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Une semaine sur les marchés : le recap du 9 au 14 décembre
information fournie par Boursorama 13/12/2024 à 09:00

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

Lundi 9 décembre

CAC 40 : +0,72% à 7.480,14 points et 3,9 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris a été tirée par de nouvelles annonces de Pékin sur la relance de l'économie chinoise, un marché crucial pour ses poids lourds du secteur du luxe notamment. Les membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois ont annoncé vouloir poursuivre la relance de l'économie du pays et adopter "une politique monétaire légèrement assouplie". LVMH a pris 3,52% à 652,60 euros, Kering 3,48% à 246,50 euros et Hermès 0,84% à 2.278 euros. Le spécialiste de spiritueux Pernod Ricard (+2,71% à 111,80 euros), le minier Eramet (+8,61% à 54,85 euros) et l'équipementier automobile Forvia (+7,85% à 9,28 euros) en ont également profité. Les investisseurs ont également les yeux rivés sur la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne jeudi. Celle-ci devrait abaisser ses taux, dans un contexte d'inflation en repli et de croissance atone en zone euro. De son côté, la Bourse de New York a, elle, fini dans le rouge : l'indice Dow Jones a cédé 0,54%, à 44.401,93 points, le S&P 500 a perdu 0,61% à 6.052,85 points. Enfin, le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 0,62% à 19.736,69 points. Nvidia a 2,55% alors que le régulateur chargé de la surveillance des marchés en Chine (SAMR) a annoncé avoir lancé une enquête visant le géant américain des semi-conducteurs pour violations présumées de la loi anti-monopole. AMD a, de son côté, cédé 5,57% après que BofA Global Research a abaissé sa note sur la valeur, pesant sur l'indice Philadelphia Semiconductor.

Valeur en vue

Eramet signe la plus forte hausse de l'indice SBF 120, notamment porté comme dautres valeurs cycliques par les nouvelles mesures de relance dévoilées par la Chine. Les titres Antofagasta (+4%), Rio Tinto (+4%), Thyssenkrupp (+3,5%) et Glencore (+3,4%) figurent ainsi parmi les plus fortes hausses de l'indice STOXX Europe 600. Au-delà de l'effet positif bénéficiant au secteur minier dans son ensemble, le producteur français de manganèse, de nickel et lithium profite de propos favorables tenus par les analystes de Bank of America. La banque d'affaires américaine, qui maintient sa recommandation d'achat et son objectif de cours de 100 euros sur le titre, dit voir une action "profondément sous-évaluée" ('deep value') dans une note diffusée dans la matinée.

Mardi 10 décembre

CAC 40 : -1,14% à 7.394,78 points et 3,5 milliards d'euros échangés

La séance

Avec ce recul de 1,14%, le CAC 40 met fin à une série de huit clôtures positives consécutives. LVMH, le numéro un mondial du secteur du luxe et plus grosse capitalisation boursière de la place, a perdu 2,54% à 636 euros. Kering a reculé de 2,21% à 241,05 euros et Hermès a lâché 1,93% à 2.234,00 euros. L'Oréal, géant des cosmétiques, mais considéré comme appartenant au même secteur, a baissé de 1,27% à 345,25 euros. Les entreprises du secteur du luxe avaient été tirées lundi par les annonces des membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, organe de décision clé, qui ont dit vouloir poursuivre la relance de l'économie du pays et adopter "une politique monétaire légèrement assouplie". Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à dix ans atteignait 2,88%, presque sans changement par rapport à la veille. C'est rouge aussi à Wall Street, avec un Dow Jones à -0,35%, à 44.247,83 points et un Nasdaq Composite à -0,25% à 19.687,24 points. Au sein de l'indice S&P 500, l'indice sectoriel des communications a affiché la plus forte hausse, soutenu par l'action d'Alphabet, maison mère de Google, qui a grimpé de plus de 5% après l'annonce d'une percée dans les puces quantiques.

Valeur en vue

Nouveau changement de gouvernance chez Euroapi. Le conseil d'administration du groupe a accepté la démission de Viviane Monges de ses fonctions d'administratrice et de présidente du conseil, ainsi que celle de Ludwig de Mot de ses fonctions de directeur général. Il a nommé Emmanuel Blin président du conseil d'administration, et David Seignolle directeur général, avec effet immédiat. Le nouveau dirigeant sera en charge d'appliquer le plan stratégique Focus 27. Pour 2024, le spécialiste des principes actifs a confirmé anticiper une baisse des ventes, par rapport à l'exercice précédent, comprise entre 8% et 11% sur une base comparable et entre 4% et 7% de marge de Core Ebitda.

Mercredi 11 décembre

CAC 40 : +0,39% à 7.423,40 points  et x milliards d'euros échangés.

La séance

La Bourse de Paris est repartie en hausse, plutôt rassurée par les chiffres de l'inflation américaine conformes aux attentes, à la veille de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L'indice américain CPI des prix à la consommation a montré une nouvelle accélération de l'inflation en novembre aux Etats-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, à 2,7% sur un an contre 2,6% en octobre. Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%, en raison notamment de l'évolution des prix du logement et de la nourriture. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans a atteint 2,89% en clôture, contre 2,88% la veille. Le taux allemand, utilisé comme référence, s'est lui élevé à 2,12%. La Bourse de New York a, elle, fini en ordre dispersé, la légère contre-performance du Dow Jones n'ayant toutefois pas occulté le passage par le Nasdaq de la barre des 20.000 points, en séance et en clôture, une première.

Valeur en vue

Publicis s'adjuge la plus forte hausse du CAC 40 et se rapproche de ses plus hauts historiques atteints au mois de mai dernier, alors que JP Morgan a relevé son conseil sur le titre. Dans une note sectorielle, les analystes de la banque américaine disent faire du titre l'une de leurs valeurs préférées parmi les médias européens à l'approche de l'exercice 2025, aux côtés d'UMG, RELX et Vivendi. Ils estiment que le groupe est bien positionné pour faire mieux que ses concurrents dans les mois qui viennent, notamment grâce à sa solide implantation aux Etats-Unis, toujours le principal moteur du marché. Leur prévision de croissance organique pour le prochain exercice passe ainsi de 4,1% à 5,1%, ce qui les conduit à relever l'objectif de cours de 109 à 140 euros, soit un potentiel haussier de quelque 36%. Selon JP Morgan, l'action Publicis devrait se traiter sur la base d'une prime en Bourse de plus de 30% par rapport à ses rivaux au vu de son rythme de croissance, de ses gains de nouveaux contrats et de la qualité de son "mix". Quant au projet de fusion entre Omnicom et Interpublic, l'opération va certes donner naissance à un concurrent plus fort, reconnaît JP Morgan, mais va aussi limiter la concurrence en faisant évoluer la structure du marché.

Jeudi 12 décembre

CAC 40 : -0,03% à 7.420,94 points et 3,2 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris a terminé stable jeudi après la quatrième baisse des taux de l'année de la Banque centrale européenne. La BCE a baissé ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, à 3% sur le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. En revanche, la prise de parole de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a refroidi les marchés. Elle a notamment déclaré que l'économie de la zone euro perdait "de l'élan" en raison de la contraction du secteur manufacturier et de la faible croissance des services. Elle a aussi mis en exergue "le risque de frictions accrues dans le commerce mondial (qui) pourrait peser sur la croissance de la zone euro". Outre-Atlantiqu, c'est la baisse qui a dominé plus nettement : le Dow Jones a cédé 0,53%, le Nasdaq Composite repassant sous le seuil des 20.000 points à -0,66%. Alors que les investisseurs misent avec une quasi-certitude sur une baisse de taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de la Fed mercredi prochain, le rythme ultérieur de l'assouplissement monétaire aux Etats-Unis semble plus incertain. Côté valeurs , Adobe, éditeur de logiciels tels que Photoshop, a plongé de 13,69% en raison d'une prévision de chiffre d'affaires inférieure aux attentes de Wall Street pour son exercice fiscal 2025, signe selon les analystes que les investissements pour intégrer l'intelligence artificielle dans ses applications mettent plus de temps que prévu à porter leurs fruits.

Valeur en vue

Sopra Steria SOPR.PA a lourdement chuté, les investisseurs n'ayant pas accueilli favorablement les ambitions du groupe français de services informatiques pour 2028. Il a dit viser un chiffre d'affaires supérieur à 7 milliards d'euros à cet horizon grâce au renforcement de sa présence européenne et de sa position dans les technologies de nouvelle génération. Sopra Steria prévoit une croissance organique comprise entre 2 et 5% par an après 2025 et anticipe une politique de croissance externe générant environ 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires acquis entre 2024 et 2028. Le groupe avait précédemment déclaré viser en 2024 une croissance organique du chiffre d'affaires compris entre 2% et 4%.

Vendredi 13 décembre

CAC 40 : -0,15% à 7.409,57 points et 3,4 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris conclut la séance sur un repli limité, notamment pénalisée par Vivendi (-2,8%) et Sanofi (-1,7%). En variation hebdomadaire, l'indice parisien cède un peu plus de 0,2%. Les investisseurs ont accueilli sans émotion particulière la nomination de François Bayrou à Matignon, le climat d'incertitude politique dans l'Hexagone étant déjà "pricé". Sur le compartiment obligataire les OAT évoluent vers 3.03% tandis que les Bunds sont 2.24% avec un 'spread' maintenu en-dessous des 80 points. Outre-Atlantique, les mouvements sont limités avec -0,2% pour le Nasdaq, -0,1% pour le S&P500 et un Dow Jones quasiment stable.

Valeur en vue

Soitec s'apprécie alors que le spécialiste des semi-conducteurs a annoncé la poursuite de sa collaboration avec les Microsystems Technology Laboratories (MTL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT), renforçant sa présence en Amérique du Nord. Cette initiative vise à diversifier les collaborations technologiques et anticiper les besoins futurs de l'industrie. "En s'associant à une institution de renommée mondiale comme le MIT, Soitec bénéficie d'un accès unique à des avancées technologiques de pointe et à un écosystème d'innovation exceptionnel", a souligné Christophe Maleville, directeur général adjoint de Soitec.

LG avec Reuters, AFP, Cercle Finance et AOF

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