
( AFP / FABRICE COFFRINI )
UBS va réduire ses effectifs en France dans le cadre de l'intégration de Credit Suisse, son ex-rivale rachetée sous pression des autorités suisses, le géant bancaire précisant que "moins de 50 postes" vont être supprimés.
Moins de 50 postes seront supprimés "à travers un plan de sauvegarde de l'emploi", avec "des mesures de soutien pour les employés affectés", a indiqué la banque suisse à l'AFP, confirmant une information de l'agence Bloomberg.
La France reste cependant "un marché de croissance stratégique pour UBS en Europe", a souligné le groupe actif notamment dans la gestion de fortune et la banque d'investissement.
En mars 2023, UBS avait convenu avec les autorités suisses de racheter son ex-rivale Credit Suisse, au bord de la faillite.
Credit Suisse était alors la deuxième banque de Suisse par la taille, cette acquisition ouvrant un immense chantier pour faire le ménage dans ses activités, dont plusieurs ont été secouées par des scandales à répétition.
L'an passé, UBS a finalisé plusieurs étapes légales de cette fusion hors norme, ouvrant une nouvelle phase de l'intégration, notamment avec la migration des comptes des clients de Credit Suisse vers les systèmes d'UBS et la consolidation des agences bancaires en Suisse.
Au moment du sauvetage de Credit Suisse en mars 2023, les effectifs des deux banques se montaient, ensemble, aux alentours de 120.000 personnes.
Parmi les premières mesures annoncées en 2023 dans les mois suivant le rachat de Credit Suisse, UBS avait dit prévoir la suppression de 3.000 postes en Suisse.
Le groupe bancaire ne divulgue pas ses effectifs par pays, mais au niveau mondial il comptait 108.648 personnes à temps plein fin 2024, selon son rapport annuel.
Depuis, ses effectifs ont encore diminué pour se chiffrer à 106.789 à la fin du premier trimestre 2025.
La banque est également en train de réduire ses effectifs dans d'autres pays. Début avril, l'agence Bloomberg avait rapporté que la banque avait informé les syndicats en Italie d'un projet de réduction de 180 postes.
En mars, la banque a été condamnée en France à une amende de 75.000 euros pour harcèlement moral de deux lanceurs d'alerte qui avaient dénoncé un système d'évasion fiscale organisé par l'établissement.
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