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Renault-Bolloré dénonce un "coup de force stupéfiant"-Les Echos
information fournie par Reuters 10/10/2019 à 20:14

 (Actualisé avec autres citations)
    PARIS, 10 octobre (Reuters) - Le directeur général de
Renault  RENA.PA , Thierry Bolloré, a dénoncé jeudi soir dans
Les Echos "un coup de force stupéfiant" à la veille d'un conseil
d'administration consacré à la gouvernance du constructeur et
qui pourrait aboutir à son éviction.
    "La brutalité et le caractère totalement inattendus de ce
qui est en train de se passer sont stupéfiants", a déclaré le
dirigeant dans une interview publiée sur le site internet du
journal.
    Renault  RENA.PA  a convoqué vendredi un conseil
d'administration consacré à sa gouvernance, probable épilogue de
plusieurs journées de rumeurs sur un départ du directeur général
Thierry Bolloré.  
    Selon BFM Business, la directrice financière Clotilde Delbos
pourrait assurer l'intérim de la direction générale.
    Une source au sein de l'Etat français a indiqué à Reuters
qu'un remaniement à la tête du groupe au losange était bien sur
la table, confirmant une information du Figaro selon laquelle le
président de Renault, Jean-Dominique Senard, allait proposer le
remplacement de Thierry Bolloré au prochain conseil
d'administration.  
    "Je suis monté dans un avion à Tokyo mardi soir et en
atterrissant à 4 heures du matin à Paris mercredi, j'apprenais
par voie de presse que le président Jean-Dominique Senard, qui
jusque-là ne cessait d'affirmer qu'il n'y avait pas une feuille
de papier à cigarette entre nous, souhaitait mon départ", a
déploré Thierry Bolloré.
    "La seule chose que l'on me reproche peut-être, c'est
d'avoir été nommé directeur-général adjoint début 2018, sur
proposition de Carlos Ghosn, à l'unanimité du conseil." 
    Sous le choc de l'arrestation au Japon du PDG Carlos Ghosn,
fin 2018, Renault l'avait nommé fin janvier au poste de
directeur général afin de maintenir, au côté du nouveau
président Jean-Dominique Senard, le fil rouge opérationnel qu'il
incarnait depuis début 2018.
    "Sur le plan opérationnel, je ne vois pas où est la faute",
s'est-il défendu, appelant l'Etat à intervenir "pour ne pas
déstabiliser Renault".
    Interrogé sur son éventuelle éviction, Thierry Bolloré a
souligné que "tant que le conseil d'administration de Renault ne
s'est pas prononcé, par définition, rien n'a pu être décidé".

 (Nicolas Delame, édité par Henri-Pierre André)
 

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1 commentaire

  • 10 octobre 20:37

    Il devait s'y attendre, pas d'hypocrisie.Il fallait faire table rase de l'aire de l'ancien PDG du côté Japon et de la France pour repartir sur de nouvelles bases pour le groupe RENAULT-NISSAN.Un gros paquet d'euros pour son départ et un nouveau poste ailleurs bientôt!


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