recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)
Lundi 1er décembre
CAC 40 : -0,32% à 8.097 points et 3,7 milliards d'euros échangés
La séance
La Bourse de Paris a terminé en timide baisse, dans un climat de forte aversion pour le risque en attendant des données économiques clés avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, et minée par la chute d' Airbus .
Les actions américaines ont, elles aussi, légèrement reculé, pénalisées par la hausse des rendements obligataires et des données économiques montrant l'impact persistant des droits de douane sur le secteur manufacturier, alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale la semaine prochaine. L'indice Dow Jones a cédé 0,90%, à 47.289,33 points. Le S&P 500 a perdu 0,53% à 6.812,63 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 0,38% à 23.275,922 points. L'enquête de l'Institute for Supply Management a révélé que l'activité manufacturière américaine s'est contractée pour le neuvième mois consécutif en novembre, les usines souffrant de la faiblesse des commandes et de la hausse des prix, sous l'effet des tarifs douaniers.
Valeurs en vue
Ciel plombé pour Airbus aujourd'hui. L'avionneur a signé la plus forte baisse du CAC 40 après avoir reconnu rencontrer des "problèmes de qualité" sur des panneaux métalliques produits par un de ses sous-traitants pour son monocouloir à succès A320. L'incident est "identifié" et "circonscrit", a assuré le fabricant. Airbus "est en train d'inspecter tous les avions potentiellement affectés, tout en sachant que seule une partie d'entre eux devra faire l'objet de mesures supplémentaires", a déclaré une porte-parole de l'industriel européen à l'AFP , confirmant des informations de presse qui ont fait dévisser le cours de l'entreprise à la Bourse de Paris. La révélation de ce dernier incident intervient trois jours après que le géant européen de l'aéronautique a lancé un rappel concernant là aussi l'A320 pour remplacer de toute urgence un logiciel de commande vulnérable aux radiations solaires. Lundi matin, Airbus a indiqué que moins de 100 appareils de la gamme A320 restaient immobilisés et qu'il travaillait avec les compagnies aériennes "pour s'assurer qu'ils peuvent être remis en service".
Mardi 2 décembre
CAC 40 : -0,28% à 8.074,61 points et 3,3 milliards d'euros échangés
La séance
Comme hier, la Bourse de Paris achève la séance sur un repli limité (-0,28%), à 8.074 points, malgré le large soutien des banques avec +2,2% pour Société Générale et BNP Paribas, et +1,6% pour Crédit Agricole. L'indice parisien est en effet freiné par Edenred (-3%), Pernod Ricard (-1,9%) ou encore Dassault Systèmes (-1,8%). Sur le front des statistiques, les investisseurs ont pris connaissance à 11h des chiffres de l'inflation en zone euro pour le mois de novembre, qui déjouent un peu les pronostics : "les prix ont accéléré à +2,2% en novembre, après 2,1% en octobre". L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils, est quant à elle restée stable à 2,4%, mais elle ne recule pas malgré la baisse du fioul et des carburants.
A l'inverse, Wall Street a rebondi, dans un volume d'échanges modéré et un climat toujours prudent avant la publication vendredi de l'indice PCE des prix, mesure de l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale qui se réunit les 9 et 10 décembre. L'indice Dow Jones a gagné 0,39% et le Nasdaq Composite a avancé de 0,59%, à 23.413,674 points. Les grands indices new-yorkais ont enregistré leur sixième gain en sept séances, portés par le entreprises technologiques, après leur baisse de la veille provoquée par des données décevantes du secteur manufacturier, la montée des rendements du Trésor américain et la chute du bitcoin et des actions liées aux cryptomonnaies.
Valeur en vue
FDJ United a été sévèrement sanctionné après une dégradation de JP Morgan. La banque américaine est passée de "surpondérer "à "sous-pondérer" sur l'action du spécialiste européen des jeux d'argent et de hasard, avec un objectif de cours revu à la baisse de 42 à 22,50 euros. Les analystes de la banque américaine soulignent que l'acquisition du groupe de jeux en ligne Kindred l'année dernière est intervenue à un moment peu propice, l'activité ayant été fortement affectée par le durcissement de la réglementation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les opportunités attendues de l'acquisition de Kindred ne se reflètent pas encore dans l'activité paris et jeux en ligne (BU), explique le courtier, qui s'était initialement montré optimiste, car la diversification accrue ajoutait un élément défensif, l'offre globale devait s'améliorer et la transaction semblait opportune avant la légalisation éventuelle des casinos en ligne en France. "Bien que notre opinion reste inchangée, les obstacles réglementaires sont devenus des obstacles importants à l'ambition à moyen terme de FDJ, plus que ce que la société (et le marché) n'avait prévu, comme le reflète la performance de l'action cette année", écrivent les analystes.
Mercredi 3 décembre
CAC 40 : +0,16% à 8.087,42 points et 3,5 milliards d'euros échangés
La séance
Allez, c'est une légère hausse qui s'affiche en fin de séance pour une journée où la Bourse de Paris est restée plutôt atone. Les investisseurs ont notamment dû digérer les chiffres moroses de l'emploi privé aux Etats-Unis. Le secteur privé a détruit 32.000 emplois le mois dernier, selon l'enquête régulière ADP/Stanford Lab, prenant de court les marchés qui s'attendaient au contraire à des créations nettes.
C'est vert aussi outre-Atlantique. L'indice Dow Jones a gagné 0,86%, et le Nasdaq Composite 0,17% à 23.454,092 points. L'indice ISM sur l'activité du secteur des services aux Etats-Unis montre, lui, une légère accélération en novembre, mais les prix payés par les entreprises du secteur n'ont que légèrement diminué par rapport au mois précédent alors que sera publié vendredi l'indicateur d'inflation préféré de la Fed. Côté valeurs, le repli de Microsoft (-2,5%) a pesé sur le secteur technologique (-0,4%). Selon le site The Information, le géant de l'informatique a réduit les objectifs de ventes pour certains de ses produits liés à l'intelligence artificielle (IA) à la suite de performances décevantes de nombreux commerciaux lors de l'exercice fiscal clos en juin. Mais les actions ont rebondi après que Microsoft a démenti cette information auprès de CNBC, permettant au S&P500 et au Nasdaq de repasser dans le vert.
Valeurs en vue
Eutelsat a chuté après la cession par Softbank Group Capital de 36 millions de droits dans l'opérateur européen de satellites. Softbank Group Capital, filiale du conglomérat japonais SoftBank Group, a cédé ses droits de souscription afin de lever des fonds qui serviront à financer l'exercice de ses droits restants, selon un document consulté par Reuters. L'offre de 36 millions de droits équivaut à environ 26 millions d'actions d'Eutelsat, soit près de la moitié de la participation actuelle de Softbank Group Capital. Eutelsat, qui bénéficie des perspectives encourageantes concernant la demande pour ses satellites et est perçu comme une alternative potentielle à Starlink d'Elon Musk, a lancé une augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros, souscrite en grande partie par l'Etat français. L'opération se compose d'une augmentation de capital réservée de 828 millions d'euros et d'une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de 670 millions d'euros.
Jeudi 4 décembre
CAC 40 : +0,43% à 8.122,03 points et 3,6 milliards d'euros échangés
La séance
Le CAC 40 a accéléré aujourd'hui, tracté par le secteur auto avec 6,3% pour Renault et 3,7% pour Stellantis. Capgemini complète le podium du jour avec 4,2%. Les valeurs automobiles figurent aux avant-postes des marchés d'actions européens, portées par des commentaires encourageants des analystes de Bank of America concernant les perspectives du secteur à l'approche de l'année 2026. Les titres Porsche ( 4,2%), Mercedes-Benz ( 4,6%) ou BMW ( 4%) signent ainsi quelques-unes des meilleures performances du jour. Dans une étude sectorielle publiée dans la matinée, les équipes de BofA disent s'attendre à ce que la pression réglementaire qui s'exerce sur la filière retombe, tout particulièrement en ce qui concerne la régulation européenne sur les émissions de CO2 des véhicules.
La Bourse de New York a clôturé sans direction, digérant de nouveaux chiffres sur l'emploi. Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre, ne lâchant que 0,07%, l'indice Nasdaq a pris 0,22% et l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,11%. Le marché a accueilli peu avant l'ouverture les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui sont ressorties en deçà des attentes (à 191.000 contre 220.000 escomptées). Ces chiffres "ont chuté à un niveau pas vu depuis près de deux ans", remarque dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com. A la cote, Meta ( Facebook , Instagram) a avancé (+3,43% à 661,53 dollars) après des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles l'entreprise devrait réduire jusqu'à 30% ses investissements dans le métavers, les univers virtuels érigés en priorité stratégique depuis quatre ans, alors que le groupe se recentre sur le développement de l'intelligence artificielle (IA).
Valeur en vue
Pierre & Vacances-Center Parcs a bondi de 8% après l'annonce de ses résultats pour son exercice 2024-25, légèrement inférieurs aux attentes, mais recelant une bonne visibilité pour le 1er semestre 2025-26, selon Oddo BHF. Le groupe de tourisme a réalisé un résultat net positif à 40,6 millions d'euros sur l'exercice écoulé, contre 28,7 MEUR précédemment, et un EBITDA ajusté en hausse de 3,9% à 181 MEUR, mais manquant les 186 MEUR du consensus. "Cette performance s'explique essentiellement par le dynamisme des activités touristiques ( 69 MEUR de CA additionnel), et des économies générées par l'exécution rigoureuse du plan d'économie de coûts", pointe Oddo BHF. Ce dernier souligne aussi un portefeuille de réservations touristiques engrangé à date pour le 1er semestre 2025-26 en hausse significative pour l'ensemble de ses marques et représentant plus des deux tiers de l'objectif budgété sur la période.
"Nous sommes confiants en la capacité du groupe à poursuivre la bonne exécution de son plan stratégique", ajoute l'analyste, qui maintient son opinion "surperformance" et son objectif de cours de 2,20 euros sur le titre.
Vendredi 5 décembre
CAC 40 : -
La séance
Les Bourses européennes ont ouvert en petite hausse vendredi, poussées par les anticipations de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), avant la publication d'un indicateur très attendu sur l'inflation aux Etats-Unis.
Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris gagnait 0,14%, Francfort 0,22%, Londres 0,07% et Milan 0,07%.
Valeur en vue
Derichebourg domine le SBF 120 aprèss une publicationa appréciée. Au titre de l'exercice 2024-2025, le groupe a déclaré un bénéfice net de 122 millions d'euros contre 74,8 millions un an plus tôt. Le spécialiste du recyclage des métaux intègre une contribution positive de 42,4 millions d'euros d'Elior (dont il détient 48%), qui avait publié le mois dernier un bénéfice net annuel de 87 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a reculé de 8,5%, à 158,9 millions d'euros (contre 146 millions attendus) tandis que le chiffre d'affaires s'est affiché à 3,34 milliards d'euros (3,31 milliards de consensus), en baisse de 7,5% en rythme annuel. Pour l'exercice en cours, Derichebourg anticipe un chiffre d'affaires "au moins égal" à celui de 2024-2025 et un Ebitda courant de 320 millions à 350 millions d'euros.
Laurent Grassin, avec Reuters, AFP, ZoneBourse et AOF
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