par Gilles Guillaume GENEVE, 8 mars (Reuters) - Dacia, filiale low cost de Renault RENA.PA , présente à Genève une version baroudeuse de sa berline Logan break, surfant sur un engouement pour ce type de silhouette devenu tel qu'il devient de plus en plus difficile de trouver un nom original. Stepway chez Dacia, Crossland chez Opel, Aircross chez Citroën, Crossback chez DS, Cross Country chez Volvo, Alltrack chez Volkswagen, Off-road chez Fiat, Eclipse Cross chez Mitsubishi, tous puisent dans un vocable relativement limité. Mais pour expliquer leur choix, les spécialistes du "naming" déploient des trésors d'imagination. "Le nom 'Stepway' évoque à la fois l'idée d'étendue, de liberté, de nature (steppe en français) mais aussi l'idée de mouvement (step en anglais veut dire 'pas en avant')", explique Sylvain Coursimault, directeur marketing de Dacia. Fruit de trois ans de travail, le choix d'un nom est éminemment stratégique pour une nouvelle voiture ou pour une famille de voiture. La direction du marketing doit faire un premier tri dans au moins une cinquantaine de propositions des agences de publicité à qui elle a transmis son cahier des charges. Les noms passent ensuite sous les fourches caudines des linguistes et des juristes, qui doivent vérifier qu'ils sont prononçables et utilisables partout dans le monde, car les modèles de véhicules ont maintenant pour la plupart des ambitions internationales. "Le processus est aujourd'hui plus complexe parce que nous sommes sur des périmètres géographiques plus vastes et plus variés", ajoute Sylvain Coursimault. "Mais avoir un nom fort est probablement un atout supérieur aussi parce que nous sommes exposés à énormément de discours promotionnels" avec la multiplication des supports publicitaires sur internet et smartphone. Evoquer l'aventure et l'évasion à une clientèle urbaine est un maître mot sur un marché automobile où le SUV - tout terrain et tout chemin - représente désormais près d'une vente de voiture neuve sur trois en France et en Europe. Rarement vendu en version quatre roues motrices, il séduit une clientèle à la recherche de modèles à l'allure plus sportive, même pour la ville. Pour la petite Dacia Sandero, la version baroudeuse représente même jusqu'à 70% des ventes du modèle en France, alors qu'elle est plus chère que la version classique. (Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot)
SALON-Les voitures de baroudeur se généralisent, mais les noms manquent
information fournie par Reuters 08/03/2017 à 15:07
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