
recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)
Lundi 9 septembre
CAC 40 : +0,99% à 7.425,26 points et 2,6 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La bourse de Paris ouvre la semaine en nette hausse, le CAC 40 a été bien aidé par Air Liquide, Saint-Gobain (+2,4%) ou encore Schneider Electric (+2%). Les chiffres de l'inflation venus de Chine ont rassuré les marchés avec le CPI le plus faible depuis quatre ans (+0,6% sur 12 mois) et un indice "core" négatif en séquentiel. Wall Street aussi finit dans le vert, reprenant des couleurs après une semaine noire, les investisseurs restant optimistes quant à un scénario d'atterrissage en douceur de l'économie américaine avant la publication des chiffres de l'inflation cette semaine. L'indice Dow Jones a gagné 1,2%, à 40.829,59 points. Même progression pour le Nasdaq Composite à 16.884,603 points. Dell Technologies et Palantir Technologies, qui vont rejoindre le S&P 500 le 23 septembre, ont gagné 3,8% et 14% respectivement.
Valeur en vue
Journée difficile pour Kering . Alors que le titre cède déjà près de 45% sur 6 mois, il est pénalisé par des abaissements de recommandation provenant de deux analystes. Le premier, RBC, est passé de "surperformer" à "performance en ligne". "Nous pensons que l'environnement du luxe ralentit progressivement, ce qui est susceptible d'avoir un impact important sur Gucci, la marque devant composer avec une offre de produits en renouvellement", écrivent les analystes de RBC. "Par conséquent, nos estimations prévoient que Gucci ne retrouvera pas une croissance positive de son chiffre d'affaires avant le deuxième semestre 2025, au moins", ajoute la banque. De son côté, Barclays estime également que le redressement de Kering pourrait prendre plus de temps qu'attendu car les ventes de Gucci souffrent davantage que celles des autres groupes du secteur de la faiblesse de la demande chinoise. Le courtier abaisse donc de "pondération en ligne" à "sous-pondérer" sa recommandation sur le titre : "Nous pensons que le redressement de Gucci pourrait être décalé dans le temps, tandis que les autres marques (Saint Laurent, Bottega Veneta, Balanciaga) pourraient ne pas compenser réellement la faiblesse de l'activité chez Gucci".
Mardi 10 septembre
CAC 40 : -0,24% à 7.407,55 points et 2,9 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La journée avait bien commencé, dans la foulée de la séance de lundi. Après avoir passé quasiment l'ensemble de la matinée en vert, avec un pic proche de 7475 pts (+0,6%), la bourse de Paris a marqué le pas en seconde partie de séance. Si Capgemni et Dassault Systèmes tirent notamment leur épingle du jeu en s'arrogeant respectivement 5,3% et 1,8%, l'indice doit aussi composer avec les reculs marqués de plusieurs poids lourds de la cote, comme -3,4% pour STMicro, -3,1% pour Renault ou encore -3% pour Stellantis. La Bourse de New York a fini sur une note contrastée, les investisseurs se montrant hésitants avant la publication de nouveaux indicateurs d'inflation, mercredi et jeudi : le Dow Jones a cédé 0,23%, l'indice Nasdaq a gagné 0,84% et l'indice élargi S&P 500, 0,45%. Oracle a té plébiscité (+11,44%), après des résultats supérieurs aux attentes, avec une mention spéciale à la croissance de ses activités d'informatique à distance (cloud computing). Les prévisions du groupe pour le trimestre en cours sont conformes aux projections des analystes. Enfin, les investisseurs se montraient aussi timorés avant le débat présidentiel entre l'ancien chef de l'Etat républicain Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris.
Valeur en vue
Scor a grimpé de 6,3% sur la séance. Les médias Betaville et Insurance Insider indiquent aujourd'hui que Covéa aurait relancé des négociations pour le rachat du groupe de réassurance. Covéa, qui regroupe les marques Maaf, MMA et GMF, avait déjà approché Scor en août 2018 en vue d'une OPA amicale à 43 euros par action, en espèces. Mais le groupe avait rapporté que le conseil d'administration de Scor, qui s'était réuni sur ce sujet, "avait refusé d'entrer en discussion avec Covéa en vue de négocier un rapprochement amical sur les bases de sa proposition". Le mutualiste a alors retiré son offre, tout en "(réaffirmant) néanmoins son intérêt pour une opération amicale". Covéa n'aurait pas abandonné son projet, ce qui peut présager d'une surenchère. Cela reste toutefois à confirmer car Scor avait déclaré, de son côté, que la proposition non sollicitée de Covéa était fondamentalement incompatible avec la stratégie d'indépendance de Scor".
Mercredi 11 septembre
CAC 40 : -0,14% à 7.396,83 points et 3,1 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La Bourse de Paris a terminé en repli, après la publication d'un indice d'inflation aux États-Unis plaidant pour une baisse des taux modérée lors de la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed) mi-septembre. Selon l'indicateur publié, l'inflation a atteint 2,5% en août sur un an, un niveau globalement conforme aux attentes des analystes, au plus bas depuis février 2021. Toutefois, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'alimentation et de l'énergie, a rebondi sur un mois, à 0,3% contre 0,2% en juillet. Avec ces chiffres, "le marché ne devrait pas obtenir la baisse de 0,50 point de pourcentage qu'espéraient de nombreux investisseurs", a résumé Konstantin Oldenburger, analyste pour CMC Markets. La Bourse de New York s'est, elle redressée en cours de séance et a terminé dans le vert grâce aux valeurs technologiques, notamment Nvidia. Le débat télévisé en vue de l'élection présidentielle américaine, globalement considéré comme remporté par Kamala Harris face à l'ancien président Donald Trump, a aussi influencé la tendance avec la perspective d'un alourdissement de l'impôt sur les sociétés en cas de victoire de la candidate démocrate le 5 novembre.
Valeur en vue
JP Morgan a fait bouger bon nombre de valeurs du secteur de la restauration collective et des titres de service après une note sectorielle. Le bureau d'analyses de la banque préfère notamment Compass et Aramark au français Sodexo , en raison d'une meilleure performance et de l'obtention de contrats. Parmi les fournisseurs de titres-restaurant, JPM privilégie Edenred ("surpondérer") pour son modèle d'entreprise équilibré, sa rentabilité plus élevée, ses antécédents solides et sa valorisation. Mais c'est surtout Pluxee qui a fait les frais de sa dégradation et recule de x%. JP Morgan est passé de "surpondérer" à "neutre" et place le titre sur la liste de surveillance des catalyseurs négatifs en citant un profil risque-récompense "peu attrayant". "Les prévisions de Pluxee pour 2025-2026 semblent de plus en plus ambitieuses dans le contexte d'une dynamique de chiffre d'affaires plus faible que prévu au second semestre de cette année", ajoute JP Morgan.
Jeudi 12 septembre
CAC 40 : +0,52% à 7478,91 points et 2,3 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
Après avoir gagné plus de 1% dans la matinée, la bourse de Paris a effacé une bonne partie de ses gains en seconde partie de séance concluant finalement la journée sur une hausse de 0,52% aidée par Safran (+3,1%) et Legrand (+2,9%) notamment. A 14h15, tous les regards se sont tournés vers la Banque centrale européenne (BCE) qui, comme anticipé par les marchés, a abaissé ses taux directeurs d'un quart de point, un nouveau geste d'assouplissement de sa politique monétaire dans un contexte économique qui demeure morose.
Dans son communiqué, la BCE explique que les données récentes relatives à l'inflation sont globalement conformes aux anticipations, avec des tensions sur les coûts de la main-d'oeuvre qui s'atténuent. Les marchés actions américains ont clôturé en hausse. Les investisseurs ont pris connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage qui sont ressorties supérieures aux attentes. Les prix à la production en août s'affichent en ligne avec les prévisions. Côté valeurs, Moderna a plongé après avoir indiqué s'attendre à un chiffre d'affaires compris entre 2,5 et 3,5 milliards de dollars l'an prochain contre une prévision de 4 milliards précédemment.
Valeur(s) en vue
La séquence boursière actuelle est très compliquée pour Ubisoft . En recul de plus de 45% sur trois mois l'éditeur est à nouveau dans le rouge. Des organisations de défense des consommateurs ont annoncé jeudi avoir déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre "les pratiques déloyales" des éditeurs de jeux vidéo qui poussent les joueurs, notamment les enfants, à dépenser plus. Sept grands éditeurs, dont Activision Blizzard et Ubisoft, "enfreignent les lois européennes sur la protection des consommateurs", affirment les associations de consommateurs. Elles appellent les autorités à "s'assurer que les entreprises respectent les règles" et souhaitent aussi des législations plus strictes dans les années à venir.
Vendredi 13 septembre
CAC 40 : actualisation à venir
Le fait du jour
Les Bourses européennes ont ouvert stable vendredi, alors que le marché digère la baisse des taux décidée la veille par la Banque centrale européenne et en attente de la réunion de la Réserve fédérale américaine la semaine prochaine. La Bourse de Paris a ouvert proche de son point d'équilibre (+0,08%), et Francfort en légère hausse de 0,15%. Dans les premiers échanges, Londres prenait 0,13% et Milan 0,16%.
Valeur(s) en vue
Le spécialiste des paiements électroniques Worldline , qui avait perdu 29 millions d'euros au premier semestre, a annoncé le départ de son directeur général depuis onze ans, Gilles Grapinet, précisant rechercher son successeur. Marc-Henri Desportes, actuellement directeur général délégué, assurera "la période d'intérim" le temps que soit conduit le "processus de recherche d'un nouveau directeur général", précise Worldline dans un communiqué de presse.
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