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REACTIONS du monde économique après le rejet de l'accord sur le Brexit
information fournie par Reuters 16/01/2019 à 19:09

 (Actualisé avec Airbus et Jaguar Land Rover)
    16 janvier (Reuters) - Principales réactions du monde
économique au rejet massif par les parlementaires britanniques
de l'accord de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne
négocié entre Londres et Bruxelles   : 
            
    FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU, GOUVERNEUR DE LA BANQUE DE
FRANCE
    Si l'éventualité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union
européenne sans accord se concrétisait, "pour les établissements
financiers, (les) conséquences nous paraissent toutes gérables",
a dit François Villeroy de Galhau devant la commission des
Finances du Sénat.
    "La préparation du secteur financier est aujourd'hui plutôt
meilleure que celle des autres secteurs économiques."
 
    
    FÉDÉRATION BANCAIRE FRANÇAISE (FBF)
    "Sous le contrôle des autorités prudentielles, les banques
françaises se préparent depuis près de deux ans à tous les
scenarii", écrit la FBF dans un courriel à Reuters.
    "Tout en regrettant le vote britannique et en réaffirmant
leur attachement à une issue négociée, elles ont mis en œuvre
les travaux nécessaires afin d'assurer, dans toutes les
hypothèses, la continuité des services pour l'ensemble de leur
clientèle qui serait affectée."  
    
    MOUVEMENT DES ENTREPRISES DE FRANCE (MEDEF)
    "Le Medef espère encore qu'une solution négociée puisse être
trouvée et acceptée (...)", écrit dans un communiqué la première
organisation patronale française, qui propose sur son site
internet un guide sur le Brexit. 
    "En tout état de cause, le Medef appelle toutes les
entreprises à se préparer au pire scénario, c'est-à-dire un
non-accord. Il les invite à examiner, dans tous les secteurs,
les conséquences pour leur activité d'un Brexit sans accord en
termes : logistiques, juridiques, fiscaux, douaniers, de
transfert des données, de certification..."  
    
    CONFÉDÉRATION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (CPME)
    "La Confédération des PME recommande aux entreprises de
vérifier le plus rapidement possible l'origine des produits
alimentant leur chaîne d'approvisionnement, et ce afin de
surveiller leur conformité avec les règles en vigueur dans
l’Europe des 27."
    "De même, il leur revient dès à présent de protéger leurs
marques, dessins et modèles auprès de l'IPO (Intellectual
Property Office). La seule protection communautaire s'avérera
brutalement inefficace au Royaume-Uni."
    "Quant aux formalités douanières, auxquelles viendront
s'ajouter des contrôles phytosanitaires, elles causeront un
préjudice considérable aux entreprises. Le commerce de denrées
alimentaires périssables deviendra ainsi pratiquement
impossible."
    "Enfin, le Royaume-Uni n'étant plus concerné par la TVA
intracommunautaire, la CPME demande au gouvernement français de
mettre en place des dispositifs fiscaux pour éviter les
mécanismes compensatoires."

    GETLINK, OPÉRATEUR DU TUNNEL SOUS LA MANCHE
    "Eurotunnel a adapté ses infrastructures pour que, avec ou
sans accord, soit maintenue la fluidité du trafic", écrit dans
un communiqué Getlink  GETP.PA , qui a lancé en novembre 2018
une campagne en ligne #BrexitAndBeyond 
    "Eurotunnel travaille à ce que les nouveaux contrôles
douaniers post-Brexit n'aient pas d'impact significatif sur le
trafic dans le tunnel."
    "Eurotunnel appelle les responsables politiques à préciser
dès que possible la nature des accords douaniers à mettre en
place entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne. Seules des
règles claires permettront aux acteurs économiques de continuer
à investir et à créer des emplois et de préserver la dimension
humaine, sociale et culturelle des échanges entre la
Grande-Bretagne et l'Union européenne."   
    
    FÉDÉRATION DES EXPORTATEURS DE VINS ET SPIRITUEUX DE FRANCE
(FEVS)
    Ce vote "place nos entreprises dans une situation
d’incertitude totale sur les règles qui régiront le commerce
bilatéral à compter du 30 mars 2019", déclare Antoine Leccia,
président de la FEVS, dans un communiqué.
    Il demande aux autorités compétentes de préciser et
d'informer "au plus vite" les entreprises des nouvelles règles
et modalités qui s'appliqueront "afin qu'elles puissent s'y
adapter dans les meilleurs délais".
    "Tous les moyens humains et techniques nécessaires doivent
être mis en oeuvre pour assurer du mieux possible la fluidité
des échanges et la pérennité des activités économiques entre la
France et le Royaume-Uni."  
    
    TOM ENDERS, PRÉSIDENT EXÉCUTIF D'AIRBUS
    Airbus  AIR.PA  faisait partie des sociétés qui ont
participé à une conférence téléphonique entre chefs d'entreprise
et ministres britanniques mardi soir après le rejet de l'accord
négocié pour le Brexit.
    Prié de dire si les entrepreneurs avaient reçu des
assurances que la Grande-Bretagne ne quitterait pas l’UE sans un
accord, Tom Enders a répondu : "Je ne parlerais pas d'assurances
mais je dirais que les ministres ont exprimé un certain degré
d’optimisme quant au fait qu'un Brexit sans accord ne se
produirait pas". 
    
    XAVIER HUILLARD, PDG DE VINCI
    Vinci  SGEF.PA  a envisagé la possibilité d'une sortie du
Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord lorsqu'il a décidé
de prendre le contrôle de l'aéroport londonien de Gatwick, a dit
Xavier Huillard lors des voeux du groupe à la presse.
    "Quand on a fait Gatwick, on avait anticipé les conséquences
d'un Brexit hard."  
    
    JAGUAR LAND ROVER
    "Nous sommes déçus du vote sur l'accord de Brexit et
examinons ses implications", a déclaré le plus grand
constructeur automobile britannique dans un communiqué.
"Maintenant, nous préconisons vivement comme seule option
possible d'exclure immédiatement un non-accord avec le soutien
d'une majorité de parlementaires."
    
    VDA, FÉDÉRATION ALLEMANDE DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE
    "Les conséquences d'un non-accord seraient fatales", a
déclaré VDA. "Sans une solution ordonnée et concrète pour les
entreprises, des emplois dans l'industrie automobile, en
particulier du côté britannique, sont en jeu."
    
    VOLKSWAGEN AG
    "Nous avons pris note avec regret des résultats du vote au
parlement britannique", a déclaré le groupe automobile allemand 
 VOWG_p.DE . "C'est une phase supplémentaire d'incertitude qui
entrave notre capacité de planification. Nous et l'ensemble de
l'industrie (automobile) avons besoin de clarté sur la nature
des relations entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne.
Chaque nouveau retard dans le processus de prise de décision du
Brexit met l'investissement et les emplois en danger."
    
    BMW GROUP 
    "L'incertitude n'est pas bonne pour les affaires (...) Nous
exhortons toutes les parties prenantes à faire tout ce qui est
possible pour créer les conditions sûres dont nous avons tant
besoin pour notre activité et maintenir les relations
commerciales véritablement sans tensions sur lesquelles repose
notre réseau de production international", a déclaré le groupe
automobile allemand  BMWG.DE .
    
    DSV, GROUPE DANOIS DE TRANSPORT DE FRET ET DE LOGISTIQUE
    "S'il doit y avoir une inspection douanière complète de
chaque camion traversant la chaîne anglaise, il y aura vite la
queue de Londres à Douvres", a dit à Reuters Jens Bjorn
Andersen, directeur général de DSV  DSV.CO . Il a ajouté que
cela pourrait prendre un jour ou deux de plus pour que les
marchandises entrent et sortent de Grande-Bretagne.
    
    E.ON, FOURNISSEUR ALLEMAND D'ÉNERGIE
    "En tant que société, nous pensons qu'un Brexit sans
compromis créerait de l'incertitude pour notre entreprise", a
déclaré dans une lettre aux salariés Johannes Teyssen, président
du directoire d'E.ON, un des "six grands" fournisseurs d'énergie
du Royaume-Uni.
    
    BAH, FÉDÉRATION ALLEMANDE DE MÉDECINS
    La Grande-Bretagne et les 27 membres restants de l'Union
européenne doivent prendre d'urgence des mesures pour garantir
la fourniture de produits pharmaceutiques à leurs ressortissants
en cas de Brexit désordonné, a déclaré BAH, en ajoutant qu'une
sortie désordonnée de l'UE pourrait conduire au chaos.
    BAH rappelle que près du quart des produits pharmaceutiques
destinés au marché européens sont toujours approuvés et mis sur
le marché britannique.
    
    VCI, FÉDÉRATION ALLEMANDE DE LA CHIMIE
    "Un Brexit désordonné créerait une situation si complexe
qu'il est impossible aux entreprises de se préparer à toutes les
éventualités", a déclaré Utz Tillmann, administrateur de VCI,
ajoutant que des solutions de transition étaient nécessaires
pour éviter le pire.    
    
    Voir aussi :
    RÉACTIONS d'économistes et de gérants au rejet de l'accord
de Brexit   
    ECLAIRAGE-Les différents scénarios après le rejet de
l'accord de Brexit  
    LE POINT sur le Brexit après le rejet de l'accord aux
Communes  
    CHRONOLOGIE des négociations du Brexit     

 (Bureau de Paris)
 

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