
Pierre-Marie de Berny, dirigeant du cabinet spécialisé en intelligence économique Vélite. (© Velite)
Pierre-Marie de Berny, dirigeant du cabinet spécialisé en intelligence économique Vélite, vient de publier la 3e édition du baromètre mesurant la prise en compte du principe de souveraineté par les entreprises.
Pierre-Marie de Berny a mené depuis 2009 plus de 650 missions de décryptage de marchés et de cartographies de réseaux d’influence pour appuyer des grands groupes dans leur développement commercial. Il est membre de la commission «Souveraineté et sécurité économique» du Medef. Il a fondé le cabinet indépendant Vélite, qui publie un baromètre «souveraineté», financé en totalité en fonds propres.
Vous venez de publier la 3e édition du baromètre mesurant la prise en compte du principe de souveraineté par les entreprises. De quoi s’agit-il ?
Pierre-Marie de Berny :
Depuis le Covid, un nombre croissant d’entreprises se disent prêtes à prendre en compte, au-delà de leur simple intérêt de profitabilité, la défense de la souveraineté de leur pays. On voit déjà des améliorations sur la sécurisation des chaînes d’approvisionnement qui se traduit par la diversification des pays fournisseurs au détriment de la Chine, notamment. Il y a aussi les moyens mobilisés en R&D ou la conquête de marchés à l’international d’entreprises stratégiques.
Les groupes français sont désormais très actifs dans ce domaine. Vinci est ainsi devenu le premier concessionnaire d’aéroports au monde. D’autres facteurs jouent, comme la capacité de résistance aux OPA ou aux fonds activistes – un sujet très sensible pour les entreprises du CAC 40, car le capital flottant, environ 73%, est très
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