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Vers une réinscription de l'Iran sur la liste noire du Gafi-sources
information fournie par Reuters 21/02/2020 à 11:58

    par John Irish et Leigh Thomas
    PARIS, 21 février (Reuters) - Le Groupe d'action financière
(Gafi ou FATF en anglais) doit replacer vendredi l'Iran sur sa
liste noire, les autorités de Téhéran ayant échoué à se
conformer aux normes internationales sur la lutte contre le
blanchiment et le financement du terrorisme, ont déclaré deux
diplomates. 
    Cette décision, qui vient après plus de trois années de
menaces de la part de cette organisation internationale à
l'égard de Téhéran, doit déboucher sur la réintégration dans sa
liste noire et l'application de contre-mesures qui vont
augmenter l'isolement de l'Iran par rapport aux marchés
financiers. 
    Elle doit se traduire par une attention croissante portée
aux transactions avec l'Iran, des règles plus strictes d'audit
externe pour les firmes financières opérant sur place et une
pression accrue pour le petit nombre de banques et d'entreprises
étrangères opérant en Iran. 
    "Il sera placé sur la liste noire aujourd'hui
(vendredi-NDLR)", a déclaré un diplomate occidental. "Du fait de
son inertie (sur le sujet) l'Iran va faire face à des coûts
d'emprunt plus élevés et un isolement du système financier."
    Un second diplomate a aussi déclaré que l'Iran serait placé
sur cette liste mais un troisième responsable européen n'a pas
confirmé cette éventualité. 
    Pour autant, les trois sources ont déclaré que les Etats
membres du Gafi seraient invités à mettre en place des
contre-mesures adaptées à leur économie, le choix des modalités
d'action restant de leur ressort. 
    "C'est une solution intermédiaire. Une sorte de tour de
passe-passe pour laisser la porte ouverte aux Iraniens", a
déclaré une des diplomates. 
    L'application par l'Iran des règles du Gafi représente un
critère crucial pour tenter d'attirer les investisseurs
étrangers, en particulier depuis que les Etats-Unis ont réimposé
des sanctions contre le régime iranien en 2018, après s'être
retiré de l'accord de Vienne de 2015 sur le programme nucléaire
iranien. 
    

 (Version française Myriam Rivet, édité par Blandine Hénault)

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