
Les tensions à la frontière russo-ukrainienne expliquent une partie de la récente flambée du cours de l'or noir. La Russie produit 10 millions de barils par jour de pétrole brut et en exporte près de la moitié. (© AFP)
Les tensions géopolitiques portent le cours du Brent. La volatilité risque de rester élevée.
Le pétrole cher est de retour. Au moins temporairement. En deux mois et demi, le cours du baril de Brent s’est envolé de 35%, à 96,78 dollars, inscrivant au passage un sommet de plus de sept ans.
En effet, il faut remonter à la fin de l’été 2014 pour retrouver un tel niveau, juste avant la baisse des cours provoquée par l’augmentation massive de la production de pétrole de schiste aux États-Unis. Si la flambée actuelle est due à des éléments conjoncturels, elle pourrait toutefois se poursuivre à court terme.
100 millions de barils par jourLe prix du pétrole est d’abord porté par une forte hausse de la demande dans un contexte de rebond économique post-restrictions sanitaires. La croissance mondiale a sans doute frôlé les 6% en 2021 et elle devrait encore dépasser 4% cette année. De quoi doper la consommation d’or noir.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande devrait croître de 3,2 millions de barils par jour en 2022, après un bond de 5,6 millions l’an dernier, pour franchir de nouveau la barre des 100 millions de barils par jour. Dans le même temps, la production reste contrainte.
Les pays membres de l’Opep+ (qui intègre la Russie) peinent à respecter l’engagement d’augmenter la production de 400.000 barils par jour chaque mois alors que leurs capacités leur permettraient de pomper cinq millions de barils de plus, selon
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