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Une semaine en Bourse : le récap du 9 au 13 mars
information fournie par Boursorama 13/03/2020 à 16:21

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Lundi 9 mars

Le fait du jour

Le marché s'écroule après la décision de l'Arabie saoudite d'augmenter sa production et d'inonder le marché avec son pétrole à prix réduit. Liée à l'absence d'accord entre l'Opep et la Russie pour réduire la production, cette mesure choc fait sombrer le baril de Brent qui cède jusqu'à 25% en séance à 33 dollars. Pétrole, coronavirus : deux dossiers explosifs qui aboutissent à un lundi noir sur l'ensemble des places boursières. La Bourse de Paris accuse sa pire chute sur une séance depuis octobre 2008 (-8,39%) à 4707,91 points, dans un volume d'échanges de 11,4 milliards d'euros. L'indice parisien est ramené au plus bas depuis janvier 2019. Dans son sillage, le FTSE 100 perd 7,25%, le Dax 7,94%, la Bourse de Milan abandonne 11,17%, le Stoxx 600 perd 7,44% (du jamais vu depuis octobre 2008).

Les marchés américains vacillent. L'ampleur de leur chute a conduit à une suspension des transactions pendant un quart d'heure en tout début de séance. L'indice Dow Jones a dégringolé de 7,79% à 23.851,02. Le S&P-500 a baissé de 7,60%, à 2.746,56. Le Nasdaq Composite a lâché de son côté 7,29% à 7.950,68 points. Une chute sans précédent depuis décembre 2008.

Valeur en vue

Aucune valeur n'est en territoire positif. La baisse des cours du pétrole (le Brent chute de 20,68% à 35,91 dollars et le WTI de 19,69% à 33,15 dollars) entraîne les valeurs pétrolières et parapétrolières. Total perd 16,61% à 30,98 euros l'action. CGG, le spécialiste français de la géophysique chute de 37,48%, à 1,23 euro l'action. Vallourec, le géant des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière dégringole de 21,57%, à 1,08 euro.

Mardi 10 mars

Le fait du jour

Le rebond de la matinée (+3,2%) n'a pas tenu sur l'indice phare parisien. Le CAC 40 termine la séance en territoire négatif (-1,51%) à 4.636,61 points. Rebond également avorté pour les autres bourses européennes : l'indice EuroStoxx 50 recule de 1,66%, le FTSEurofirst 300 de 1,01% et le Stoxx 600 de 1,14%

Les marchés cherchent une direction. D'un côté, les annonces en faveur de mesures budgétaires pour lutter contre l'impact du coronavirus les rassurent au même titre que le rebond du pétrole après sa débâcle de la veille. Et en même temps, il reste beaucoup de facteurs d'inquiétudes.

Outre-atlantique, la Bourse de New-York est parvenue à rebondir. L'indice Dow Jones gagne 4,89% à 25.018,16 points, le S&P-500 +4,94% à 2882,23 points, le Nasdaq progresse de 4,95% à 8344,25 points. Les investisseurs s'accrochent à la promesse de Donald Trump qui a promis des initiatives "majeures" pour l'économie.

Valeurs en vue

Le rebond du pétrole permet au secteur pétrolier et parapétrolier très violemment impacté hier de regagner un peu de terrain. Total gagne 1,69%, Vallourec rebondit fortement en début de séance pour terminer à +0,41%. Après sa descente aux enfers de la veille (-37%) CGG termine à +1,13%. Le titre TechnipFMC ne parvient pas à sortir la tête de l'eau et s'enfonce à -10,08%, plus forte baisse sur le CAC 40.

Les valeurs bancaires enregistrent un léger rebond. Société Générale +3,10% (plus forte hausse du CAC 40). BNP Paribas grimpe de 2,95%, et Crédit Agricole +0,49%.

Mercredi 11 mars

Le fait du jour

Comme la veille, le rebond n'a pas tenu. La Bourse de Paris a débuté la séance en redressant la barre (+1,72%), pour finalement perdre du terrain, se rapprocher de l'équilibre et finalement tomber en territoire négatif. L'indice phare parisien termine à -0,57% vers les 4610,25 points.

Avant même les annonces de Donald Trump (suspension des voyages en provenances des 26 pays de l'Union européenne pour une durée de 30 jours à compter de vendredi), les indices américains ont nettement dégringolé quand l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que l'épidemie de coronavirus était passée au stade de pandémie. Le Dow Jones chute de 5,15% à 23.728,67 points, le S&P perd 5,96% à 2.710,35, et le Nasdaq -5,82% à 7858,86 points.

Le Dow Jones affiche une baisse supérieure à 20% par rapport à son plus haut du 19 février dernier, et fait ainsi son entrée dans une phase de "bear market".

Valeurs en vue

Alors que les valeurs du secteur bancaire repartent à la hausse (Société Générale +3,39%, Crédit Agricole +2,44%, BNP Paribas +2,97%), Natixis accuse un fort recul : -4,76%. Le titre se voit sanctionné à cause d'inquiétudes portant sur sa filiale de gestion d'actifs H2O. Un article du Financial Times indique que H2O a envoyé une lettre à ses clients évoquant des pertes inattendues liées à des positionnements sur l'obligataire et les devises qui ont été affectés par la chute récente des marchés.

Sur les marchés américains, Boeing, déjà affecté par les déboires du 737 MAX chute de 18,15%, soit plus de 20 milliards de dollars de capitalisation boursière partis en fumée en une séance. L'action clôture à son plus bas depuis plus de deux ans et demi, à 189,06 dollars. Les investisseurs d'inquiètent de la santé financière de l'avionneur fragilisée par le coronavirus.

Jeudi 12 mars

Le fait du jour

Le 12 mars restera une journée noire et historique pour le CAC 40. Sur la même séance on est passé du plongeon ... au krach. La Bourse de Paris a connu un trou d'air dès l'ouverture (-5,11%), après la décision surprise hier soir de Donald Trump de suspendre tous les vols en provenance des pays de l'Union européenne vers les Etats-Unis à partir de vendredi soir. Et faute d'annonce majeure de la BCE, l'indice phare parisien a plongé pour enregistrer la pire baisse de son histoire -12,28% à 4044,26 points.

Côté marchés américains, le regain d'inquiétude fait plonger le Dow Jones : -9,99% sa plus forte baisse depuis le krach depuis 1987 malgré l'annonce de nouvelles mesures importantes de la Fed avec l'injection de 1500 milliards de dollars sur le marché monétaire. Le S&P 500 baisse de 9,51%, le Nasdaq de 9,43%.

Valeur en vue

Le secteur de l'automobile paye le plus fort tribut à la baisse. Le coronavirus a fait plonger de 79% les ventes de voitures en Chine en février, le premier marché automobile au monde. C'est la plus forte baisse jamais enregistrée. Résultat : Renault baisse de 21,94%. L'action s'échange à 16,32 euros. Peugeot perd 18%.

Vendredi 13 mars

Le fait du jour

Séance très volatile au lendemain d'une journée chaotique. Après avoir fortement rebondi à l'ouverture, puis affiché une progression de 9%, le CAC 40 termine sur une  hausse de 1,83% seulement à 4.118,36 points, dans un volume d'échanges de 10 milliards d'euros. Au cours de la semaine écoulée, l'indice phare parisien a perdu 20,03%.

Fort rebond à l'ouverture sur les marchés américains. Le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 progressent de 6% mais les trois indices ont perdu du terrain au fil de la séance.

Valeurs en vue

Après une journée noire, la majorité des indices sectoriels sont dans le vert. Après la débâcle d'hier, Société Générale repart à la hausse (+10,30%) et enregistre la plus forte hausse sur le CAC 40.

Dans le secteur aérien très lourdement touché par cette crise sanitaire inédite, Air France-KLM a annoncé la mise en place d'un "plan d'adaptation" à une crise "sans précédent". Le titre termine en tête du SBF 120 (+12,69%).

Le laboratoire d'analyses Eurofins Scientific a progressé de 13,1%. Le groupe avait annoncé jeudi que deux de ses laboratoires de diagnostic clinique aux Etats-Unis allaient prochainement proposer des tests de dépistage du coronavirus.

Valeurs associées

Euronext Paris +0.13%
CGG
Euronext Paris +2.87%
Euronext Paris 0.00%
Euronext Paris +2.61%
Euronext Paris 0.00%
Euronext Paris +0.04%
Euronext Paris +0.48%
Euronext Paris 0.00%
Euronext Paris +0.03%

BOURSORAMA est une filiale à 100% de Société Générale

3 commentaires

  • 13 mars 17:42

    Oui, attendez la cloture...


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