Wall Street: la hausse s'amplifie grâce aux propos de Powell
information fournie par Cercle Finance 22/08/2025 à 17:06
Vers 10h45 (heure de New York), le Dow Jones s'adjuge 1,9% à 45,635.3 points, le S&P 500 gagne 1,6% à 6470.7 points et le Nasdaq Composite grimpe de 1,9% à 21.508,5 points.
Les places boursières américaines avaient ouvert la séance en hausse, mais leurs gains se sont nettement accentués au moment de la prise de parole de Jerome Powell, le patron de la Fed, à l'occasion du symposium des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming).
Celui-ci a ouvert la voie à une baisse des taux d'intérêt dès le mois prochain en reconnaissant que la situation économique actuelle pourrait nécessiter un 'ajustement' de la politique monétaire de la banque centrale américaine.
'A court terme, les risques entourant l'inflation sont orientés à la hausse, tandis que ceux pesant sur l'emploi penchent du côté de la baisse, une situation difficile', a notamment reconnu le patron de la Réserve fédérale lors de son intervention très attendue à l'occasion du symposium annuel de Jackson Hole (Wyoming).
Au vu du caractère restrictif actuel de l'institution, le banquier central a reconnu que le scénario de référence et l'évolution de l'équilibre des risques pourraient justifier un ajustement de l'orientation de la politique monétaire.
Si Powell n'a pas clairement indiqué qu'un nouveau cycle d'assouplissement monétaire serait imminent alors que le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) se réunit les 16 et 17 septembre, ses propos sont bien bien conciliants que ceux qui avaient suivi la réunion du Comité de politique monétaire de la fin juillet à l'issue de laquelle il avait de nouveau souligné l'incertitude liée à l'inflation en raison des politiques commerciales, adoptant un ton modérément agressif.
Ces commentaires conciliants bénéficient à l'ensemble de la cote, même si les investisseurs se ruent principalement vers les secteurs de la consommation non-essentielle (+2,5%), l'immobilier (+1,9%) et les banques (+1,7%), gagnants évidents d'une politique de taux bas.
Ces propos plus accommodants que prévu se traduisent aussi par une nette détente les rendements sur les bons du Trésor américain, celui du papier à dix ans lâchant plus de cinq points de base vers 4,27%.
Sur le marché des changes, le dollar revient à des plus bas de quatre ans face à l'euro, la monnaie unique flirtant désormais avec le seuil de 1,1720.
Les cours du pétrole restent quant à eux orientés à la hausse, soutenus par les inquiétudes persistantes autour de l'offre mondiale après que Peter Navarro, le conseiller économique de la Maison Blanche, a menacé l'Inde de barrières douanières exorbitantes de 50% si le pays ne cessait pas ses achats de pétrole à la Russie.
Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) progresse de 0,2% autour de 63,7 dollars, ce qui permet au dernier de se diriger vers une hausse de plus de 1,2% sur la semaine après deux semaines de repli.
Sur l'ensemble de la semaine, marquée par de sévères secousses sur le compartiment technologique, le Dow Jones avance à ce stade de 1,4%, le S&P grignote 0,2% mais le Nasdaq cède encore 0,7%.
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