Taux : une séance sous somnifères, attend le PCE US demain
information fournie par Cercle Finance 26/06/2025 à 18:37
Cela ressemble au coma qui semble s'abattre sur le CAC40 (-0,01%) ou l'Euro-Stoxx50 (-0,15%).
Mais les T-Bonds restent délaissés car le 'risk-on' est bien vivant : le Nasdaq-100 pourrait inscrire un 3ème doublé de records (intraday et de clôture) consécutif ce soir, avec un nouveau plus haut déjà inscrit à 22.400.
Le Nasdaq-Composite inscrit lui aussi un nouveau record annuel à 20.115Pts et se rapproche sur record absolu des 20.200.
Les T-Bonds US stagnent entre 4,285 et 4,29% et les 'chiffres du jour' n'y changent rien.
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est finalement contracté de 0,5% en rythme annualisé au premier trimestre 2025, selon le Département du Commerce qui n'avait annoncé qu'un tassement de 0,2% en deuxième lecture il y a un mois.
Cette révision à la baisse de la richesse créée intervient après une croissance de 2,4% au trimestre précédent : elle est principalement attribuable à une augmentation des importations et à une diminution des dépenses publiques.
Ces mouvements, qui semblent tous deux refléter des effets de la politique de Donald Trump, ont été partiellement compensés par des augmentations de l'investissement et des dépenses de consommation des ménages.
Les nouvelles commandes de biens durables ont augmenté pour la cinquième fois en six mois aux Etats-Unis en mai : les commandes de biens d'équipement ont rebondi de 16,4% le mois dernier après avoir essuyé un repli de 6,6% en avril.
Le Département du Commerce précise que hors transports, composante très volatile (+48,3%, presque un record), ces commandes affichent une hausse bien plus limitée, de 0,5% en mai, proche de l'estimation de 0,1%.
Le marché du travail reste robuste : les demandes d'allocation chômage ont chuté de -10.000 (vers 236.000) lors de la semaine close le 21 juin (chiffre estimé à 243 000).
La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé de 750 pour s'établir à 245 000, après une hausse de 5 000 à 245 750 la semaine précédente.
Mais donnée un peu paradoxale, le nombre de personnes bénéficiant déjà d'une assurance chômage a, lui, progressé de 37. 000 pour atteindre 1 974 000 lors de la semaine d'enquête close le 14 juin, soit le niveau le plus élevé depuis la semaine close le 6 novembre 2021.
La deuxième journée de l'audition de Jerome Powell devant le Sénat mercredi n'a suscité que peu de réaction, le président de la Fed s'étant contenté de répéter mot pour mot ses déclarations faite la veille à la Chambre des représentants.
Powell ne s'est pas aligné sur l'idée d'une baisse des taux dès la fin juillet, défendue par certains de ses collègues, préférant maintenir son approche 'wait-and-see' face à un environnement économique jugé incertain.
Donald Trump de son côté a présenté la liste des 4 successeurs potentiels de Jerome Powell, dont Kevin Warsh, Christopher Waller (une 'colombe de la FED), Scott Bessent, son ministre de l'économie, Kevin Asset, son stratège et concepteur de son programme économique.
Les données sur l'emploi captent l'attention des investisseurs à un peu plus d'une semaine de la publication des chiffres officiels de l'emploi en mai aux Etats-Unis.
Demain, la publication de l'indice des prix PCE - la mesure de l'inflation privilégiée de la Fed - pourrait commencer à sortir les marchés de leur torpeur.
Rien à signaler en Europe avec une stagnation des marchés obligataires : le Bund à 2,563%, l'OAT efface -0,8Pt à 3,2500%, le BTP italien survole le classement avec -3,5Pts vers 3,474%.
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