Ce mercredi 6 février en fin de matinée, la Commission européenne a interdit le projet de rapprochement entre Alstom et le pôle ferroviaire de Siemens. Juste après l’annonce de cet échec, l’action Alstom rebondissait de plus de 2% en Bourse. Explications.
Le projet de fusion entre le fabricant de TGV et son concurrent allemand avait déjà du plomb dans l’aile depuis plusieurs semaines.
En effet, la commissaire Margrethe Vestager, en charge des questions de concurrence, a déjà exprimé ses réticences sur l'opération, invoquant l'emprise trop importante que prendrait le nouvel ensemble dans le secteur en Europe.
Le 6 février, la Commission européenne a définitivement mis fin au suspens en interdisant l'opération. «En l'absence de mesures compensatoires suffisantes, cette concentration aurait entraîné une hausse des prix pour les systèmes de signalisation qui assurent la sécurité des passagers et pour les futures générations de trains à très grande vitesse», a indiqué Margrethe Vestager, selon des propos rapportés par l’AFP.
Étonnant rebondCette décision, qui sonne plutôt comme une mauvaise nouvelle pour Alstom , a pourtant entrainé un rebond immédiat de l’action en Bourse.
Ce mercredi à 11h11, elle perdait plus de 2%. Trente minutes plus tard – et après l’annonce de la Commission –, elle s’adjugeait plus de 3% !
Les investisseurs applaudissent probablement la fin de l’incertitude sur ce dossier. L'échec était par ailleurs en bonne partie anticipé par le marché, comme l’illustre la piètre performance de l’action depuis le début de l'année. Entre le 2 janvier et le 5 février, elle est
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