous ceux qui suivent l'actualité commerciale, même si les marchés sont parvenus de plus en plus à surmonter leurs haut-le-cœur et se sont assurés faire le plein de pastilles contre la nausée", estime Jim Reid, stratège chez Deutsche Bank.
En ce qui concerne l'UE, les contre-mesures que Bruxelles avait prévu d'imposer en réponse aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium resteront suspendues jusqu'au 1er août, selon une déclaration faite dimanche par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Par ailleurs, cette semaine, la saison de résultats commence aux Etats-Unis, les grandes banques donnant le coup d'envoi mardi. De plus, les prix à la consommation, attendus mardi aussi, pourraient fournir des indices quant à l'impact de la guerre commerciale sur l'inflation américaine.
Aux valeurs, Veritex Holdings avance de 20,14%. Huntington Bancshares abandonne 1,78%. Les deux sociétés ont déclaré que Huntington Bancshares va racheter son concurrent plus petit, Veritex Holdings, pour 1,9 milliard de dollars.
(Rédigé par Mara Vîlcu, édité par Augustin Turpin)
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