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L'Ukraine accuse la Russie de génocide après le bombardement d'un hôpital pour enfants
information fournie par Reuters 10/03/2022 à 05:21

LVIV, 10 mars (Reuters) - La guerre en Ukraine est entrée jeudi dans sa troisième semaine, sans que la Russie n'ait atteint aucun des objectifs qu'elle s'était fixés, et alors que le conflit a déjà fait des milliers de morts et plus de deux millions de réfugiés.

Le président ukrainien Volodimir Zelenski a accusé la Russie d'avoir bombardé mercredi un hôpital pour enfants dans la ville de Marioupol, dans le sud-est du pays.

La Maison blanche a condamné le bombardement estimant qu'il représentait "une utilisation barbare de la force armée contre des civils innocents".

Les autorités russes avaient annoncé plus tôt que leurs troupes respecteraient une trêve dans plusieurs zones en Ukraine afin de permettre aux civils de fuir des villes assiégées.

"Quel genre de pays est la Fédération de Russie, qui a peur des hôpitaux, peur des maternités et les détruit?" a demandé Volodimir Zelenski lors d'une allocution télévisée.

Le président ukrainien a de nouveau appelé l'Occident à renforcer ses sanctions contre la Russie "afin qu'ils s'assoient à la table des négociations et mettent fin à cette guerre brutale". Le bombardement de l'hôpital pour enfants représente, selon Volodimir Zelenski, "une preuve qu'un génocide est en cours en Ukraine".

Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré à Reuters que "les forces russes ne tirent pas sur des cibles civiles".

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a diffusé des images sur son compte Twitter de ce qui s'apparente à un établissement hospitalier gravement endommagé, et qu'il présente comme un hôpital pour enfants et une maternité.

Sur cette vidéo, on peut voir des trous béants aux emplacements des fenêtres d'un bâtiment de trois étages et de gros tas de gravats, certains encore fumants.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a indiqué vérifier le nombre de victimes à Marioupol.

DISCUSSIONS EN TURQUIE

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov doit rencontrer jeudi son homologue ukrainien Dmytro Kuleba, leur premier entretien depuis l'invasion.

L'Ukraine souhaite parvenir à un cessez-le-feu, la libération de ses territoire et la résolution des questions humanitaires, a expliqué Dmytro Kuleba, avant d'ajouter: "Honnêtement, je ne m'attends pas à ce que les discussions apportent grand-chose".

Moscou exige que Kiev adopte une position de neutralité et renonce à rejoindre l'Otan.

Dans un entretien au média Vice, Volodimir Zelenski s'est néanmoins dit convaincu que le président russe Vladimir Poutine finirait par accepter de négocier. "Je pense qu'il le fera. Je pense qu'il voit que nous sommes forts. Il le fera. Nous avons besoin de temps", a-t-il déclaré.

(Reportage rédactions de Reuters, rédigé par Stephen Coates; version française Camille Raynaud)

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