Le 2 avril, le cours du Brent s’est temporairement envolé de 30%. (© DR)
L’espoir d’un accord entre Saoudiens et Russes a fait bondir le cours du Brent. Faut-il pour autant réinvestir les actions cotées du secteur ? Notre analyse et nos conseils boursiers sur Total, TechnipFMC, Vallourec, Maurel et Prom et CGG.
Via son réseau social favori, le président américain Donald Trump a annoncé le 2 avril que l’Arabie saoudite et la Russie pourraient s’entendre pour réduire leur production de pétrole d’environ 10 millions de barils par jour.
En quelques minutes, le cours du Brent s’est envolé de 30%.
Le 7 avril, il cotait 55% au-dessus de son plancher de plus de dix-sept ans inscrit le 30 mars dernier à 21,65 dollars.
Plusieurs incertitudesMême le report au 9 avril de la réunion prévue entre l’Opep et la Russie n’a pas vraiment entamé l’optimisme retrouvé des investisseurs.
Ils veulent croire à la signature d’un accord. Pourtant, plusieurs incertitudes demeurent.
Russes et Saoudiens réussiront-ils à s’entendre de nouveau, un mois seulement après l’explosion de leur alliance ?
Le Kremlin acceptera-t-il de baisser sa production sans que les États-Unis, premier producteur d’or noir de la planète, ne consentent à quelques compromis ?
Si la mise en place de quotas est évoquée outre-Atlantique, Donald Trump menace aussi de taxer les importations de pétrole…
Moins de 40 dollarsDans tous les cas, le prix du pétrole restera sans doute bloqué sous 40 dollars tant que l’activité économique, mise à l’arrêt par le coronavirus, ne repartira pas.
Plusieurs analystes ont récemment
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer