Le réassureur Scor a annoncé mercredi un bénéfice net en chute libre pour 2024, à 4 millions d'euros contre 812 millions en 2023, malgré un très bon quatrième trimestre et le redressement de l'activité Vie et Santé.

( AFP / JULIE SEBADELHA )
Après avoir subi d'importantes pertes aux deuxième et troisième trimestres, le groupe a vu son bénéfice net bondir de 43,2% au quatrième trimestre, à 233 millions d'euros, "porté par toutes les activités", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Dans la branche Vie et Santé, "nous avons engagé des mesures décisives pour rétablir la rentabilité", a commenté Thierry Léger, cité dans le texte.
Scor, dont l'activité consiste à assurer les assureurs, avait révisé à la baisse les prévisions de résultats de cette division en décembre, tout en maintenant les objectifs de son plan stratégique, dont une croissance de la "valeur économique" de l'entreprise de 9% par an jusqu'à 2026.
L'examen 2024 des hypothèses relatives à cette activité couvrant les États-Unis (incluant notamment les hypothèses de mortalité dans ce pays), le Canada, la Corée du Sud et Israël avait poussé le groupe à accélérer l'estimation de son impact négatif avant la fin 2024, et la révision de son plan stratégique.
"Avec un ratio de solvabilité de 210% à la fin de l'année, dans le haut de la plage de solvabilité optimale, Scor démontre sa résilience et améliore la génération de capital sous-jacente conduisant à proposer un dividende de 1,8 EUR par action", a indiqué M. Léger.
Les revenus brut d'assurance - équivalent du chiffre d'affaires après un changement de normes comptables pour le secteur en 2023 - ont connu une petite hausse de 1,3% à 16,12 milliards d'euros.
"La charge liée aux catastrophes naturelles, inférieure au budget de 10%, ainsi que la performance sous-jacente, nous permettent de constituer de la prudence dans nos réserves deux ans avant la date fixée dans le plan", a ajouté M. Léger.
Scor estime que l'impact des incendies en Californie pourrait s'élever à environ 140 millions d'euros, avant impôt et net de rétrocession, en ligne avec le budget de catastrophes naturelles du premier trimestre 2025, assure-t-il.
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