
( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / SCOTT OLSON )
Le géant américain du café Starbucks a annoncé mardi des résultats inférieurs aux attentes au deuxième trimestre de son exercice décalé, assurant que ces performances "décevantes" masquaient les "progrès et la dynamique" créés par son plan d'entreprise.
Le chiffre d'affaires a reculé de 1% sur un an à 8,76 milliards de dollars, dans le sillage d'une baisse de 2% du nombre de transactions qui n'a été que partiellement compensée par une hausse du ticket moyen de 1%.
Les Etats-Unis et la Chine, ses deux plus gros marchés - 61% des 40.789 boutiques mondiales - ont connu un trimestre radicalement opposé.
Sur ses terres natales, les ventes ont baissé de 2% du fait d'un repli de 4% du nombre de transactions que la hausse de 3% du ticket moyen n'est pas parvenue à couvrir.
En Chine, les transactions ont progressé de 4% mais le ticket moyen a baissé de 4%, provoquant une stagnation du chiffre d'affaires sur un an.
Le résultat net a chuté de moitié, passant de 772,4 millions au deuxième trimestre 2024 à 384,2 millions un an plus tard.
Il a notamment été amputé par des coûts de restructuration (116 millions) ainsi que par des dépenses opérationnelles supérieures pour les boutiques.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, le bénéfice net ressort à 41 cents. Le consensus des analystes de FactSet attendait 49 cents.
Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, l'action Starbucks chutait de 6,33%.
"Nos résultats du deuxième trimestre sont décevants, en particulier le bénéfice par action. Mais, dans les coulisses, nous avons accompli beaucoup de progrès et nous avons une réelle dynamique avec notre plan +Back to Starbucks", a commenté Brian Niccol, qui a pris les commandes du groupe en difficultés à l'automne, lors d'une audioconférence avec des analystes.
"Je pense que nous faisons face à une incroyable opportunité qui va générer une énorme valeur pour tous nos partenaires", a-t-il relevé, estimant que "le bénéfice par action ne devrait pas être utilisé comme mesure de notre réussite".
"Nous savons que nous pouvons ramener l'entreprise vers une forte croissance rentable", a-t-il assuré.
La directrice financière Cathy Smith, qui a pris ses fonctions en mars, a précisé aux analystes que le groupe avait "mobilisé une équipe transversale" pour "gérer activement et limiter autant que possible les risques" liés à la guerre commerciale mondiale initiée par le président américain Donald Trump.
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