
Le titre de l'équipementier aéronautique perd 15% sur un an. (© A. Daste / Safran)
Philippe Petitcolin vient de passer les commandes de l’équipementier aéronautique à son successeur Olivier Andriès. Ce dernier arrive alors que Safran affronte une crise inédite par son ampleur. Faut-il favoriser la valeur qui a enregistré le repli le plus limité du secteur à Paris en 2020 ?
Comme prévu, le troisième équipementier aéronautique mondial change de pilote en ce début d’année.
Directeur général depuis 2015, Philippe Petitcolin, 68 ans, confie les commandes de Safran à Olivier Andriès, un X-Mines de dix ans son cadet qui a dirigé les divisions moteurs d’hélicoptères et d’avions.
Capacité d'adaptation rapideL’artisan du recentrage sur l’aéronautique et de l’acquisition structurante de Zodiac laisse un groupe qui connaît un brutal coup d’arrêt du fait du coronavirus.
Après deux exercices consécutifs de croissance à deux chiffres des revenus et de la rentabilité, Safran devrait enregistrer en 2020 un plongeon de 35% de son chiffre d’affaires et un recul de sa marge opérationnelle, qui passerait de 15,4 à 10%.
Malgré une crise inédite par son ampleur, Safran tire son épingle du jeu et démontre sa capacité d’adaptation rapide grâce à des coupes claires dans ses effectifs à l’étranger (17.000 postes supprimés en quelques mois), ses coûts et ses investissements.
Reflet de cette relative résistance, l’action affiche la moins mauvaise performance du secteur en 2020 (-15,8%).
Une action chèreEn contrepartie, la valorisation est élevée, à 23 fois le résultat opérationnel attendu cette année, puis 17 fois celui escompté en 2022.
Des ratios bien supérieurs à la moyenne des quatre
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