(AOF) - Une guerre commerciale mondiale est identifiée comme le plus grand risque d'investissement pour les family offices cette année, selon le Global Family Office Report 2025 publié par UBS. Un conflit géopolitique majeur arrive en deuxième position, suivi par les craintes de récession mondiale et d’une hausse de l’inflation. Malgré ces inquiétudes, 59% des family offices prévoyaient de prendre le même niveau de risque en 2025 qu'en 2024.
Pour protéger leurs portefeuilles, les family offices utilisent des stratégies de couverture telles que la gestion active, les fonds spéculatifs et, de manière sélective, les métaux précieux.
Dans une période instable pour le commerce et l'économie mondiale, un changement de l'allocation stratégique des actifs est cependant en cours, signalent les auteurs de l'enquête. " Certains family offices augmentent leurs pondérations en actions et obligations des marchés développés car ils recherchent des opportunités liquides de croissance du capital et de rendement dans un environnement volatil ", expliquent-ils.
Dans le détail, les allocations en actions des marchés développés sont passées, en moyenne, à 26% en 2024 et les family offices qui prévoient de faire des changements en 2025 ont l'intention d'augmenter encore ce pourcentage à 29%.
Au cours des cinq prochaines années, près de la moitié (46%) des family offices prévoient une augmentation significative ou modérée de leur allocation aux actions des marchés développés. En revanche, moins d'un quart d'entre eux (23%) prévoient de faire de même en ce qui concerne leurs avoirs en titres à revenu fixe des marchés développés.
S'agissant des obstacles à l'investissement dans les marchés émergents, les préoccupations géopolitiques ont été citées le plus souvent (56%), ainsi que l'incertitude politique et/ou le risque de défaillance souveraine (55%).
Selon le rapport, si les family offices réduisent légèrement leur exposition au private equity, les allocations aux marchés privés restent relativement élevées en 2024, à 21%. Toutefois, ceux qui prévoient de modifier leur allocation en 2025 ont l'intention de la ramener à 18% en moyenne ; la faiblesse des marchés de capitaux et des activités d'acquisition ralentissant les sorties de portefeuille, tandis que la hausse des taux d'intérêt rend le financement coûteux.
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