Wall Street: la stagnation, toujours, sous les records
information fournie par Cercle Finance 26/06/2025 à 15:20
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices new-yorkais avancent de 0,2% à 0,4%, des scores toutefois insuffisants pour permettre d'aller chercher les plus hauts établis au mois de février.
Les investisseurs semblent vouloir prendre prétexte des incertitudes géopolitiques et économiques du moment pour consolider leurs positions alors que les marchés d'actions sont récemment revenus non loin de leurs records historiques.
Hier en cours de séance, le S&P 500, l'indice de référence des gérants de fonds, est revenu à environ 0,6% de son zénith de février.
De son côté, le Nasdaq n'évolue plus qu'à 0,75% de son record en séance atteint cet hiver.
A la faveur de l'accalmie sur le front commercial et d'indicateurs économiques solides, le Nasdaq a rebondi de plus de 30% depuis les annonces du 'Liberation Day', début avril.
Un progression aussi vive met évidemment les indices, faute de catalyseurs à la hausse, à la merci d'un repli, au moins temporaire.
Le principal indicateur macro-économique du jour n'a pas pesé sur la tendance, bien qu'il ait confirmé la tendance à la décélération de l'activité Outre-Atlantique.
Le produit intérieur brut (PIB) s'est ainsi contracté de 0,5% en rythme annualisé au premier trimestre 2025, selon les données définitives du Département du Commerce qui n'avait annoncé qu'un tassement de 0,2% en deuxième lecture il y a un mois.
Sur une note plus positive, les nouvelles commandes de biens durables ont, elles, rebondi de 16,4% en mai après avoir reculé de 6,6% le mois précédent.
Le Département du Travail a annoncé par ailleurs avoir enregistré 236.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage lors de la semaine du 16 juin, un chiffre en baisse de 10.000 par rapport à la semaine précédente.
Dans une note diffusée dans la matinée, les analystes de Barclays évoquent des marchés 'prudemment optimistes', mais dont la dynamique reste orientée à la hausse.
'Même si la croissance reste médiocre et que la Réserve fédérale ne semble pas prête à baisser ses taux, nous pensons que les actions - tout particulièrement aux États-Unis - devraient offrir de bonnes performances au cours du prochain trimestre', pronostique la banque britannique.
La perspective de la prochaine nomination par Donald Trump du successeur de Jerome Powell, l'actuel président de la Fed, sans doute davantage tourné vers des baisses de taux pourrait par ailleurs constituer un bon catalyseur à la hausse pour Wall Street.
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