
Le super calculateur de Total, situé dans son centre de recherche à Pau, possède une puissance de calcul équivalente à celle de 80.000 ordinateurs portables. (© L. Pascal / Total)
Le 24 avril en fin de journée, Total a annoncé la signature d’un accord avec Google Cloud dans l’intelligence artificielle (IA).
L’objectif : appliquer des solutions d’IA «à l’analyse des données du sous-sol en phase d’exploration et de production d’hydrocarbures», indique le groupe dirigé par Patrick Pouyanné dans son communiqué de presse.
60 milliards de dollars de gainsDes programmes informatiques devraient permettre de mieux interpréter et plus rapidement des images du sous-sol afin «d’accélérer et d’améliorer la qualité [des] travaux d’exploration et d’évaluation des gisements de pétrole et de gaz».
Et cette volonté de Total d'intégrer les dernières technologies en matière d’IA pourrait bien s’avérer payante.
Les analystes de Barclays viennent en effet de publier une étude selon laquelle l’adoption des nouvelles technologies numériques par les producteurs européens de pétrole pourrait leur permettre d’améliorer grandement leur productivité. Sur ce thème, ils estiment que le secteur est en retard sur d’autres industries.
Depuis 2005, la productivité du travail des grands pétroliers s'est détériorée au point d'être aujourd'hui 30% inférieure à la moyenne de l’OCDE. Idem pour la productivité du capital (40% moins élevée).
Combler cet écart pourrait rapporter plus de 60 milliards de dollars à
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