(Actualisé avec détails, contexte)
La motion de censure visant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l'initiative de l'extrême droite, n'a pas été adoptée jeudi au Parlement européen.
Sans surprise, la résolution a recueilli 360 voix contre, 175 voix pour, avec 18 abstentions, selon les détails du vote, sur 553 suffrages exprimés.
Les principaux groupes qui détiennent la majorité au Parlement européen avaient annoncé qu'ils ne soutiendraient pas le texte.
Une motion de censure doit réunir la majorité des deux tiers des suffrages exprimés pour être adoptée.
Portée par le député roumain d'extrême droite Gheorghe Piperea, la motion de censure accusait notamment la Commission européenne de manquer de transparence dans la négociation et la conclusion de contrats d'achat de vaccins contre le COVID-19 avec le laboratoire américain Pfizer PFE.N , ainsi que d'ingérence illicite dans les élections des États membres.
S'exprimant lundi devant le Parlement européen à Strasbourg, Ursula von der Leyen s'est défendue contre ces critiques, arguant que sa stratégie avait permis à tous les membres de l'UE d'avoir un accès égal aux vaccins.
Bien que son rejet fût largement attendu, la motion de censure intervient à un moment délicat pour la Commission européenne, en négociations avec les Etats-Unis pour tenter d'éviter l'imposition de droits de douane élevés sur les produits du marché communautaire.
C'est la première fois depuis 2014 qu'un président de la Commission est confronté à une motion de censure. Le président de l'époque, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, avait également survécu au vote.
Ursula von der Leyen a été reconduite pour un second mandat à la tête de la Commission européenne en juin 2024.
(Version française Diana Mandiá, avec Charlotte Van Campenhout, édité par Sophie Louet)
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