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Une semaine sur les marchés : le récap du 24 au 28 février
information fournie par Boursorama 28/02/2020 à 18:25

(Crédits photo : Adobe Stock  - Peshkova )

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Lundi 24 février

Le fait du jour

La propagation du coronavirus en Europe pousse les investisseurs à réévaluer l'impact de l'épidémie sur l'économie mondiale. D'autant plus que les premiers indicateurs reflétant l'effet de la pneumonie virale sur l'économie commencent à se faire connaître. L'indice PMI Markit d'activité du secteur privé de février aux Etats-Unis, publié vendredi dernier, est ressorti en contraction pour la première fois depuis 2016.

Les Bourses européennes ont lourdement chuté lundi. Le Footsie britannique a perdu 3,34%, le Dax allemand a cédé 4,01%, l'indice Euro Stoxx 50 a reculé de 4,01%. La Bourse de Milan a dévissé de 5,43%, sa plus forte baisse en séance depuis fin mai 2018 après l'annonce d'un septième décès attribué au coronavirus dans le pays.

L'indice CAC 40 a chuté de 3,94% à 5791,87 points, un plus-bas depuis le 2 décembre 2019, dans un volume d'échanges nourri de 7,7 milliards d'euros.

Valeur(s) en vue

L'ensemble des 40 plus grosses valorisations qui composent l'indice CAC 40 a fini dans le rouge. Les secteurs très exposés à la Chine - automobile, tourisme et luxe – sont les plus touchés. Peugeot chute de 6,97% à 17,81 euros, Renault de 6,63% à 29,59 euros, ArcelorMittal de 6,72% à 13,99 euros. Air France-KLM dégringole de 8,68% à 8,29 euros. Dans le luxe, Kering a reculé de 4,72% à 535,10 euros, LVMH de 4,66% à 385,65 euros et Hermès de 3,48% à 670,40 euros. STMicro, le groupe de semi-conducteurs très exposé à la Chine, plonge de 7,03% à 26,31 euros l'action.

Mardi 25 février

Le fait du jour

Dans un marché paniqué par le coronavirus, la Bourse de Paris enregistre de nouvelles pertes (-1,94%). Le CAC 40 a reculé de 112,19 points à 5.679,68 points, un plus bas en clôture depuis le 23 octobre 2019, dans un volume d'échanges inhabituellement élevé de 6,2 milliards d'euros.

Valeur en vue

Le secteur bancaire se voit pénalisé par les anticipations de baisse des taux d'intérêt de la part des grandes banques centrales face à la crise sanitaire. Les valeurs du secteur terminent en queue du CAC 40, à l'instar de BNP Paribas (-4,88 à 48,70 euros), Société Générale (-3,64% à 28,85 euros) et Crédit Agricole (-3,62% à 12,24 euros).

Sur le SBF 120, le titre du chimiste Arkema s'est soudainement envolé en début d'après-midi après des informations de Bloomberg selon lesquelles le groupe pourrait revoir son portefeuille d'activités en cédant son activité de « verre acrylique ». Arkema signe la plus forte hausse du jour +6,44%.

Mercredi 26 février

Le fait du jour

Les marchés continuent de redouter les effets sur l'économie du coronavirus. Après avoir commencé la journée dans le rouge (plus de 2% de pertes), la Bourse de Paris a progressivement remonté la pente pour terminer la séance à l'équilibre (+0,09%) à 5684,55 points dans un volume d'échanges de 6,9 milliards d'euros.

Valeur en vue

Affecté ces derniers jours par la crise sanitaire, le secteur automobile est tiré par les bons résultats de PSA et d'Europcar Mobility Group. Le groupe Peugeot a enregistré un bénéfice net record en 2019, en hausse de 13,2% à 3,2 milliards d'euros. Résultat : le titre a progressé en séance de 4,75% à 18,52 euros l'action. Même Renault en profite : +1,22% à 29,09 euros.

Europcar Mobility Group est de son côté porté par une prévision de « progression forte » de son bénéfice net en 2020. Le titre bondit de 8,49% à 3,60 euros.

Jeudi 27 février

Le fait du jour

La Bourse de Paris a débuté en forte baisse (-2,41%) puis a poursuivi son recul dans la journée pour terminer la séance à -3,32% à 5495,60 points. La quasi-totalité des indices sectoriels sont concernés par la tendance baissière. Le secteur bancaire creuse ses pertes : Société Générale -6,44%, BNP Paribas -5,87 %, Crédit Agricole -6,16 %. Les transports, le tourisme, et l'automobile sont également sanctionnés par les marchés.

Après avoir accumulé des records ces dernières semaines, c'est la dégringolade pour Wall Street (-4,42% pour le Dow Jones et le S&P 500, -4,61% pour le Nasdaq).

Du côté des autres classes d'actifs à risques, le pétrole s'écroule, emporté par des craintes d'un effondrement de la demande, en particulier de la Chine, premier importateur mondial. Le Brent s'échange à 51,32 dollars le baril (-3,95%).

Valeur en vue

Contre la tendance, Engie, seule hausse du CAC 40, prend 2,33% après l'annonce de ses résultats 2019. Le chiffre d'affaires a progressé, de 4,1% à 60,1 milliards d'euros, en croissance organique de 4,1%. Résultat : l'ex GDF Suez a relevé de 7% sa proposition de dividende distribué au titre de 2019, à 0,80 euro par action.

Vendredi 28 février

Le fait du jour

Le CAC 40 n'aura pas réussi à redresser la barre pour le dernier jour de la semaine. Il recule de 3,38%, à 5309,90 points dans un volume d'échanges de 10 milliards d'euros ! Sur la semaine, l'indice a dévissé d'environ 12%. Il s'agit de sa plus forte baisse sur une semaine depuis... novembre 2008.

La situation actuelle semble liée à la fois à un manque de visibilité sur l'évolution du coronavirus et à une inquiétude sur certains indicateurs macroéconomiques. Il n'est pas inutile de souligner que le décrochage des marchés a commencé vendredi 21 février après la publication de l'indice PMI composite (synthèse entre l'industrie et les services) aux Etats-Unis tombé sous le seuil critique des 50 points à 49,6. Ce chiffre marque en effet la contraction de l'activité du secteur privé aux Etats-Unis...

Valeur en vue

Lagardère est lanterne rouge du SBF 120 et plonge de 9,74%. Si les investisseurs sanctionnent des résultats moins bons que prévu (notamemnt une perte nette de 15 millions d'euros lors de son exercice 2019), c'est surtout l'exposition au tourisme du groupe qui fait chuter le titre. Les investisseurs s'inquiètent de l'impact que pourrait avoir le coronavirus sur sa branche Travel Retail, qui représente plus de 60% des revenus du groupe.

La crise sanitaire fait le bonheur de certaines petites sociétés à l'instar de Novacyt , spécialiste du diagnostic clinique, qui a lancé début février un test spécifique à la souche du coronavirus 2019. Ce vendredi, la biotech a annoncé la signature d'un accord de distribution en Asie pour son test, et attend toujours le feu vert de la FDA pour pouvoir accéder au marché américain. L'action a pris près de 30% dans la journée.

SB (redaction@boursorama.fr)

Valeurs associées

Euronext Amsterdam +41.52%
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