
Tout en poursuivant ses investissements dans les énergies fossiles, TotalEnergies ambitionne de devenir l'un des cinq premiers producteurs d'électricité d'origine éolienne et solaire dans le monde. (© TotalEnergies)
La crise énergétique bouscule l’agenda de la transition verte dans le secteur des hydrocarbures. La sécurité d’approvisionnement devient prioritaire.
«Zéro émission nette en 2050 !» Publié, il y deux ans à peine, ce rapport de l’Agence internationale de l’énergie (IEA) indique les pistes à suivre pour réduire les rejets de gaz à effet de serre et leur concentration dans l’atmosphère.
Objectif: limiter à 1,5 degré l’élévation de la température mondiale par rapport au niveau préindustriel.
Responsable des trois quarts des émissions, le secteur de l’énergie s’est donc retrouvé en première ligne. Les producteurs de pétrole, de gaz et de charbon ont été ainsi sommés de se transformer radicalement tout en étant appelés à fournir l’énergie dont l’économie mondiale a besoin pour alimenter sa croissance.
Si les grandes compagnies pétrolières se sont engagées à relever le défi de produire davantage d’énergie en émettant moins de gaz à effet de serre, elles n’en restent pas moins soucieuses de l’intérêt de leurs actionnaires.
Une situation inconfortableAlors qu’il était perçu comme l’un des pétroliers les plus engagés dans la transition énergétique, le britannique BP a surpris les observateurs en annonçant, en février, une augmentation de ses investissements à la fois dans les énergies bas carbone, mais aussi dans l’exploration-production d’hydrocarbures.
Le groupe allouera davantage de capital au développement de projets à cycle court (forages terrestres
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