( AFP / FABRICE COFFRINI )
La banque suisse UBS a publié mercredi des résultats bien meilleur qu'attendu pour le troisième trimestre, dopés par la dissolution de provisions pour litiges et par la forte activité dans les fusions et acquisitions qui ont soutenu sa banque d'affaires.
Au troisième trimestre, le géant bancaire a dégagé un bénéfice net de près de 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros), en hausse de 74% par rapport à la même période un an plus tôt, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Son bénéfice net a notamment été également gonflé par la dissolution de provisions pour litiges à hauteur de 668 millions de dollars.
Son produit d'exploitation, l'équivalent de son chiffre d'affaires, a quant à lui augmenté de 3% par rapport au troisième trimestre 2024, approchant de 12,8 milliards de dollars.
Comme les grandes banques d'affaires américaines, UBS a bénéficié de la forte activité dans les fusions et acquisitions durant le troisième trimestre qui ont fait grimper ses commissions dans les activités de conseils de sa banque d'investissements.
Les revenus de sa banque d'affaires se sont accrus de 23% par rapport au troisième trimestre 2024, à 3,2 milliards de dollars.
Par comparaison, les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,1 milliard de dollars et un produit d’exploitation de 11,8 milliards.
Le groupe s'est néanmoins montré prudent pour le quatrième trimestre. "Les valorisations de la plupart des classes d’actifs sont élevées" et si "les investisseurs restent engagés", ils cherchent "de plus en plus à couvrir les risques baissiers, notamment lors des pics de volatilité sur les marchés", observe UBS dans le communiqué.
"L'ambiance peut vite changer et les perspectives être mises à rude épreuve", ajoute la banque. Parmi les incertitudes, la banque cite entre autres le risque d'un arrêt "prolongé" des activités gouvernementales aux Etats-Unis qui pourrait "retarder les activités des marchés de capitaux".
Durant le trimestre, UBS a continué à avancer dans l'intégration de Credit Suisse, réalisant environ 900 millions de dollars d'économies supplémentaires, ce qui porte la réduction cumulée des coûts à 10 milliards de dollars, soit 77% de l'objectif de 13 milliards de dollars visé pour fin 2026.
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