SoLocal reporte de six mois son plan stratégique

information fournie par Reuters •25/11/2016 à 08:34

    PARIS, 25 novembre (Reuters) - Solocal  LOCAL.PA  a annoncé 
vendredi le report de six mois de son plan stratégique 
"Conquérir 2018", l'absence d'accord sur sa restructuration 
financière impactant sa performance commerciale et sa génération 
de cash flow. 
    Le propriétaire de Pages Jaunes a prévenu le 21 novembre 
qu'il risquait de se retrouver en cessation de paiements en cas 
de rejet de son projet de restructuration financière, faute de 
pouvoir payer les intérêts sur sa dette.   
    Le groupe a également indiqué vendredi que son conseil 
d'administration avait confirmé la convocation de l'assemblée 
générale extraordinaire des actionnaires pour le 15 décembre sur 
le projet révisé de restructuration financière présenté le 3 
novembre.   
    SoLocal a par ailleurs confirmé ses perspectives 2016 malgré 
une "inflexion de son activité liée au décalage de sa 
restructuration financière". 
    "De manière urgente, nous avons besoin d'une plus grande 
visibilité sur notre refinancement afin de pouvoir travailler 
sur nos priorités opérationnelles et nous focaliser sur les 
objectifs à moyen terme de croissance", déclare Jean-Pierre 
Remy, directeur général du groupe, dans un communiqué. 
    L'Ebitda a reculé de 24% au troisième trimestre à 60 
millions d'euros, pour un taux de marge de 30%, sur un chiffre 
d'affaires de 197 millions d'euros, en recul de 7%. 
    Le groupe indique également qu'en l'absence d'engagements 
fermes de souscription de la part d'investisseurs qui ont 
manifesté un intérêt pour une prise de participation, le conseil 
avait décidé de ne pas soumettre à l'assemblée du 15 décembre un 
projet de résolution qui aurait permis une émission d'actions 
réservée à ces investisseurs. 
    La levée de nouveaux capitaux interviendra donc, si le 
projet révisé est adopté, exclusivement au travers de 
l'augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de 
souscription d'un montant de 400 millions d'euros au prix de 1,0 
 euro par action. 
 
 (Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot)