
(Crédits photo : - L. Grassin )
Rares sont les entreprises qui osent relever leurs objectifs annuels en cette période si compliquée, marquée par une inflation hors norme. Publicis est de celles-là. «Le marché a perdu confiance dans notre industrie. Nous allons le contredire un peu en expliquant que nous sommes très confiants pour le reste de l'année», a déclaré Arthur Sadoun, le président du directoire, en commentant les comptes semestriels lors d'une conférence avec les journalistes. D'abord, le groupe a enregistré des résultats «record», selon son dirigeant. Le revenu net s'est accru de 21% en données publiées et de 10,3% en organique, pour s'établir à 3,07milliards d'euros. C'est très largement supérieur à ce que les analystes attendaient (+5,4%). Cette croissance est à comparer avec une performance déjà remarquable au deuxième trimestre de l'an dernier (+17,1%). Ce score a pu être réalisé grâce à une dynamique puissante dans de nombreuses parties du monde : +10,1% aux Etats-Unis et en Europe, et +6,5% en Asie. Malgré les différents confinements, la Chine a pu demeurer en croissance, a indiqué Arthur Sadoun.
Hausse de 30 % du bénéfice net
Par ailleurs, les activités de ses filiales Sapient et Epsilon, qui réalisent un tiers des facturations de l'ensemble, ont poursuivi sur leur lancée, avec des hausses respectives de leurs revenus de 19,1% et 13,1%.
La rentabilité de Publicis n'est pas en reste. Le taux de marge opérationnelle est ressorti à 17,3% au premier semestre, soit un gain de 80points de base sur un an. Plus bas dans le compte de résultat, le bénéfice net par action dilué a bondi de 29%, à 2,88€, et, enfin, le flux de trésorerie disponible s'est inscrit à 708millions, en hausse de 17%. Forte de ces chiffres solides, la direction a donc relevé ses projections annuelles et vise désormais une croissance organique située dans une fourchette entre 6% et 7%, contre +4% et +5% précédemment. Elle table aussi sur un taux de marge opérationnelle compris entre 17,5% et 18% (c'était environ 17,5% avant). Enfin, le free cash flow devrait se hisser non plus à 1,4milliard mais à au moins 1,5milliard d'euros.
La société se veut un partenaire de «transformation» et non plus seulement de «communication».
Retrouvez cet article sur INVESTIR
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer