
Le Revenu vous aide à éviter les pièges du non-coté. (© Shutterstock)
Les rendements du capital-investissement ont de quoi faire rêver les épargnants. Mais les contraintes de cette classe d'actifs ne doivent pas être sous-estimées.
Voilà un coup de projecteur dont l'univers feutré du capital-investissement (private equity) n'est pas coutumier. Le 1er octobre, Bpifrance a lancé un fonds encourageant les particuliers à devenir actionnaires de centaines de PME non cotées.
Cette classe d'actifs a connu un essor fulgurant depuis plus d'une décennie, mais principalement auprès des institutionnels. Des géants anglo-saxons comme Blackstone, Carlyle et Apollo gèrent des centaines de milliards de dollars d'encours, alors que des fonds comme Ardian, PAI Partners, Idinvest, Omnes Capital et Astorg Partners animent le marché français.
Malgré une chute de la collecte en 2018 liée à la suppression de l'ISF – impôt qu'un investissement dans le private equity permettait de réduire significativement –, les fonds français ont tout de même réussi à lever 7,4 milliards d'euros au premier semestre 2020.
Champion de la rentabilitéL'attractivité du non-coté repose avant tout sur ses promesses de rendement élevé. Selon le dernier baromètre de France Invest et EY, la performance nette du capital-investissement hexagonal était de 11,3% par an en moyenne entre 2010 et fin 2019.
À titre de comparaison, celle de l'indice boursier CAC All Tradable (dividendes réinvestis) était de 8,6% sur la période, et celle du CAC 40 (dividendes réinvestis) de 7,1%. Le non-coté est
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