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Sopra Steria, plus forte hausse du marché SRD à la mi-séance du jeudi 27 juillet 2023 -
information fournie par AOF 27/07/2023 à 17:50

(AOF) - Sopra Steria (+ 11,94% à 207,20 euros)

Sopra Steria a bondi grâce au relèvement de son objectif de croissance annuelle. Le spécialiste de la transformation digitale table désormais sur une croissance organique d'au moins 6 % contre une précédente fourchette de 3% et 5%. Sopra Steria est plus optimiste grâce à sa performance sur la première partie de l'année et à sa visibilité sur la deuxième partie de l'année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Un des leaders européens de la transformation digitale né de la fusion en 2014 de Sopra et Steria ;

- Société organisée en 4 métiers générant 4,3 Mds€ de revenus : le conseil et intégration de systèmes (62 %), l’édition de solutions (16 %), la gestion d’infrastructures informatiques (11 %) et le « business process services ;

- Position de leader en France (50 % des revenus) et au Royaume-Uni (19 %) avec de fortes positions en Allemagne et dans le reste de l’Europe (29 %) et portefeuille de clientèle équilibré entre la banque (26 %), le secteur public (22 %), l’aérospatial-défense-sécurité intérieure (17 %), l’énergie (4 %), l’assurance (5 %), les transports (6 %), les télécoms-médias-jeux (6 %)... ;

- Modèle d’affaires :

- décliné entre les services –partenaire stratégique des grandes administrations, opérateurs financiers et industriels et entreprises stratégiques en Europe- et les solutions aux banques,

- utilisant 3 leviers – valeur ajoutée, innovation, approche de bout en bout ;

- Forte position des salariés (7%) dans le capital inclus dans le pacte d'actionnaires entre les dirigeants (2,8 % des actions et 4,3 % des droits de vote) et les familles fondatrices Odin et Pasquier (19,6 % des actions et 28,8 % des droits de vote), Pierre Pasquier étant président du conseil d’administration de 14 membres et Vincent Paris directeur général ;

- Bilan sain avec une dette de 500 M€, un levier maintenu à moins de 1,3 et 1,65 Md€ de disponibilités à fin juin.

Enjeux

- Stratégie axée sur un positionnement fort en Europe, sur le développement de solutions (objectif de 20 % des revenus dans l’édition et l’intégration de solutions), sur le conseil (objectif de 15 % des revenus), l’intégration du digital et visant à moyen terme une croissance annuelle des revenus entre 4 % et 6 %, une marge opérationnelle de 10 % et un flux de trésorerie disponible entre 5 % et 7 % des revenus ;

- Stratégie d’innovation :

- veille sur les technologies et leurs usages assurés par les Digital Champions, missions d’innovation données aux équipes projet, hackathons ouverts aux clients et aux partenaires, espaces de démonstration, d’idéation, de codesign,

- partenariats ciblés (startups, universités, laboratoires de recherche, grands éditeurs type Axway et GAFAM, Campus Cyber France)

- entrée au capital de jeunes pousses ;

- mise en place de 2 plateformes de développement, l’une pour le cloud, l’autre pour la blockchain, l’intelligence artificielle et le machine learning ;

- Stratégie environnementale, validée par Science Based Targets, en 6 points : renforcement du Système de Management Environnemental (SME), optimisation de la consommation des ressources, hausse des énergies renouvelables dans la consommation électrique, réduction des émissions de GES (de 48 % d’ici 2025) et neutralité carbone pour les bureaux et Data Centers, gestion des déchets :

- L’un des acteurs les mieux positionnés sur les segments prometteurs du « cloud computing » (nuage informatique) et du big data (gestion des volumes de données), ainsi que dans les projets de co-transformations type Ecomouv ou Transactifs et dans la cybersécurité ;

- Retour du taux d’utilisation du personnel productif à la normale depuis septembre ;

- Après les rachats de Cxpartners de Sodifrance, faisant du groupe le n°1 français des services numériques à l'assurance et à la protection sociale, acquisition de la banque digitale Fidor Bank.

Défis

- Capacité à accroître la part récurrente du chiffre d’affaires, de 40 % à mi-2020 ;

- Cyberattaque à l’automne, coûteuse financièrement et en terme d’image ;

- Impact de la pandémie : baisse de 4 % des facturations à fin septembre ;

- Réaction à la pandémie : mise en place d'une gouvernance de crise et réduction des coûts ;

- Anticipations 2020 d’une baisse de 2 à 4 % du chiffre d’affaires et d’une marge opérationnelle entre 6 et 7 %.

En savoir plus sur le secteur Editeurs de logiciels

Belle dynamique

Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

Blues dans la cybersécurité

Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.

Valeurs associées

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 27/07/2023 à 17:50:00.

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