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Tusk à Dublin vendredi pour discuter de la frontière irlandaise
information fournie par Reuters 30/11/2017 à 15:34

 (Actualisé avec réactions irlandaise et nord-irlandaise §10-14) 
    BRUXELLES, 30 novembre (Reuters) - Le président du Conseil 
européen Donald Tusk se rend vendredi à Dublin pour discuter 
avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar de la question 
de la frontière entre l'Irlande et l'Ulster toujours en suspens 
dans le cadre du Brexit. 
    Un porte-parole de Donald Tusk a précisé dans un message sur 
Twitter que la rencontre est prévue vendredi à 16h00 (16h00 GMT) 
pour "évoquer le Brexit et éviter une frontière physique en 
Irlande". 
    Sans citer de source, le quotidien The Times rapporte jeudi 
que la Grande-Bretagne a proposé cette semaine d'accroître les 
pouvoirs de la province d'Irlande du Nord afin de lui permettre 
de gérer ce problème épineux. 
    L'objectif est d'empêcher le rétablissement d'une frontière 
physique abolie depuis les accords de paix de 1998 qui avaient 
mis fin à trois décennies de violences en Ulster. 
    Bruxelles et Dublin attendent du gouvernement britannique 
qu'il expose clairement quelles dispositions il entend prendre 
pour qu'il n'y ait pas, après le Brexit, de "divergences 
réglementaires" par rapport à la situation actuelle. 
    L'un des thèmes de campagne des partisans du Brexit est la 
reprise du contrôle des frontières nationales. Après mars 2019, 
l'Irlande sera le seul pays ayant une frontière terrestre avec 
le Royaume-Uni. 
    Donald Tusk a indiqué la semaine passée que la Première 
ministre Theresa May avait jusqu'à lundi au plus tard pour 
accomplir "les progrès suffisants" avant le lancement de la 
seconde phase des négociations sur le Brexit, consacrée aux 
futurs relations commerciales entre Londres et les Vingt-Sept. 
     
    MAINTIEN DE L'INTÉGRITÉ DU ROYAUME-UNI 
    Les Européens pourraient décider de l'ouverture de cette 
seconde phase lors du Conseil européen des 14 et 15 décembre 
mais attendent pour cela des clarifications de la 
Grande-Bretagne. 
    Faute de précisions, le lancement de la seconde phase 
pourrait être retardé, un scénario qui inquiète les marchés et 
les acteurs financiers installés en Grande-Bretagne. Ces 
derniers pourraient être tentés par des délocalisations ou un 
départ de la City. 
    "Nous n'aurons pas toutes les réponses à la mi-décembre, 
mais nous attendons d'y voir beaucoup plus clair qu'actuellement 
avec l'équipe de négociateurs britanniques", a dit Simon 
Coveney, ministre irlandais des Affaires étrangères. 
    "Nous espérons pouvoir accomplir les progrès nécessaires 
pour passer à la phase 2 à la mi-décembre. Si cela n'est pas 
possible, tant pis", a-t-il ajouté lors d'une déclaration devant 
le Parlement irlandais. 
    Le Parti unioniste démocratique (DUP), formation 
nord-irlandaise dont Theresa May a besoin pour disposer de la 
majorité absolue à la Chambre des communes, a exclu un compromis 
sur l'intégrité commerciale du Royaume-Uni. 
    "Il ne peut y avoir d'arrangement qui compromettrait 
l'intégrité du marché unique du Royaume-Uni et placerait des 
barrières, réelles ou supposées, à la libre circulation des 
biens, des services et des capitaux entre l'Irlande du Nord et 
le reste du Royaume-Uni", a dit Arlene Foster, présidente du 
DUP, dans un communiqué. 
    Le gouvernement irlandais a avancé l'idée que l'Irlande du 
Nord adopte à l'égard de l'UE des dispositions douanières et 
commerciales différentes de celles qui prévaudront pour le reste 
du Royaume-Uni. 
 
 (Alastair Macdonald, avec Conor Humphries à Dublin; Pierre 
Sérisier pour le service français) 
 

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