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Pétrole : quel prix pour le baril de brut en 2018 ?
information fournie par Boursorama 28/02/2018 à 09:00

Offre et demandé devraient équilibrées cette année. (crédit : Fotolia)

Offre et demandé devraient équilibrées cette année. (crédit : Fotolia)

Dans une note publiée lundi, les analystes de Portzamparc font la synthèse d'une rencontre avec Didier Houssin, le président de l'IFPEN (IFP énergies nouvelles, anciennement Institut Français du Pétrole). Au programme, le marché du pétrole et ce qui va déterminer le prix du baril cette année.

Les différents éléments du marché des hydrocarbures sont désormais bien connus des investisseurs. D'un côté, les pays de l'Opep alliés à la Russie ont mis en place des accords de réduction de la production qui s'avèrent efficaces avec, selon Portzamparc «des excédents de stocks divisés par quatre en moins de un an». Le taux de conformité à l'accord, reconduit jusque fin 2018, a même atteint un niveau record de 133% en janvier dernier selon le Comité ministériel conjoint de suivi (103% en 2017).

Toujours selon l'Opep, la demande devrait, elle croitre de 1,6 millions de bpj (baril par jour) cette année, ce qui va correpondre peu ou prou à l'augmentation de la production américaine, que Portzamparc chiffre dans sa note à 1,4 million de bpj. On serait donc dans une situation d'offre et de demande équilibrée qui verrait les Etats-Unis prendre la place de deuxième producteur mondial à l'Arabie saoudite, avec plus de 10 millions de bpj produits, la Russie conservant son siège de numéro un.

Un choc pétrolier possible à moyen / long terme

Les accords de réduction d'un côté, la montée en puissance américaine de l'autre devraient donc constituer les bornes basses et hautes du cours des hydrocarbures en 2018 avec un prix du pétrole qui «devrait évoluer entre 55 et 70 dollars». En effet, il ne faut que six mois aux producteurs américains pour mettre un puits en production, ce qui leur permet de ramener rapidement de grandes quantités de pétrole sur le marché en cas d'augmentation des cours. De quoi limiter les risques de flambées du baril.

A plus long terme toutefois, le constat déjà posé en juin 2017 par le patron de Total Patrick Pouyanné se retrouve dans la note de Portzamparc : c'est le spectre d'un nouveau choc pétrolier d'ici quelques années en raison d'un «faible niveau actuel des investissements» qui «n'est pas tenable» sur le moyen / long terme.

Pour Portzamparc, le bilan est donc clair c'est bien «la production de schiste US [qui] reste l'élément déterminant sur la fixation du prix du pétrole à court terme. Elle influe également sur le GNL, par ailleurs soutenu par les volontés politiques (indépendance énergétique) et environnementales (baisse du poids du charbon)».

Concernant les valeurs du secteur suivies par le bureau d'analyses, GTT est à renforcer avec un objectif de cours de 60,70 euros, CGG est à conserver avec un objectif à 2,70 euros. Portzamparc explique toutefois que «la géophysique reste sous pression (-30% en 2015, -35% en 2016, -11% en 2017,+5% estimés en 2018), non prioritaire dans les investissements des majors qui disposent déjà de gisements identifiés et non exploités ». Enfin, le conseil est à vendre sur Bourbon avec un objectif de cours de 5,20 euros par action.

Laurent Grassin (redaction@boursorama.fr)

Laurent Grassin
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2 commentaires

  • 27 février 09:32

    beaucoup d'autres elements : venezuela, libye, ipo de aramco, embargo (?) iran, etc etc.


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