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Que faut-il attendre de la réunion de la BCE
information fournie par Boursorama 27/04/2017 à 11:50

le président de la BCE, Mario Draghi. (crédit : BCE)

le président de la BCE, Mario Draghi. (crédit : BCE)

On ne change rien...du moins pour le moment. Voilà en substance, le message que la BCE devrait délivrer lors de sa réunion de la mi-journée. Il faut dire que le rendez-vous tombe mal à propos entre les deux tours de l’élection présidentielle française.

Certes, le virage en tête du pro-européen Emmanuel Macron a dû rassurer à Francfort mais le score élevé de Marine Le Pen vient rappeler le niveau de défiance des Français sur les institutions européennes en général et sur l’euro en particulier.

Les choses sérieuses débutent en juin

Pour Franck Dixmier directeur des gestions obligataires d'AllianzGI, «la BCE devrait tirer argument de la faiblesse récente de l’inflation pour à la fois justifier le maintien de son programme d’achats d’actifs jusqu’à fin 2017 et ne pas modifier ses objectifs ».

Gero Jung, chef économiste de Mirabaud Asset Management estime lui «que les échéances politiques et la mise à jour des projections économiques lors de la réunion de juin prochain devrait amener la BCE à temporiser».

Temproiser donc mais pas trop longtemps non plus alors que l’activité économique en zone euro continue à montrer des signes d’amélioration. Pour de nombreux analystes, l’institution de Francfort pourrait donc dès juin commencer à baliser le terrain pour préparer le marché à une politique monétaire moins accommodante. Et dès aujourd'hui, «la conférence de presse devrait être une opportunité pour obtenir des indications sur le rythme de normalisation de la politique monétaire future», notamment sur les taux, note Gero Jung.

Concernant les rachats d'actifs, CM-CIC continue « de tabler sur une annonce de réduction progressive des achats d'actifs en septembre prochain, pour une mise en application en 2018, ce qui devrait alimenter la dynamique haussière sur les taux souverains à partir du quatrième trimestre de cette année.»

Soutien maintenu aux entreprises

Enfin, note Franck Dixmier, on pourra tout de même s’intéresser à la répartition des achats mensuels de la BCE après un premier mois de réduction de 80 à 60 milliards : «Au vu des données disponibles en début de mois, les marchés ont pu observer, non sans surprise, le maintien d’un niveau élevé d’achats d’obligations privées. (…) la BCE souhaite privilégier par cette politique le maintien de conditions de refinancement  les plus favorables pour les entreprises au sein de la zone euro.»

L. G. (redaction@Boursorama.fr)

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