(AOF) - Pharnext annonce une levée de fonds de 800 000 euros par l'émission d'Oceane-BSA souscrites par Global Tech Opportunities 13. La biotech développant de nouvelles thérapies pour des maladies neurodégénératives sans solution thérapeutique satisfaisante, précise qu’avant le tirage annoncé ce jour, l'émission d'Oceane-BSA a permis de lever 34,9 millions d'euros, a donné lieu à la création de 29 627 273 836 actions nouvelles et pourrait encore donner lieu à la création de 364 586 actions nouvelles sur la base du dernier cours coté.
La participation d'un actionnaire détenant 1% du capital préalablement à ces tirages est aujourd'hui inférieure à 0,0008%.
L'émission d'Oceane-BSA annoncée ce jour a donné lieu à l'émission de 160 000 BSA et pourrait donner lieu à la création de 2 238 300 actions nouvelles sur la base du dernier cours coté. La participation d'un actionnaire détenant 1% du capital préalablement à ce nouveau tirage serait de 0,80%.
L'intégralité des émissions d'Oceane-BSA réalisées à ce jour pourrait donner lieu à la création de 2 602 886 actions nouvelles sur la base du dernier cours coté. La participation d'un actionnaire détenant 1% du capital à ce jour pourrait ainsi ressortir à 0,76%
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Les biotechs mises à rude épreuve
Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.
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