
Le groupe a profité d’une reprise de ses activités aux Etats-Unis. (© Schlumberger)
Schlumberger a continué à subir fortement la crise pétrolière en 2016. Sur la période, ses ventes ont chuté de 22%, son résultat opérationnel a été divisé par deux et son profit net ajusté a abandonné 64%, à 1,55 milliards de dollars. Une performance en berne qui s’explique par l’effondrement des investissements en exploration et production (E&P) des pétroliers sur la période.
Toutefois, au quatrième trimestre 2016, le numéro un mondial du secteur a affiché un léger rebond de ses ventes (+1%) et une faible baisse de son profit opérationnel (-1%) par rapport au troisième trimestre de la même année. Une relative stabilité, signe que le point bas a probablement été touché.
3e année consécutive de sous-investissementSi les revenus de Schlumberger restent déprimés dans la plupart des régions du monde, le groupe a profité d’une reprise de ses activités au Moyen-Orient et, surtout, aux Etats-Unis, permettant à sa branche Production d’afficher une croissance séquentielle de 5%.
La tendance positive outre-Atlantique devrait se poursuivre en 2017. «Les études indiquent pour le moment que les dépenses en E&P en Amérique du Nord progresseront de 30% cette année», rapportent les dirigeants.
Dans le reste du monde en revanche, les pétroliers sont plus attentifs à leur capacité à générer des flux de trésorerie avant de lancer de nouveaux projets. Dans ce contexte,
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